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Le Burkina prend la relève du Liban

Publié le mercredi 17 décembre 2003 à 13h54min

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C’est cette semaine que le Liban va transmettre au Burkina, à Paris, le bâton du commandement de l’organisation du prochain Sommet de la Francophonie. A cette occasion, Kantigui a vu des membres du Comité d’organisation du Xe Sommet de la Francophone embarquer pour Paris, la capitale française...

L’ABBEF tient sa onzième assemblée générale nationale
L’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) tient les 18 et 19 décembre 2003, sa 11e assemblée générale nationale. Sous le haut patronage du ministre de la Santé, M. Alain Bédouma Yoda, dans la salle de conférences du Lyptako-Gourma.
Avec un regard particulier sur la vie de cette association d’utilité publique, sur la meilleure manière d’associer les jeunes à lutter contre le Sida mais aussi, en pensant à renouveler ses instances dirigeantes. Et Kantigui suit la chose avec attention.

D’autant plus que l’ABBEF est une de ces ONG qu’on ne présente plus à l’échelle nationale comme internationale ! Dirigée par le conseiller des affaires scolaires et universitaires, Zaba Noraogo Innocent, l’ABBEF est un vivier de diverses compétences nationales , au service du bien-être de tous les Burkinabè, et bénévolement !

Parole de Kantigui, voilà bien un exemple d’ONG digne d’intérêt, qui mérite le soutien de tous Burkinabè et de la communauté internationale...

* Les éducateurs chrétiens s’organisent

Kantigui a entendu parler ces temps-ci de la naissance d’un mouvement dénommé Mouvement des éducateurs évangéliques du Burkina Faso (MEEVA/BF). Ce mouvement, selon les bruits parvenus à Kantigui se propose de rassembler tous les éducateurs chrétiens "sans distinction de dénomination". Le MEEVA/BF veut entre autres, donner aux enseignants et aux éducateurs de la communauté évangélique, un cadre approprié pour mieux servir le Seigneur. Il veut également veiller au bien-être spirituel, moral et matériel de ses membres et leur garantir ainsi les conditions d’une croissance spirituelle solide. Par ailleurs le MEEVA/BF veut contribuer à l’avènement et à la consolidation de la paix dans le pays et dans le monde en favorisant l’émergence d’une véritable culture de la citoyenneté et à la construction et au développement du pays, à la lutte contre la pauvreté, la désertification. Le mouvement veut aussi favoriser l’éducation à l’environnement et aux droits humains. C’est convaincus que le monde de demain dépend dans une large mesure des enfants d’aujourd’hui et que par conséquent, leur formation et leur éducation revêtent une importance capitale que les enseignants, les moniteurs de l’école du dimanche, les travailleurs sociaux, bref, les éducateurs de la communauté évangélique du Burkina Faso ont mis en place le MEEVA/BF.

* Budget 2004 : les débats s’ouvre ce matin

Il est parvenu à Kantigui que, réunis en session ordinaire depuis le 24 septembre 2003, les députés examinent à partir de ce mercredi 17 décembre dans l’après-midi, le projet de loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2004.

Depuis le dépôt du projet de budget par le gouvernement, les députés membres de la commission des Finances et du Budget ont procédé à des arbitrages en présence des principaux responsables des départements ministériels et d’institutions.

A titre d’information, le projet de budget adopté par le conseil des ministres en date du 10 septembre 2003 et déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale est arrêté en recettes à 589 128 481 000 F et en dépenses à 662 250 749 000 F. Le projet de budget a été élaboré conformément aux directives de la circulaire budgétaire n° 2003-01/PRES du 12 mai 2003. Il reste donc marqué par la volonté de concrétiser le processus d’intégration régionale et continentale d’une part et d’autre part, par la mise en œuvre des objectifs du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté.

