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2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

Publié le samedi 27 mai 2017 à 02h13min

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2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

- Excellence Monsieur le Président Roch Marc Christian KABORÉ, pardonnez mon impertinence, et acceptez que je vous relance une 2ème fois par les présents mots.
Monsieur le Président, la situation est aujourd’hui alarmante ! Tout est cher et les gens sont sur les nerfs à la moindre peccadille. En témoigne le traitement infligé à la bonne dame Adja DIVINE par une horde de hargneux le 23 mai 2017.

Excellence, le front social est en ébullition et recruter en masse des policiers et amadouer des Koglweogos pour s’en servir éventuellement en se rassurant qu’aucune autre insurrection n’est encore possible, c’est voguer sur du faux. Si c’est le cas, c’est prendre ses rêves pour la réalité ! Ceux qui vous donnent ces idées vous trompent car ces mêmes vont jouer un jour la stratégie de la salamandre avec vous, c’est-à-dire l’automutilation de survie, puisque si ça chauffe, la salamandre abandonne sa queue pour sauver le reste de son corps ! Pour cela, je vous suggère :

1/- Organiser un dialogue politique inclusif sans teinture politique aucune pour amortir toutes les crises et mauvaises humeurs que traverse notre pays. Et il est vrai que nombreux sont ceux qui sont frustrés car ayant très vite déchanté face à de nombreuses promesses de campagne électorale non tenues. Ce dialogue pour moi, doit avoir un retentissement positif sur l’économie de notre pays, au-delà de toute gargarisation sur le PNDES. Il doit concerner et inclure toutes les couches et parties prenantes : Paysans (à tout seigneur, tout honneur), Étudiants (aujourd’hui très frustrés), Fonctionnaires (révoltés contre les fausses promesses), Militaires et Policiers (frustrés par le manque de moyens et les attaques répétitives de terroristes en 2016 et 2017), Politiques, etc. Nous devons tous nous assoir autour d’une table à travers nos représentants pour ensemble trouver les remèdes à nos problèmes.

Excellence, un tel dialogue va vous donner à vous-mêmes une bouffée d’oxygène et vous pourrez faire face aux difficultés car vous savez vous-mêmes comment vous avez eu le pouvoir et avec la bénédiction de qui. Par ce dialogue, vous demanderez l’assistance du peuple qui vous soustraira des pressions de vos obligés. Et le Burkina Faso a l’expérience de ce dialogue. Nous avons évalué ici les années de la Révolution pour permettre des perspectives de correction dans le cadre du Front Populaire, et vous étiez partie-prenante.

2/- Excellence, si on part du postulat que ce sont les entreprises qui créent la richesse, alors il faut donner un nouveau dynamisme à l’entreprenariat en réglant très vite la dette intérieure. Il faut être concret à ce niveau. Et vous verrez que tout le monde sera content car l’argent va circuler à nouveau, battant en brèche le raisonnement fallacieux qui veut que l’argent ne circule pas actuellement parce que la corruption n’existe plus. Les auteurs de ces déclarations doivent se rendre à l’évidence que le peuple a mûrit depuis un moment, peut-être qu’eux étaient absents en ce temps !

3/- Mon cher Président, vous demanderez à vos ministres un peu de respect et d’humilité à l’égard du peuple ! Vous leurs direz que les grands slogans et les déclarations tonitruantes cachent des réalités plus tristes vécues par les burkinabè. Si votre régime continue de surfer sur des gigantesques thèmes de communication tel que ‘’Un emploi pour chaque jeune d’ici à 2020’’ ou encore ‘’Nous allons terroriser les terroristes’’ pour être frappé dès lendemain, au lieu de faire face à la réalité et prendre des décisions idoines, il ne faudrait pas que personne de vous les dirigeants ne soyez un jour surpris que notre pays s’embourbe, et ne puisse plus rien payer, même les salaires avec ces grèves intempestives.

4/- Excellence, n’oubliez pas les cas de détournements gargantuesques révélés par la presse (200 millions au SIAO, 600 millions au CSC, 400 millions au ministère des infrastructures, etc.) sans qu’aucune communication sérieuse ne soit faite par votre gouvernement autour de ces cas pour tenir le peuple au courant et lui dire les mesures prises ou envisagées. Excellence, vous êtes semble-t-il banquier ou économiste et de ce fait vous savez mieux que moi Kôrô Yamyélé que les investisseurs ont en sainte horreur un milieu où la mauvaise gouvernance a pignon sur rue et où les services sont constamment en grève et en rupture de travail, et là où la jeunesse est en perpétuelle soulèvement et contestations ?!

5/- Enfin pour vous laisser tranquille maintenant, mon Président, je vais aborder un gros morceau : la question de la justice et des personnes emprisonnées. Il faut avoir le courage de vider tous les anciens dossiers de crimes de sang et de crimes économiques. Et à ce niveau aucun dossier ne doit être entrain de ‘’suivre son cours’’ et tout doit être proprement vidé car avec ce ralentissement voire rétention, on a l’impression que c’est Blaise COMPAORÉ qui dirige ce pays par procuration. Même les nominations, on constate que vous faites comme lui en sortant quelqu’un par la porte de droite pour le faire rentrer peu après par la porte de gauche, tout en lorgnant surtout du côté de vos proches. Ou alors ce sont ceux qui soutiennent l’idée que ce gouvernement n’ose pas tirer au clair ces affaires car les principaux ténors seront éclaboussés, qui ont raison. Si c’est cela, ce pan aussi est négociable avec le peuple, et c’est pourquoi dans mon premier point, je propose de dialoguer avec le peuple et lui demander franchement son assistance et sa protection.

