En outre, la Société générale de banque du Burkina
(SGBB), l’employeur de M. Tiendrébéogo, vient de suspendre
son contrat de travail pour une durée de six mois, allant du 31
octobre 2003 au 30 avril 2004. Il pourrait, au terme de cette
période, perdre son emploi. Mais en attendant, la lettre de
suspension de contrat, datée du 1er décembre 2003, précise
que sa rémunération mensuelle et les autres avantages
connexes à son emploi sont aussi suspendus.

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Un cercueil volé à Gounghin

Décidément, le respect des morts est une chimère pour
certains individus. Pire, ils profitent de la tombée de la nuit pour
investir les cimetières afin de voler des pierres tombales, des
carreaux de sépulture et même des cercueils dans le but de les
revendre. Si seulement l’argent avait une odeur ! Tenez, en fin
novembre, un cercueil a été volé à Gounghin et retrouvé
quelques jours plus tard dans un autre quartier de
Ouagadougou. Mais les malfaiteurs avaient déjà pris la poudre
d’escampette avec les produits de la vente.

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Affaire Michel Congo : la SODIBO rompt le contrat de l’inculpé

La situation se complique pour Saïbou Ouédraogo, inculpé le
21 mai 2003, dans l’affaire Michel Congo. Son employeur,
BRAKINA-SODIBO, a rompu son contrat de travail le 20
novembre dernier. Détenu à la Maison d’arrêt et de correction de
Ouagadougou (MACO) depuis bientôt sept mois, l’inculpé ne
sait plus à quel saint se vouer. Les demandes de liberté
provisioire introduites par ses avocats auprès de la Justice ont
toutes été rejetées. M. Ouédraogo attend donc un éventuel
procès. Mais jusqu’à quand ? Sa famille doit en outre faire face
à de nouvelles charges sociales. L’épouse de l’inculpé a en effet
accouché, il y a quelques mois.

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Insécurité galopante dans la région de Kaya

Depuis quelques mois, les populations de la zone de Kaya
dans la province du Sanmatenga, vivent un véritable cauchemar.
Après une période d’accalmie, les bandits de grands chemins
sont de retour. Et ils frappent fort et même en pleine journée. Ils
auraient même réussi la prouesse de faire un braquage de
porte-à-porte dans un village. Dans un autre, c’est un baptême
qu’ils auraient interrompu pour accomplir leurs basses
besognes. Des citoyens sont régulièrement délestés de leurs
mobylettes sur les pistes en pleine journée. Certains d’entre eux
ont eu la chance de s’en tirer. D’autres sont simplement
expédiés dans l’au-délà enfer. Selon un agent de
l’administration publique dans la zone, parcourir la région à
mobylette est devenu un gros risque . Car ajoute-t-il, ces
bandits "sèment la terreur en toute impunité". C’est un véritable
cri de coeur qu’il lance aux autorités pour que des mesures
soient prises pour mettre fin au calvaire des populations.

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Voeux d’Ottawa

Depuis Ottawa, au Canada où elle vit, Marie-Rechtilde Guirma
nous a adressé les voeux ci-dessous, dans lesquels elle
souhaite qu’une parenté à plaisanterie soit instauré entre
Burkinabè et Ivoiriens.