L’Assemblée nationale consacrera soixante douze heures à l’examen du projet de loi de finances. Pour la journée de ce mercredi, les députés ouvrent le débat général avant de se prononcer sur les propositions de dépenses et de recettes. La sanction définitive du texte de loi interviendra après la déclaration des cinq groupes parlementaire administrativement constitués àl’Assemblée nationale. Cette tradition parlementaire permet à ces groupes politiques de donner les explications de vote. Les débats promettent d’être particulièrement animés.

* Nel Oliver, Tall Mountaga, Sofaa, MCZ et les autres

Kantigui a ouï dire que la structure que dirige Ousmane Kaboré est en train de concocter un évènement grandiose pour cette fin d’année. Les productions Faso Arts et Spectacles sous le management de Ousmane Kaboré organise une série de concerts pour la fin de ce mois de décembre. Et ils misent gros ! Nel Oliver, la grande vedette de la chanson béninoise, Tall Mountaga, Issa Sanogo, Sami Rama, Sofaa, MCZ et Black Marabouts offriront aux mélomanes burkinabè, la quintessence de leurs derniers albums, et en live. Cette série de concerts live débutera à Bobo-Dioulasso, samedi 27 décembre 2003 à partir de 20h au théâtre de l’Amitié.

Le mardi 30 décembre à 20h, cette pléiade d’artistes de renom se produira dans la "mythique" salle de la Maison du peuple.
Les enfants ne seront pas oubliés. En effet, ils auront leur part de gâteau musical le jour du nouvel An, 01 janvier 2004 à partir de 15h, les tout-petits seront servis à leur lieu de distraction habituel qu’est le Faso Parc.

Une telle initiative pour l’intégration de la culture africaine et la promotion de nos artistes nationaux.

Avis donc aux sponsors...

* La Journée nationale du paysan, pomme de discorde

Il est parvenu à Kantigui que de façon souterraine, une grogne semble s’élever au sujet de la Journée nationale du paysan. Notamment le choix des thèmes et ce que certains ont appelé, la caporisation du volet agriculture au détriment du volet élevage, dans l’organisation de cette journée. Kantigui constate que la personnes, et pas des moindres, commencent à se réunir, afin de réclamer plus de place pour les éleveurs lors de l’organisation des différentes journées du paysan...

Kantigui espère que tout cela se passera dans "l’ordre et la discipline" et que tous les ministères concernés sauront également prendre langue à cet effet...

Il y va de l’intérêt réel et unique du Burkina Faso.

* Un peu de respect pour l’autorité

On ne finit jamais de le dire. L’incivisme, le manque de respect de nos patrimoines, des autorités, des responsables gagnent du terrain au pays des Hommes intègres.

Tenez ! Le jeudi 4 décembre 2003 dans l’après-midi, deux véhicules se suivent (l’un a, à son bord, le premier responsable de la province du Houet). Arrivés au pose de péage, à l’entrée de la ville de Sya, les deux véhicules marquent l’arrêt. Que ne fut notre surprise quand les deux hommes surveillants des barrières tournent dos aux deux véhicules ! Nos deux responsables se sont arrêtés huit (8) minutes durant, sans qu’aucun des deux surveillants ne daignent se retourner pour voir qui passe par là. Après ces minutes d’attente, le chauffeur du premier véhicule qui avait à son bord le premier responsable de ladite localité est descendu ouvrir la barrière pour pouvoir passer.

A défaut de tels comportements, souvent ce sont des mots indélicats (avec manière) qui sont proférés, tels que "Ici, au Burkina Faso, n’importe qui peut se proclamer député ou ministre... (sic)".

Lassitude au travail, ? Ou manque de formation ? Si ce n’est pas de l’incivisme, un manque de respect pour l’autorité, on ne peut qualifier de tels comportements venant des hommes en charge de surveiller les postes de péage. Afin d’éviter de tels comportements indécents, nous gagnerons à dispenser des cours d’instruction dans nos écoles et nos centres de formation.