S’agissant des personnes en détention, Excellence il faut absolument obtenir la libération de tous les burkinabè détenus soit injustement, soit pour des faits minimes. Même ceux accusés d’avoir fomenté le coup d’État, ils peuvent être libérés provisoirement. Il faut éviter d’humilier les gens et surtout chercher à refroidir les cœurs pour créer de véritables conditions pour la réconciliation entre nous burkinabè.

Excellence, nous vous avons élu, vous et les députés de l’Assemblée Nationale y compris son Président, les élus des Collectivités Territoriales également. Nous vous avons donc confié des missions et par là, nous vous avons fait confiance. Vous aussi avez nommé des gens à des postes, et donc demandez-les de travailler pour avoir des résultats, et nous osons croire que vous ne les avez pas récompensé pour avoir écrit un fragment de votre Programme. Vous avez donc des missions envers nous et vous avez le devoir de nous rendre proprement compte très bientôt et sans nous flatter.

Alors vous et vos partisans devez sortir des logiques partisanes pour accepter et valoriser les critiques de l’opposition au lieu de jeter l’anathème sur elle, en la traitant de tous les qualificatifs, en la diabolisant et en montant contre elle des désœuvrés et des opportunistes de tout acabit pour la ternir et la nuire. Il faut grandir et éviter les pratiques du CDP d’hier avec lequel la plupart d’entre vous ont participé d’ailleurs. Il faut arrêter la gouvernance haineuse et la dérobade si on ne veut pas courir le risque qu’un coup de force ne vienne remettre en cause tous les acquits déjà engrangés.

L’opposition quant à elle, doit être une opposition responsable et non un conglomérat d’opportunistes aux ambitions personnelles dont les membres migrent de partis en partis tels des oiseaux granivores affamés qui volent par nuées à tire-d’aile dans un autre champ dès que le mil devient rare dans le précédent. Elle doit être un regroupement idéologique, une force de critiques sans dénigrements, mais surtout une force de propositions pour redonner de l’espoir aux burkinabè. Mais je vous le dis tout net, à vous opposants comme majorité avec son Excellence Monsieur le Président en tête, on ne vit pas que d’espoir tous les jours et tout le temps. Les nombreux parieurs savent de quoi je parle car nombreux sont ceux d’entre eux qui, à force de jouer et donc d’avoir de l’espoir, finissent par tomber dans la pauvreté jusqu’à manquer le grain.

Excellence, ressaisissez-vous et redressez la barre pendant qu’il vous reste encore 3 ans de pouvoir. Sinon à ce rythme, je crains que votre régime ne nous conduise lui aussi droit dans le mur (comme quelqu’un l’avait dit à un de ses pairs), avec des conséquences incalculables pour les générations à venir auxquelles vous devez penser.

Excellence, bonne journée et bon week-end.
Par Kôrô Yamyélé

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Vos commentaires

  • Le 27 mai 2017 à 04:48, par Sid Pa Yii En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Merci koro Yamyélé ! La politique de l’autruche a assez duré : ça ne va pas et il faut avoir le courage de le reconnaître et ce ne sont pas les chiffres qui y changeront quelque chose.

  • Le 27 mai 2017 à 05:37, par Bukinabè En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Bonjour. Je crois que chacun de nous doit mettre un peu de l’eau dans son vin. Nous sommes les enfants d’un même Père. Nous ne pouvons pas réussir par la violence. C’est triste ce qui se passe. Tant que nous mêmes ne prenons pas conscience alors c’est difficile que l’autorité puisse réussir à faire quelque chose. Nous devons travailler à aider l’autorité pour nous aider. Bref...
    10 Mon fils, si des pécheurs veulent te séduire, Ne te laisse pas gagner. 11 S’ils disent : Viens avec nous ! dressons des embûches, versons du sang, Tendons des pièges à celui qui se repose en vain sur son innocence, 12 Engloutissons-les tout vifs, comme le séjour des morts, Et tout entiers, comme ceux qui descendent dans la fosse ; 13 Nous trouverons toute sorte de biens précieux, Nous remplirons de butin nos maisons ; 14 Tu auras ta part avec nous, Il n’y aura qu’une bourse pour nous tous ! 15 Mon fils, ne te mets pas en chemin avec eux, Détourne ton pied de leur sentier ; 16 Car leurs pieds courent au mal, Et ils ont hâte de répandre le sang. 17 Mais en vain jette-t-on le filet Devant les yeux de tout ce qui a des ailes ; 18 Et eux, c’est contre leur propre sang qu’ils dressent des embûches, C’est à leur âme qu’ils tendent des pièges. 19 Ainsi arrive-t-il à tout homme avide de gain ; La cupidité cause la perte de ceux qui s’y livrent.