" Ottawa, ce 8 décembre 2003
A l’occasion des fêtes de fin d’année qui se profilent à l’horizon
et à l’orée de l’année 2004, j’ai le plaisir de vous présenter mes
meilleurs voeux de bonheur, de prospérité, de longue vie. Ces
voeux sont, certes traditionnels, mais ils viennent du fin fond de
mon coeur.
Permettez-moi de profiter de vos colonnes pour présenter à la
famille de la presse burkinabè, mes meilleurs voeux et mes
félicitations. Par elle, des voix accordées montent chaque jour
au créneau pour que lentement mais sûrement , "Le Pays des
hommes intègres" fraie sa voie, malgré le brouillard épais de
l’horizon du visage politique et s’achemine vers le juste et le
bien. En effet, le proverbe moaga ne dit-il pas : " Avant
d’accabler le scorpion, ne faudrait-il pas d’abord entretenir ta
case ! "...
Je voudrais également saluer l’illustre Madame Amoussa
Limata Koulibaly et lui présenter, à elle et à toute sa famille, mes
voeux de bonheur et de réussite. Que Dieu la bénisse pour son
action qui, certes est illégale dans sa forme au vu des lois qui
régissent la vie familiale et privée de nos communautés, mais
bien légitime quant à son fond et à sa démarche héroïque.
Pour ma contribution, je propose que la figure axiale de la
princesse Yennenga, ancêtre des Dagomba-Ragana-Mampursi,
branche du groupe " Akan" ( selon les travaux de la
sociologue-anthroprologue Madeleine Père), sous-groupe de la
grande famille "Niger-Congo" ( voire carte de l’IGB éd :1988) soit
restaurée comme l’a décrite le professeur Ki-Zerbo dans son
ouvrage : " Histoire de l’Afrique d’hier à demain" ) éd : Harmattan,
Paris 1978 P. 248), et que son effigie en épouse les formes et
les contours.
Puisse Dieu faire que notre " Déemba" national ivoirien, le
Législateur et l’Homme politique de mari de Limata Koulibaly,
saisisse le message à bras le corps. Qu’il l’aide à relever le défi
pour un meilleur devenir non seulement de nos deux pays mais
aussi de la sous-région.
Qu’il plaise encore à Dieu de nous faire voir ces jours
inaugurés par Amoussa Limata Koulibaly, bâtisseuse des
nations, petite-fille et arrière-petite-fille de " Guiguem Pol Yamb
Kangré, Yamb Wéogo N’diga loada, Yamb Kuilga N’diga Yuuda,
N’Yegued niig bi katr guusa à menga"
Que la parenté à plaisanterie soit à jamais instaurée entre le
Burkina et la Côte d’Ivoire et que vivent les manifestations
culturelles riches de leurs couleurs.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire, le Burkina, la sous-région ;
qu’il bénisse l’Afrique toute entière, et ses peuples et ses
Nations.
Enfin pour terminer, bonne fête du 8 décembre à toutes les
femmes catholiques du Burkina Faso. Votre Pagba-Naba Kan
n’ti Koabga, m’Yam kandibga."

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UEMOA : 2 milliards de F CFA pour le Burkina

Pour compenser les pertes douanières dues à la mise en
place du Tarif extérieur commun (TEC), l’Union économique et
monétaire ouest africaine (UEMOA) a recours à un système de
compensation pour les pays membres. A ce titre, le Burkina
Faso va engranger au titre de 2002 près de deux milliards de
francs F CFA. En 2001, cette compensation s’élevait à environ
900 millions de F CFA.

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Secteur 30 : elle poignarde son créancier dans le dos

Une jeune fille a poignardé un garçon dans le dos pour une
histoire de monnaie de 250 F CFA. La scène s’est passée au
secteur 30 de Ouaga, lorsque le jeune garçon qui détenait un
billet de 1000 F CFA, se proposait d’aller chercher la monnaie
afin d’honorer ses engagements. C’est en voulant enfourcher sa
mobylette que la jeune fille l’a poursuivi et enfoncé le couteau
dans son dos. Heureusement, il y a eu plus de peur que de mal.

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LNSP : les bailleurs sont là

Le Laboratoire national de santé public reçoit la visite d’experts
du Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.
Cet organisme finance une partie des activités du LNSP. Cette
visite n’a rien d’une routine. Les bailleurs veulent apprécier le
niveau de réalisation des chantiers qu’ils ont financés. Le LNSP
se veut un centre de référence en matière de contrôle sanitaire.
Il a été inauguré officiellement l’année dernière.