* Fête de l’indépendance

Les Burkinabè du Mali ont fêté

Le 11 décembre de chaque année, marque la commémoration de l’indépendance du Burkina Faso. Cette année pour marquer l’événement, Son Excellence Sanné Mohamed Topan et l’ensemble du personnel diplomatique du Burkina Faso ont offert une réception à la nouvelle chancellerie.

Le 5 août 1960, le Burkina Faso, pays des Hommes intègres, a accédé à l’indépendance. Cette date correspondant à la saison des pluies, les autorités ont jugé opportun alors en son temps, de fêter cette date le 11 décembre et depuis lors, elle fut retenue comme date commémorative de l’indépendance.

C’était une ambiance des grands jours en ce jeudi 11 décembre quand ministres, ambassadeurs côtoyaient journalistes et personnalités politiques du Mali.

Malgré leurs multiples préoccupations, les ministres au nombre desquels on peut citer le ministre de la Sécurité qui assurait l’intérim des Affaires étrangères, les ambassadeurs, les représentants des organisations internationales et interafricaines, les personnalités politiques, des cadres burkinabè en service au Mali et de nombreux amis du Burkina ont réhaussé la cérémonie de leur présence effective.

Le ton a été donné aux environs de 19h00 par les hymnes des deux pays chantés par des élèves burkinabè comme pour faire montre des liens séculaires de sang, de solidarité et de fraternité qui existent entre les deux pays frères. Ensuite, interviendra la décoration de Mme Kanzyono Caroline Rosalie, en poste actuellement à l’ambassade du Burkina Faso au Mali. Cette décoration vient à temps pour récompenser son assiduité et sa bravoure pour les loyaux services rendus à la nation.

Son Excellence Mohamed Sanné Topan a pris la parole et a expliqué les raisons de la commémoration de la fête de l’indépendance à cette date. Il a profité de cette occasion pour remercier l’ensemble du corps diplomatique l’ayant accueilli dans la famille depuis sa nomination au Mali.

Par la même occasion, il a aussi remercié les autorités maliennes et l’ensemble du peuple malien, pour l’hospitalité chaleureuse et légendaire dont il a bénéficié.

Le cadre était propice pour la valorisation des mets, de la danse et de la musique burkinabè.

C’était l’occasion pour les Samo et les Mossi de chanter et danser ensemble pour magnifier leurs liens ancestraux en oubliant les ancêtres esclaves de l’un ou de l’autre.

* SOPROFA : mieux vaut tard que jamais !

Selon les informations, la SOPROFA aurait enfin procédé au règlement de l’ensemble de toutes ses dettes envers les producteurs de riz des trois plaines rizicoles du Kourittenga. Le montant total du paiement serait de 14 millions 42 mille cent vingt cinq (14 042 125) francs soit 2 millions 203 mille (2 203 000F) francs en espèces et 11 millions 845 mille cent vingt cinq (11 845 125 F) francs.

Ce remboursement après 9 mois de retard pourrait-il rétablir la confiance entre les producteurs et la SOPROFA ?

That’s the question.

* A propos de la quinzaine ivoirienne à Ouagadougou, le président de l’URECIB répond à Kantigui

Rien qu’une fausse rumeur

En ma qualité de président de l’Union des ressortissants de Côte d’Ivoire au Burkina (URECIB), je porte un démenti à propos d’une rumeur émanant du côté de l’Union dont j’ai la charge, rumeur rapportant l’organisation de la quinzaine ivoirienne du 26 mars au 10 avril 2004 à Ouagadougou, parue dans Sidwaya n°4898 du mercredi 10 au jeudi 11 décembre 2003, sous la plume de Kantigui dans la rubrique "Humeur et rumeur". Tout cela ne relève que d’une simple rumeur sans fondement. Alors je souhaite que Kantigui me dise là où il a reçu cette information.

Le président de l’URECIB
M. Casimir S. YORO

NDLR : Si ce n’est qu’une simple rumeur sans fondement, alors Kantigui prend acte.

Kantigui
Sidwaya

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