  • Le 27 mai 2017 à 05:44, par La sagesse En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    27 Ne refuse pas un bienfait à celui qui y a droit, Quand tu as le pouvoir de l’accorder. 28 Ne dis pas à ton prochain : Va et reviens, Demain je donnerai ! quand tu as de quoi donner.
    29 Ne médite pas le mal contre ton prochain, Lorsqu’il demeure tranquillement près de toi. 30 Ne conteste pas sans motif avec quelqu’un, Lorsqu’il ne t’a point fait de mal.
    31 Ne porte pas envie à l’homme violent, Et ne choisis aucune de ses voies. 32 Car l’Eternel a en horreur les hommes pervers, Mais il est un ami pour les hommes droits ;
    33 La malédiction de l’Eternel est dans la maison du méchant, Mais il bénit la demeure des justes ; 34 Il se moque des moqueurs, Mais il fait grâce aux humbles ;
    35 Les sages hériteront la gloire, Mais les insensés ont la honte en partage.

    • Le 27 mai 2017 à 12:02, par Désiré En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

      Merci la sagesse. Juste pour donner la source

      Proverbes 3:27-35 Bible Louis Segond (LSG)

      27 Ne refuse pas un bienfait à celui qui y a droit, Quand tu as le pouvoir de l’accorder.

      28 Ne dis pas à ton prochain : Va et reviens, Demain je donnerai ! quand tu as de quoi donner.

      29 Ne médite pas le mal contre ton prochain, Lorsqu’il demeure tranquillement près de toi.

      30 Ne conteste pas sans motif avec quelqu’un, Lorsqu’il ne t’a point fait de mal.

      31 Ne porte pas envie à l’homme violent, Et ne choisis aucune de ses voies.

      32 Car l’Éternel a en horreur les hommes pervers, Mais il est un ami pour les hommes droits ;

      33 La malédiction de l’Éternel est dans la maison du méchant, Mais il bénit la demeure des justes ;

      34 Il se moque des moqueurs, Mais il fait grâce aux humbles ;

      35 Les sages hériteront la gloire, Mais les insensés ont la honte en partage.

  • Le 27 mai 2017 à 06:25, par wenda ye la faanda En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Mon frère koro, tu prêches dans le désert, ils sont autosuffisants comme ils l’ont toujours été depuis la nuit des temps. Telle personne a raté de rentrer dans l’histoire comme si cette histoire est sa chasse gardée alors qu’elle appartient plutôt à DIEU. Ce qui se ressemble s’ assemble et c’est ça le malheur du Faso. Une cohorte d’hommes politiques fatigués, dépassés aux aboies. Attentistes, laissant tout pourrir. J’ai dit et j’avais dit que "sans Dieu il n’y aura jamais de véritable réconciliation nationale" or sans cela la base du développent sera sapée. POURTANT le nom du PF sonne très bien du Roch et lui même est assis sur du Roch car avoir la protection du Mogho et surtout de la haute chrétienté (c’est aussi une assurance du coutumier et de la spiritualité ). Bâtir sa maison sur du Roch c’est avoir une garantie sur sa solidité mais hélas ! le HCRUN, la Haute cour de justice semblent être des fondations et soubassement mal implantés. Comment faire monsieur le PRÉSIDENT prenez les conseils de koro yamyele au serieux "Allez-y vers une réconciliation nationale véritable où seul Dieu est au coeur" sinon, le Ganzourgou risque d’être cette terre de honte plutôt que cette terre d’espoir. Vous avez beau critiquer votre prédécesseur, les burkinabés savent, se souviennent et confessent que le Burkina Faso avait une assise nationale et internationale respectée et respectable, que BC est très loin de vous, car il incarnait le respect, la crainte mais surtout donnait l’assurance que la chèvre du voisin ne viendra jamais mordre un burkinabé ni un membre de sa famille, BC est l’image de YENNEGA, de DIABA LOMPO, de OUBRI, de YADEGA, de GUIMBI OUATTARA un vrai mais pas un pseudo.

  • Le 27 mai 2017 à 07:16, par HINASO En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Slt mon Tonton Kôrô Yamyélé. Merci pour cette 2è lettre au PF. L’homme c’est 3, il reste un 3è avertissement. Sur ce forum, nous on va toujours alerter le pouvoir quelle que soit sa couleur politique.Je ne sais vraiment pas quels conseils on va donner à ce pouvoir mouta mouta pour qu’il se réveille. Sinon à vrai dire, le pays tout entier bouillonne et bascule dangereusement dans l’abîme. Et quand tu parles on te traite d’oiseau de mauvaise augure. Même dans les services, ceux qui jouent aux oiseaux migrateurs n’aiment pas entendre un mot sur le malaise profond qui gagne de jour en jour les burkinabé. Pire on te met au garage pour avoir signaler un dérapage de leur part avec le langage de " soit tu es avec nous, soit tu n’es pas avec nous" ou encore " les oiseaux de même plumage volent ensemble". Souvent même je me demande si les gens ne font pas exprès pour faire tomber le pouvoir MPP. Ils (MPP) doivent eux mêmes le savoir puissent qu’ils ont ramassé toutes les pourritures du CDP et chacun veut se venger pour n’avoir pas eu sa par de gâteau comme il se doit.
    Les frustrations sont énormes par le fait des gens dits puissants du moment et je crois que le réveil sera douloureux pour ce pouvoir MPP. On sait que c’étaient eux qui animaient le CDP d’avant puisque rien n’a changé d’un iota comme au temps de ce méga parti. Mr le Président, du font du cœur, ouvre l’œil et surtout le bon sinon y a péril en la demeure et personne ne sortira gagnant dans cette affaire car il n’y a pas deux Burkina Faso pour nous. Même si certains pensent s’évader quand ça va sentir le roussi, je ne pense plus que cela soit évident pour eux de par l’expérience du passé avec les ténor du CDP.