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Une femme agressée sur l’Avenue Yennenga

C’est une nuit blanche que cette dame a passée après avoir
été agressée le mercredi 10 décembre dernier aux environs de
20h 30 sur l’Avenue Yennenga. Elle circulait tranquillement sur
sa mobylette modèle P50 lorsque deux jeunes hommes , eux
aussi roulant sur une P50, lui ont arraché le sac qu’elle portait
en bandoulière. Surprise par la violence de l’acte des malfrats,
elle fut déséquilibrée et traînée sur le goudron. Une voiture qui
venait en toute vitesse derrière elle a même failli l’écraser.
Personne n’a pu venir à son secours, malgré ses SOS répétés.
C’est la catastrophe chez la victime car son sac contenait non
seulement de petits effets de femme, mais aussi son
téléphone portable cellulaire de marque motorola T191 ( n° 
d’abonnement 801280), une somme d’argent de 20 000 F CFA
et surtout ses papiers d’identification dont son passeport
burkinabè. Depuis donc deux 2 jours, larmes, douleurs
physiques dues aux blessures de la chute et crainte d’être à
nouveau violentée sont le lot quotidien de cette jeune dame.
Presque dans une impunité et une témérité totales, les bandits
viennent donc de frapper une fois de plus en pleine ville. Après
cette femme et toutes les autres victimes, à qui le tour
prochainement ? Question qui reste sans réponse mais qui
traduit la peur de tout Burkinabè d’être agressé à tout moment.

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Koupéla : première coupe d’un député

La coupe du député Blaise Lambert Kyélem sera lancée le 13
décembre à Koupéla. C’est la première fois qu’une coupe de
député se joue dans la capitale du Kouritenga. Le lancement
officiel sera présidé par Roch Marc Christian Kaboré sur le
terrain provincial. 18 équipes dont 8 départementales, 5 de
Koupéla et 5 autres de Pouytenga rivaliseront de savoir-faire
pour s’adjuger le tout premier trophée. Seul le département de
Dialgaye, pour des raisons techniques, ne sera pas au
rendez-vous ; Un règlement intérieur régira les compétitions pour
lesquelles les différentes équipes s’affairent.

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Accident de la circulation : de nombreux dégâts matériels

Un camion-remorque d’origine ghanéenne portant le numéro
d’immatriculation GT 8974 H a terminé sa course dans le grand
caniveau qui borde la route nationale Ouaga-Pô. Le drame s’est
produit le mercredi 10 décembre aux environs de 19h h tout
juste en face du square dédié aux cyclistes. On ne déplore
aucune perte en vies humaines. Par contre, le véhicule qui s’est
pratiquement encastré dans le caniveau a déversé une partie
de son chargement d’amande de karité. Pour l’instant, les
causes de cet accident sont inconnues. En tous les cas, les
personnes non averties se demandent comment ce véhicule
pourrait être extirpé de ce caniveau.

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Mort de Ahmadou Kourouma

Ahmadou Kourouma, le célèbre écrivain ivoirien auteur du
"Soleil des indépendances" et de bien d’autres romans
truculents est décédé hier jeudi, à Lyon, en France, à l’âge de 76
ans. Les Editions "Le seuil", qui le publient, ont annoncé la
triste nouvelle sans préciser de quoi est mort l’écrivain. Depuis
quelques mois, Ahmadou Kourouma, qui n’était pas en odeur
de sainteté avec le pouvoir ivoirien, vivait en Europe. Toute
l’oeuvre de Kourouma est une peinture des sociétés africaines
dans ce qu’elles ont de dramatique et d’ubuesque , le tout
raconté avec un humour très africain, puisé dans la sagesse
africaine.

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13 décembre : le programme du Collectif

Le Collectif des organisations démocratiques de masse et de
partis politiques s’active pour la commémoration du 5e
anniversaire du drame de Sapouy. Ce vendredi, il est prévu une
"Journée nationale de protestation" contre le blocage du dossier
Norbert Zongo.
A cette occasion, la direction du Collectif invite ses militants à
porter des brassards, foulards ou fanions noirs en signe de
deuil. Elle invite par ailleurs à observer un arrêt de travail de 10h
à 11h, et une minute de silence en hommage à Norbert Zongo,
ses compagnons et toutes les victimes de la violence en
politique. Un autre débrayage d’une heure est prévu à partir de
16h 30 mn. Place à des assemblées générales, en prélude aux
manifestations du 13 décembre. Demain, samedi, il est prévu à
9 h, un dépôt de gerbe de fleurs sur les tombes de Norbert
Zongo et de ses compagnons. A 14 h, aura lieu un
meeting-marche national en direction du Premier ministère. A
cet effet, un rassemblement aura lieu à partir de 13 h 30 mn à la
Place de la Nation.

