Cette cérémonie qui a marqué le début des travaux de la formation a été ponctuée par une série de discours des différents partenaires de la faitière, mais surtout celui du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Attiou, patron de la cérémonie, représenté par son directeur de cabinet. Durant quatre jours, les membres du conseil d’administration seront outillés sur le thème « Loi des sociétés coopératives de l’acte uniforme de l’OHADA et sur la gestion administrative, comptable et financière d’une société coopérative ».

En effet, L’UNPCB, faitière nationale des producteurs de coton a régulièrement connu depuis 2011, une série de crises politiques qui ont empiété sur son bon fonctionnement. Ce qui a amené le gouvernement à organiser le renouvèlement de toutes les instances de l’union.

Ainsi, depuis le 28 février 2017, un nouveau conseil d’administration a été mis en place et conformément aux textes OHADA relatifs aux sociétés coopératives avec conseil d’administration. Les nouveaux élus qui ne sont pas forcément des producteurs de coton biologique et qui arrivent pour leur première fois à ce niveau de responsabilité, ont sous leur gestion le programme coton biologique de l’UNPCB. Dans le souci de renforcer les capacités de ces nouveaux élus de l’UNPCB sur la gouvernance, la gestion administrative, financière et comptable, conformément aux dispositions de l’acte uniforme de l’OHADA portant sur les sociétés coopératives, la présente formation est organisée sur l’initiative de l’Association Interprofessionnelle du Coton du Burkina (AICB), du projet RECOLTE de Catholic Relief Services (CRS) et de l’UNPCB. Pour le chef de projet RECOLTE de CRS, Kamissokho Boubacar, cette formation rentre en droite ligne des orientations du projet, qui vise une organisation faitière forte, capable de porter les ambitions des agriculteurs de tout le Burkina Faso.

« Le projet RECOLTE, d’un montant total d’environ 6,6 milliards de FCFA et totalement financé par le Gouvernement américain à travers son Ministère de l’Agriculture (USDA) a pour objectif de moderniser la chaine de valeur coton biologique, d’augmenter les revenus, d’améliorer les perspectives économiques et la sécurité alimentaire de plus de 10 000 petits producteurs agricoles dont la majorité est constituée de femmes. Il est d’une durée de cinq ans (Octobre 2013 à Septembre 2018) et mis en œuvre par l’UNPCB dans 8 zones de production de coton biologique. Et Catholic Relief Services-CATHWEL, en tant que ONG humanitaire américaine est déterminée à accompagner l’UNPCB dans cette promotion de production biologique et de soutenir les producteurs de coton biologique dans la quête d’augmentation de leurs revenus », a laissé entendre monsieur Kamissokho.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net