  • Le 27 mai 2017 à 07:26, par LePigeonRêveur En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Merci Kôrô, tu es un chef... très bonne vision, mais comme tu le sais, dès qu’ils ont le pouvoir, ils se prennent pour demi-dieux. Leur sport favorable, c’est narguer le peuple !!!

  • Le 27 mai 2017 à 09:30, par El Pistolero En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Merci mon Kôrô, tu les auras prévenus. on les aura prévenus. La cocote "Burkina Faso" bouillonne et elle finira par éclater. Préparez vous, ce qui est près n’est pas loin disent les ivoiriens.

  • Le 27 mai 2017 à 09:34, par LE JUSTE En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Je suis d’accord avec toi sauf liberer les prisonniers.
    Pour quelle raison ?
    Ou faut-il liberer tous les prisonniers du Burkina qui ne sont pas encore jugés et en detention preventive ?
    Reponds moi koro Yamyelé !

  • Le 27 mai 2017 à 10:07, par Yes En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    En témoigne le traitement infligé à la bonne dame Adja DIVINE par une horde de POUILLEUX le 23 mai 2017.
    Le pays va très mal et à-vau-l’eau ...
    Je me demande réellement s’il y a quelqu’un aux commandes

  • Le 27 mai 2017 à 11:08, par lezang En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    ce qu’on a besoin aujourd’hui c’est des critiques constructives et de réalisme.la grande partie des burkinabés dite intellectuel doivent ce remettre en cause.si on donne le statut particulier aux agents du trésor, on va donné le même statut particulier à la santé à l’enseignement et au reste des fonctionnaires, je pense pas que l’Etat soit capable de le faire. si y’a une nouvelle insurrection ou si le Pays se paralyse, les grand perdant c’est nous. Blaise , François, l’ex président de l’assemblé ........ sont ou ?
    si y’a problème les 1ers responsable vont tous partir comme Blaise qui est partit avec ces éléments.
    les conséquences
    — on va encore perdre 3 ans si non plus,
    — aucun politicien actuelle dans des conditions de démocratie, ne pourra faire mieux,
    je dis actuelle par ce que les plus honnêtes des burkinabés pouvant apporter le changement ne s’intéressent pas à la politique, laissant le champ libre aux malhonnêtes.
    — si l’insurrection est possible c’est qu’un autre coup d’Etat est possible,
    — la réconciliation sera 3 fois plus complexe si non impossible.
    l’Etat ne peut pas venir à bout de la pauvreté des burkinabés comme on nourrit une poule. Chaque fonctionnaire doit pouvoir faire autre chose qui le rapport un plus par mois.

  • Le 27 mai 2017 à 11:24, par aff En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Moi je manque de mots à l’endroit de Monsieur le Président tellement sa gouvernance porte les germes visibles d’un chaos que lui seul réfuse de voir. Je l’avais déjà souligné dans mes précédents posts mais je reviens aujourd’hui pour rappeler comme Kôro Yamyelé que :
    - tant qu’il va prendre du vieux pour faire du neuf, il court le risque de retrouver tout le tissu en lambaux (suivez les nominations en conseil des ministres, plus de la moitié sont soit des vieux directeurs et directeurs généraux débarqués soit pour mauvaise gestion, soit par la transition ou tout simplement des gens qui migrent de poste en poste.Il suffit que tu aies soutenu le MPP ou que tu sois proche d’un des influents du parti quelque soit ta platitude.) Aucune vraie promotion digne de ce nom ;
    - tant que les dossiers vont continuer à suivre leur cours (affaire Thomas SANKARA, DOBO Boukary, Norbert ZONGO, Flavien NEBIE, Guillaume SESSOUMA, Juge NEBIE...........) ;
    - tant que vous allez continuez de promettre monts et vallées aux jeunes pendant qu’absolument rien de concret n’est visible à l’horizon ;
    - tant que vous allez continuez de surfer sur l’ethnicisme, le régionalisme, le culte de la personnalité dans les villages au lieu de mettre en place une vraie politique agricole et d’élévage ;
    - tant que les traitements et salaires dans la Fonction publique ne connaitront pas une certaine équité ;
    - tant que vous allez continuez de protéger et de couvrir vos amis d’hier ;
    - tant que la lutte contre la corruption, l’injustice vont rester des slogans de campagne ;
    - tant que, tant que...................... ;
    Mon cher Président,
    - ne vous fatiguer pas à demander une trêve sociale, vous ne l’obtiendrez jamais, je dis bien jamais car nous ne sommes pas sortis ne faire massacrer par cette milice privée appelée RSP pour nous nourrir de promesses creuses et brumeuses.
    - Ne vous fatiguez pas à quadriller tout le territoire de FDS, vous n’aurez pas la sécurité car les honnêtes citoyens ne vont pas laisser les voleurs " libérer provisoirement" revenir les piller.
    - Ne vous fatiguez pas à nous faire croire que demain sera meilleure pendant que nous suivons chaque la promotion de la médiocratie (dites moi, depuis l’insurrection, qui, je dis bien qui a été sanctionné pour détournement, pour corruption ?).
    A bientôt Monsieur le Président.