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Jeux universitaires : la CEAO s’en félicite

La Confédération des étudiants de l’Afrique de l’ouest (CEAO)
se réjouit,ici, de l’organisation des jeux universitaires par le
Burkina.

"Les étudiants de l’Afrique de l’ouest, après un regard
rétrospectif sur les forces estudiantines dans les révolutions,
notamment progressistes de l’Afrique, ont saisi l’opportunité que
leur a offerte le 2e forum des étudiants de la sous-région ouest
africaine du 6 au 11 août 2003 à Ouagadougou pour hisser sur
les fonts baptismaux la Confédération des étudiants de l’Afrique
de l’Ouest (CEAO).
La Confédération des étudiants de l’Afrique de l’Ouest vient, par
la présente, féliciter le gouvernement burkinabè et en particulier
le chef de l’Etat, son excellence Monsieur Blaise Compaoré,
président du Faso, le comité d’organisation des WAUG et le
directeur général du CENOU, qui n’on ménagé aucun effort pour
soutenir l’intégration vue sous l’angle estudiantin.
Au regard des différentes interventions sur les WAUG, nous
notons avec satisfaction que l’organisation est dense et
sérieuse.
L’idée relative à l’intégration sous-régionale développée par les
différents dirigeants des pays de la CEDEAO doit être élargie à
la jeunesse sous le double plan politique et culturel afin qu’elle
puisse susciter une véritable intégration économique.
C’est dans cette optique qu’il faut situer le WAUG , une initiative
louable qui contribue à la consolidation des rapports entre les
étudiants de l’Afrique de l’Ouest.
A cet effet, la Confédération des étudiants de l’Afrique de l’ouest
demande à la communauté estudiantine burkinabè et au peuple
burkinabè :
 de réserver un accueil chaleureux aux étudiants de la
sous-région de ces 11e WAUG qui se déroulent du 10 au 21
décembre 2003 à Ouagadougou ;
 de créer des liens de fraternité et de solidarité entre les
étudiants des différents pays à travers le partage et l’échange
d’expériences.
Enfin, la CEAO, par cette occasion, souhaite la bienvenue et un
très bon séjour aux différentes délégations ouest africaines,
chez eux au Burkina Faso, le pays des Hommes intègres (...)".

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Les 10 ans de Radio Maria

C’est depuis le 12 décembre 1993 que nombre d’auditeurs sont
branchés sur la 91.6. C’est la fréquence de la radio de
l’Eglise-famille de Dieu à Ouagadougou, Radio Maria. Cette
dernière veut se souvenir de cette décennie d’activités et de
grâces en organisant une série de manifestations. Dès demain
samedi 13 décembre, une messe d’action de grâce sera dite à
10h 30 mn à la Cathédrale de Ouagadougou. Suivront un
"dassandaga" et une journée "portes ouvertes" dans la cour de
la cathédrale et à Radio Maria dans la cour de la Cathédrale de
l’Immaculée conception.

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Un jazz man américain à Ouaga

Dans le cadre de ses activités d’échanges culturels et
artistiques pour l’année 2003, le Centre culturel américain, en
collaboration avec le Centre national des arts du spectacle
présentent le grand musicien américain de Jazz, Mark
Applebaum et le groupe Veenem en concert le mercredi 17
décembre 2003 au CENASA à Ouagadougou. Mark Applebaum
est professeur de composition et de théorie à l’Université
Stanford. Prix d’entrée 500 F CFA et 1000 F CFA

BLOC-NOTES

* La cérémonie d’ouverture de la rencontre des ministres de la
Culture sur les droits d’auteurs aura lieu ce matin à 9h dans la
salle de conférences du ministère des Affaires étrangères. Elle
est placée sous la présidence du Premier ministre.

* Ce soir, à 16h 30 à l’Hôtel Indépendance de Ouagadougou, le
District 403 A de Lions Club international animera une
conférence de presse.

* La finale de la 7e édition de la Coupe du Moro-Naba se
disputera ce dimanche 14 décembre 2003 à 7 h sur le terrain
dudit Chef.

LE Pays