  • Le 27 mai 2017 à 11:31, par Yako En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Koro Yam,la lettre est à saluer seulement tu t’es trompé de son destinataire car RMCK règne mais ne gouverne pas.En effet, le veritable president du pays c’est l’honorable Salifou Diallo le PAN à qui Mr RMCK doit son fauteuil.Pour apaiser le pays et relancer l’économie 2 solutions se présentent à RMCK :Soit il a la force pour se défaire de Salifou Diallo le haineux soit il organise des prières afin que Dieu le rappelle à lui dans les 6 mois à venir (ça s’appelle assassinat par voie spirituelle)C’est d’ailleurs recommandé lorsqu’il s’agit de l’avenir d’un pays.

    • Le 27 mai 2017 à 18:36, par 30/31 En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

      Merci à Salifou le haineux d’avoir demantélé la mafia qui a asservi notre peuple pendant 27 ans. Puisse Dieu le maintenir longtemps en vie et le rendre encore plus haineux pour tenir les rapaces loin de la soupe. La fonction de l’Etat n’est pas de nourir des saprophites. Alors mettez vous au travail ou bien c’est vous que Dieu rappelera dans 6 mois.

    • Le 28 mai 2017 à 05:31, par Boin la wan En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

      "soit il organise des prières afin que Dieu le rappelle à lui dans les 6 mois à venir (ça s’appelle assassinat par voie spirituelle)C’est d’ailleurs recommandé lorsqu’il s’agit de l’avenir d’un pays"
      Cher Yako, c’est trop fort ca quand même.
      C’est vrai que le Monsieur aime les voyages et qu’il négociait des prolongations sous Blaise, mais de là à accepter ta proposition ? Jamais.

  • Le 27 mai 2017 à 11:32, par aff En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Moi je manque de mots à l’endroit de Monsieur le Président tellement sa gouvernance porte les germes visibles d’un chaos que lui seul réfuse de voir. Je l’avais déjà souligné dans mes précédents posts mais je reviens aujourd’hui pour rappeler comme Kôro Yamyelé que :
    - tant qu’il va prendre du vieux pour faire du neuf, il court le risque de retrouver tout le tissu en lambaux (suivez les nominations en conseil des ministres, plus de la moitié sont soit des vieux directeurs et directeurs généraux débarqués soit pour mauvaise gestion, soit par la transition ou tout simplement des gens qui migrent de poste en poste.Il suffit que tu aies soutenu le MPP ou que tu sois proche d’un des influents du parti quelque soit ta platitude.) Aucune vraie promotion digne de ce nom ;
    - tant que les dossiers vont continuer à suivre leur cours (affaire Thomas SANKARA, DOBO Boukary, Norbert ZONGO, Flavien NEBIE, Guillaume SESSOUMA, Juge NEBIE...........) ;
    - tant que vous allez continuez de promettre monts et vallées aux jeunes pendant qu’absolument rien de concret n’est visible à l’horizon ;
    - tant que vous allez continuez de surfer sur l’ethnicisme, le régionalisme, le culte de la personnalité dans les villages au lieu de mettre en place une vraie politique agricole et d’élévage ;
    - tant que les traitements et salaires dans la Fonction publique ne connaitront pas une certaine équité ;
    - tant que vous allez continuez de protéger et de couvrir vos amis d’hier ;
    - tant que la lutte contre la corruption, l’injustice vont rester des slogans de campagne ;
    - tant que, tant que...................... ;
    Mon cher Président,
    - ne vous fatiguer pas à demander une trêve sociale, vous ne l’obtiendrez jamais, je dis bien jamais car nous ne sommes pas sortis ne faire massacrer par cette milice privée appelée RSP pour nous nourrir de promesses creuses et brumeuses.
    - Ne vous fatiguez pas à quadriller tout le territoire de FDS, vous n’aurez pas la sécurité car les honnêtes citoyens ne vont pas laisser les voleurs " libérer provisoirement" revenir les piller.
    - Ne vous fatiguez pas à nous faire croire que demain sera meilleure pendant que nous suivons chaque la promotion de la médiocratie (dites moi, depuis l’insurrection, qui, je dis bien qui a été sanctionné pour détournement, pour corruption ?).
    A bientôt Monsieur le Président.

  • Le 27 mai 2017 à 12:02, par Alexio En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Internaute nr2. Je dirais que chaque burkinabe devrait mettre de l eau dans son tjapalo qui est notre boisson nationale. Alors que le vin est europeen. Francais en particulier au Faso.

    Comme l a predit John. F.Kennedy. " Ask not what your contry can do for you, but what you can do for contry". Ne demandez pas ce que tom pays ne peut vous offrir, mais offrir a votre pays. On attends pas un gouvernement pour realiser ses reves de la vie. Le cadre est deja creer au Burkina Faso.

    Nous sommes pas en guerre. Au lieu de passer tous son temps de criant en choeur que nous vivons en enfer, le Soudan du sud devrait etre notre retroviseur sosial, ou la famine oblige la population a manger les criquets, les herbes reservees aux avant aux animaux. Une deshumanisation imposee par la guerre.

    Au Burkina Faso, nous Avons pas atteint cet stade, mais nul n est exempt des calamites de la guerre.

    Le bonheur, comme le sait ade la valeur quand celui-ci est perdu. C est avec main dans la main que les nations se batissent. Pas de Place pour la politique politicienne. Le Burkina-Faso doit savoir quel but fixe a atteindre. Un but a plusieurs voies alternatives. La droite, la zigzaguee ou le slalom pratique au sport dhiver. Le ski. Bref, le realisme politique et l ambition ferme doivent etre la colonne vertebrale d un projet de societe.

    Les promesses de votes devraient aussi etre defendus dans notre constitution. Les partis politiques et leurs programmes de societe serons sont suffisants pour son marketing. Cela permettra a la population d avoir une vue realiste des programmes de chaque parti.

    Le concret et non les promesses flatteuses de Blaise Compaore dans les elections 2010 qui nous avait promi un Burkina-Faso emmergent. Ou est cette emmergeance aujourdhui ?

    On est responsable des propres reves de developpement. L etat Burkinabe est pauvre. Donc peut advenir a tous nos besoins quotidiens. Moins de toute notre vie.

    • Le 28 mai 2017 à 13:03, par oscar En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

      Cher alexio, ce n’est pas bon de se comparer aux autres. Mais on est obligé de le faire, on doit se comparer aux meilleurs. notre guerre était l’insurrection et nous l’avons remporté. maintenant, on a droit au bonheur. S’il y a des gens assez stupides comme ceux qui sont au pouvoir pour ne pas le comprendre, c’est à leur dépends qu’ils le feront. chers compatriote ce pays est riche si tous veux travailler et partager les fruits de la croissance. Il y a 20 ans pour voir une moto dans une cour y en avait même pas. combien de voitures on compte à ouaga. C’est nous les enfants de Lalle venu du village devenu subitement riches le problème.

  • Le 27 mai 2017 à 12:17, par YAAM SOBA En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Ce qui est frustrant c’est l’affaire de la mine de TAMBAO fermée pour des raisons personnelles et politiques. Je demande au président Roch d’ouvrir les yeux et de mettre son égoïsme politique de côté, en pensant aux familles qui souffrent à cause de leurs règlements de compte !

  • Le 27 mai 2017 à 13:40, par VERSINGETORIX En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Le Président ne lit pas, c’est les Dircab et autres qui lisent et viennent lui faire un compte rendu biaisé après soit disant que toit va bien et qu’il est sur la bonne voie ! Il passe son temps à Tweeter seulement, on dirait qu’on l’a élu pour cela ! Dommage pour le pays et vivement 2020 pour espère un réel changement...

  • Le 27 mai 2017 à 14:53, par Vini Pato En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Il y a des commentaires qui me rappellent la chanson d’Alpha Blondy : "Les Tampiri".
    Comment pouvons-nous demander que l’on exécute notre semblable pour que nous soyons heureux ?
    Cela nous rappelle d’ailleurs les confidences que les adversaires de la Révolution budkinabè faisaient à Blaise Compaoré : "tout le monde sait que toi tu es bon, tu respectes les chefs ; c’est Sankara que les gens n’aiment pas !".

    Rock, Salif, Simon : same figth = même combat ; Haro ! les mounifica !

    P. S. : ce bel écrit ressemble plus à du "Kanzim" ou à du "Anta" qu’à du "Kôrô Yamyélé".

  • Le 27 mai 2017 à 15:59, par Toēenga En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Koro dans la première lettre j’ai voulu rectifier le tir. : en fait on dit ’’lettre ouverte..... ’’cela dit l’argent ne circule pas, c’est une stratégie politique. Attend à l’approche des élections présidentielles tu verras qu’on va jeter l’argent par la fenêtre et bcp d’ailleurs. Donc pensant que les choses ont connu une amélioration on va les voter. C’est comme ça la stratégie. En fait koro tu n’as pas traité de ce que tu avais prévu dans la première lettre ouverte au Pf.
    Toēenga

  • Le 27 mai 2017 à 17:05, par Ka En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Avec tous ceux-ci, ce qu’il reste à faire par nos décideurs du jours qui sont les RSS, c’est d’avoir le courage politique de rompre avec la continuité et de ce qui a fait son temps, pour s’autoriser l’exploration d’autres conduites saines et radicales, susceptibles d’ouvrir un véritable chemin pour développer et émerger le pays que nous aimons tous avant 2020.

  • Le 27 mai 2017 à 17:49, par AJL En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Bonjour,
    Hummm, oui, un dialogue national pourrait bien figurer au nombre des pistes à envisager comme thérapie ! Une sorte de retour sous l’arbre à palabre dont les vertus sont immenses, pourvu que celui-ci soit bien géré pour ne pas prendre des allures de tribunal... Ce dialogue franc et sincère, tout sauf stratégique mais plutôt coopératif, pourrait aider à remettre certaines situations à plat et à redéfinir les bases d’un véritable vivre-ensemble.
    Cela dit, mais je pourrais me tromper, il semble que le Burkina soit en train de faire les frais d’une insurrection (octobre 2014) que certains citoyens ont du mal à dépasser. Un problème de dépassement !!! Ainsi, curieusement, encore trop de gens se sentent propriétaires de l’insurrection au point de se croire investis du pouvoir de régler des comptes envers et contre les lois de la République. C’est dangereux !!! Si dangereux que tout le pays se surprend aujourd’hui, d’un coeur meurtri, à observer combien le civisme et la citoyenneté responsable ont déserté le forum.
    Allons dire tout simplement que le Burkina commence à faire peur et gare au spectre de l’état de nature (Th. Hobbes)...et c’est donc le moment pour les élus de se rendre à l’évidence que la démocratie a beau être le meilleur des régimes, elle est par essence le plus exigeant de tous en termes d’exercice de l’autorité, de gestion des libertés individuelles et collectives et de maintien de l’ordre public. L’anarchie n’est souvent pas loin... alors d’aucuns diront pudiquement qu’il faudrait administrer les choses avec une main de fer dans un gant de velours. S’y ajoute pour les gouvernants, le défi de l’équité et de l’accès de tous à un minimum de services de base si l’on sait qu’il y a toujours quelque chose de redoutable et d’imprévisible dans la volte-face des peuples, même les plus conciliants. Ce n’est donc que pro-action et prévention que de plaider pour que l’on mette un point d’honneur à traiter en amont les malaises croissants et les appels à plus de justice sociale et de solidarité. Mais attention et sachons raison garder par rapport à une certaine conception de la justice sociale qui a tendance à jeter l’anathème sur tout ce qui sent la prospérité ou à prendre pour cible la fortune d’honnêtes citoyens qui doivent leur standing social à de longues années de labeur et de sacrifices. C’est un principe de la Création que tous les doigts ne soient pas égaux ! Alors, là également, il faut un peu de pédagogie et beaucoup de communication sociale pour enseigner et faire intégrer dans les mentalités que la pauvreté des uns ou le chômage de tel n’a parfois aucun lien avec la richesse de l’autre. Prendre prétexte d’incidents malheureux pour régler des comptes à des citoyens nantis est contre-nature et chacun doit travailler à tuer en lui un tel réflexe aussi mesquin que nocif pour le vivre-ensemble. Ce qui est vrai mais qui du reste requiert un effort de discernement, est qu’il y a un risque à laisser pourrir les situations flagrantes d’injustice sociale qui finissent souvent par donner du grain à moudre aux pyromanes et à alimenter la violence politique. Qu’à Dieu ne plaise !!!
    Au moment où l’on s’évertue à rechercher les causes du mal, il est bon de s’attarder sur cette réalité basique selon laquelle la démocratie n’a pas d’avenir si les citoyens ne sont pas formés et s’ils n’ont pas de compétences citoyennes. Il n’y a rien de plus permissif qu’un citoyen peu ou pas éduqué aux valeurs de la République. C’est dire combien le défi est colossal et urgentissime quitte à ce que le pouvoir y perde en popularité mais qu’en échange, le pays redevienne plus rassurant pour tous et retrouve les standards d’une vie démocratique normale !!! Car, entre autres critères, la démocratie, la vraie, se reconnait à la qualité éthique du rapport humain dans l’espace public ; lequel devrait être le plus policé, le plus convivial et le plus fraternel possible. En famille et à l’école et même via les médias, apprenons à nos enfants à commercer avec l’autre, à développer le culte de l’altérité, à prendre du plaisir et à communier à la réussite du voisin et à semer partout les graines de l’amour...
    Au secours donc leaders religieux et responsables coutumiers !! C’est le moment d’agir et de prendre les devants dans ce qu’il conviendrait d’appeler une vaste campagne nationale de sensibilisation au civisme (routier, scolaire, professionnel). Pas de répit à vous aussi enseignants de tous ordres pour sauver ce qui doit l’être dans un contexte où chacun se désole et s’inquiète de lendemains aux mains d’une jeunesse ou d’une génération qui n’a pas d’’égard pour les aînés ; une jeunesse plutôt belliqueuse, prête à en découdre en pleine rue pour un rien avec le premier protagoniste ; une jeunesse qui n’a que faire des feux tricolores ; une jeunesse, et c’est le comble, qui ignore que c’est un sacrilège que de banaliser la nudité de la femme en public.
    Manifestement, l’essentiel se jouera sur le front de la restauration des VALEURS, du dialogue, de l’intercompréhension et de l’éducation citoyenne et patriotique. Puisse Dieu bénir le Burkina Faso et combler de Sagesse et de Lumière les dirigeants du pays !!!
    AJL

  • Le 27 mai 2017 à 20:38, par Dedegueba SANON En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Hum ! Hum ! Hum !, qu’il a changé le Koro ? Je me souviens qu’il m’avait presque traité d’hérétique, lorsque j’avais exprimé des réserves sur la capacité de Roch, a contenir ses deux compagnons. C’est une question de personnalités et d’envergure politique.
    Cela dit, pour l’essentiel je suis d’accord avec le Koro.La gouvernance actuelle est une sorte de prolongement du pouvoir défunt. Le pays va mal, et les politiciens nous enfument avec du bla bla bla.Les habitudes ont la vie dure. Le vrai changement ne viendra que lorsque le peuple ne votera plus quelqu’un pour son fric, son ethnie, sa région , sa religion, sa beauté ou sa popularité. Ce jour là est encore loin, sans doute nos arrières petits enfants verront ce jour.Notre génération est "zappée" pour une vraie démocratie.

  • Le 28 mai 2017 à 08:14, par TINDANO En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    C’est une lettre intéressante. il est évident que l’une des alternatives qui nous restent pour ne pas sombrer est d’organiser des assises nationales. Et la question de la fonction publique doit figurer en bonne place.
    Par ailleurs, le kôrô avait promis traiter la question de l’éducation. C’est le moment et on attend impatiemment cette prise de parole sur l’école burkinabè. Je suis enseignant. J’ai presque trois décennies dans l’enseignement mais c’est la première fois que je vois le MENA géré d’une manière plus qu’approximative. C’est très très grave mais j’ai l’impression que le ministre lui-même ne mesure pas la gravité de la situation. Le système éducatif burkinabè a reculer d’au moins 10 ans. Que disent les indicateurs ? Le président ROCH sait-il ce qui se passe ? Les services de renseignements disent-ils franchement au pouvoir ce qui se passe dans le secteur de l’éducation ?

  • Le 28 mai 2017 à 17:45, par Ka En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    A l’internaute Yako : Depuis le 31 Octobre 2014 le Burkina est devenu un état de droit, et on n’ôte pas la vie d’un être humain que Dieu a offert gratuitement et sans condition. Pendant plus de 27 ans, vous aviez avec votre RSP rendu le Burkina un Far West, en tuant qui voulez, là où vous voulez : Rappelle-toi de Dabo Boukary, le valeureux Norbert Zongo et ses Compagnons que vous aviez canardé sans raison et bruler dans sa voiture, Henri Zongo, Jean-Baptiste Lingani, David Ouédraogo, Clément Ouédraogo, les centaines de militaires au camp de Koudougou, Kinda l’hôtelier à Abidjan, nos enfants à leur insurrection en 2014 et au coup d’état à la maternelle de Gilbert Diendéré, sans oublié le juge NEBIE. Non ! Quoi qu’a commis le diviseur Salif Diallo, il ne mérite pas qu’on ôte sa vie que Dieu lui a offerte comme toi et moi. Ce qu’il mérite, c’est la MACO comme votre Gilbert Diendéré. Il faut mettre dans ton petite crane de poulet et de manipulateur, que la jeunesse Burkinabé, l’avenir du Burkina du 21e siècle, leur siècle, a dit que rien ne sera plus comme avant au pays des hommes intègres. Tuer qui on veut, là où on veut dans l’impunité est résolu. Qu’il pleuve ou qu’il neige, le diviseur pour régner sans partage qui est Salif Diallo aura le même sort que ceux dont il fabrique pour diviser et humilier à sa guise, comme Blaise Compaoré et aujourd’hui Roch Kaboré, l’agneau choisi pour le prochain sacrifice : le peuple le sait parfaitement avec les sorties sans réfléchir du diable Salif Diallo.

  • Le 28 mai 2017 à 19:21, par en verité je vous le dis En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    Pendant que des gens proposent des solutions pour sortir le pays du chaos d’autres trouvent la une tribune pour découdre avec leurs adversaires.
    Mr Ka ouaga est un petit village renseigne toi et va prendre Salifou pour l’amener à la MACO on verra si le pays ira mieux
    S’il arrive à manipuler certaines personnes pour assouvir ses propres besognes ne penses tu pas que les responsabilités sont partagés entre lui et ceux qui acceptent.
    comment amener ces gens a prendre conscience de leurs actes au lieu de fustiger à chaque fois le PAN.A cet rythme tu le qualifies comme un super man alors que tout le monde sait que pour qu’il ait un super il faut un faible.Arrête un seul individu ne peut constituer le malheur de tout le Burkina s’il n’y a pas de complices.RMCK sait qu’il ya beaucoup à faire que son inaction sera sanctionné tôt ou tard.

    • Le 29 mai 2017 à 15:07, par Ka En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

      Ma critique fondée est de dire a Yako, ’’’qu’on ne prie pas Dieu pour ôter la vie de son prochain.’’’ Je confirme : Pour pouvoir manipuler et utiliser un ami ou un proche, il faut qu’il ait tout d’abords des approches. Salif Diallo avec ceux qui se sont fait avoir par lui, commencent par être une bonne équipe, et je lui confirme a 100%. Je te demande de relire la critique de l’internaute Yako. Ce sont des genres de critiques de Yako qui deviennent des réalités, et aide au développement de l’incivisme dans notre pays.

  • Le 29 mai 2017 à 17:37, par Ka En réponse à : 2ème lettre de Kôrô Yamyélé au Président Roch KABORÉ

    ’’’A’’’ l’intervenant 24 Par en vérité : Ma critique fondée est de dire à Yako, qu’on ne prie pas Dieu pour ôter la vie de son prochain. Je confirme : Pour pouvoir manipuler et utiliser un ami ou un proche, il faut qu’il ait tout d’abords des approches. Salif Diallo avec ceux qui se font avoir par lui commencent par être une bonne équipe, et je lui confirme à 100%. Je te demande de relire la critique de l’internaute Yako. Ce sont des genres de critiques qui deviennent des réalités, et aide au développement de l’incivisme dans notre pays.

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