LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

<I>une lettre pour Laye</I> : Bénédictions papales pour Blaise

Publié le vendredi 27 mai 2005 à 07h55min

PARTAGER :                          

Cher Wambi, Je n’ose pas te demander pour lequel de cette pléiade de candidats tu voteras le 13 novembre 2005 pour présider aux destinées de notre cher Faso, mais je suis bien curieux de savoir si tu as pu t’inscrire sur les listes électorales. Si tu as pu le faire, bravo à toi cher cousin.

Car, ici en ville ce fut la croix et la bannière pour nombre de citoyens de pouvoir s’exécuter. Il y a certes eu un grand tapage médiatique autour de cette opération, mais il a manqué un petit quelque chose. Sais-tu seulement que la CENI et les concepteurs de spots ont omis de nous dire où est-ce qu’il fallait s’inscrire ?

J’espère bien que le jour "J" on n’aura pas à regretter une faible participation inhérente à ce manquement. Mais disons tout de suite que la pierre ne doit point être jetée à la seule CENI, car les partis politiques non plus n’ont pas su jouer leur partition.

Au lieu de prendre d’assaut monts et vallées pour inciter leurs militants à s’inscrire massivement, chacun a préféré se retrancher dans son petit coin, attendant impatiemment l’heure du partage du gâteau pour bondir. Et je ne t’apprends rien en disant que d’ici les échéances électorales, nous allons assister à des pirouettes politiques spectaculaires.

Déjà, cher cousin, on annonce une vague de démissions dans certains groupes parlementaires. Ainsi le député Boniface Zaongo qui avait abandonné le groupe "Justice & Démocratie" et la Convention panafricaine sankariste (CPS) de Nongma Ernest Ouédraogo pour le groupe ADF-RDA vient une fois encore de faire son baluchon pour atterrir au groupe de la Convention des forces républicaines (CFR).

Il en est de même cher cousin, pour le député Maurice Salvador Yaméogo du Rassemblement des démocrates du Faso (RDF) qui a fait ses adieux au groupe "Justice & Démocratie" pour la CFR. Le troisième élu à effectuer cette migration à la CFR s’appelle Stéphane Sanou du PAREN qui quitte lui aussi le groupe "Justice & Démocratie".

Mais à ce que l’on dit, cher cousin, il pourrait ne pas s’arrêter en si bon chemin car, ceux qui disent être dans le secret des dieux soutiennent que sa démission du PAREN de Laurent Bado ne serait qu’une question de jour. Vrai ou faux cher cousin ? L’avenir nous situera davantage sur ces remue-menages qui sentent l’odeur des élections de novembre 2005 et de février 2006.

Par les démissions, le Front des forces sociales (FFS) de Norbert Michel Tiendrébéogo n’en est pas non plus épargné.
J’apprends au moment même où je trace ces lignes, cher cousin, que Sy Cheriff qui aurait eu une prise de bec avec son président a préféré prendre ses distances vis-à-vis du parti par lettre rédigée le 23 mai dernier.

Comment en est-on arrivé là ? Il me revient seulement que des médiateurs auraient entrepris de travailler à ce que chacun des protagonistes mette de l’eau dans son vin afin que les morceaux soient ressoudés. Car de fractures, l’opposition n’en a pas du tout besoin à la veille des joutes électorales.

Ce n’est pas Honoré Yonli qui dira le contraire, lui qui vient de mettre sur orbite le Mouvement démocratique de soutien à l’opposition (MDSO) dont le baptême de feu se fera ce samedi 28 mai 2005 à partir de 10h à l’Espace rencontres sis au secteur 23 de Ouagadougou, à l’est du stade olympique Naaba Baongho.


Bien heureux, Blaise Compaoré l’est à l’évidence. Adoubé en effet depuis le début de l’année par ses amis qui réclament sa candidature à la présidentielle 2005, il vient de recevoir la bénédiction de Benoît XVI, le tout nouveau pape, qui le recevait au Vatican à l’issue de la conférence de la FAO tenue à Rome. C’est dans son nouvel avion, un Boeing 727 frappé des couleurs nationales burkinabè, que l’enfant terrible de Ziniaré a effectué ce voyage. Notre ami le guide aurait-il fait encore parler sa bourse ? Vas-y le savoir cher cousin.


Te rappelles-tu, cher cousin, il y a deux ans jour pour jour, le grand marché de Ouagadougou, Rood-Woko, était la proie des flammes. Depuis ses portes sont restées closes mettant au ralenti les activités de nombre d’acteurs de la zone commerciale.

A ce qu’on dit, les travaux de réhabilitation pourraient commencer en janvier 2006. En tout cas, Simon Compaoré, l’édile de la capitale, qui s’exprimait au petit écran en a donné l’assurance. Mais en attendant, les commerçants sont toujours anxieux.

A l’occasion de ce triste anniversaire, tous ceux affiliés au SYNAPETCOM/CNTB, à l’OSPCO/ONSL et à l’USPCK/ONSL se retrouveront ce vendredi 27 mai 2005 à partir de 16h en assemblée générale d’information à la Bourse du travail.

L’ordre du jour portera évidemment sur le compte rendu de la rencontre gouvernement/syndicats du 20 mai 2005 sur la réhabilitation de Rood-Woko.


Cher Wambi, à l’heure où nombre de pays africains traversent de graves crises, il est des institutions qui se refusent à verser dans le pessimisme.

Sont de celles-là, le National democratic institute (NDI), qui a initié un symposium devant regrouper nos anciens chefs d’Etat du 5 au 8 juin à Bamako, au Mali, pour discuter des défis politiques et économiques en Afrique, et partager leurs expériences en matière d’initiatives humanitaires et de démocratisation à travers le continent.

L’objectif de cette initiative, selon l’organisateur, est double : d’une part, encourager les anciens chefs d’Etat démocratiques à poursuivre leur participation constructive aux efforts de démocratisation sur le continent ; d’autre part, offrir un forum leur permettant de partager leurs expériences en matière d’initiatives relatives à la démocratisation et aux autres défis qu’ils ont entrepris après avoir quitté leurs fonctions.

Et à ce jour, ils sont vingt anciens chefs d’Etat qui ont déjà confirmé leur participation, à savoir :

- Nicéphore Soglo du Bénin ;
- Ketumile Masire du Botswana ;
- Antonio Mascarenhas Monteiro du Cap-Vert ;
- Aristides Maria Pereira du Cap-Vert ;
- Daouda Kairaba Jawara de Gambie ;
- Jerry John Rawlings du Ghana ;
- Malam Bacai Sanha de Guinée-Bissau ;
- Amos Sawyer du Liberia ;
- Albert Zafy de Madagascar ;
- Karl Auguste Offmann de l’Ile Maurice ;
- Mahamane Ousmane du Niger ;
- Al Haji Shehu Shagari du Nigeria ;
- Abdulsalami Abubakar du Nigeria ;
- Yakubu Gowon du Nigeria ;
- Manuel Pinto Da Costa de Sao Tome et Principe ;
- Miguel Trovoada de Sao Tome et Principe ;
- Ali Hassan Mwimyi de Tanzanie ;
- Joaquim Chissano du Mozambique ;
- Sam Nujoma de Namibie ;
- Kenneth Kaunda de Zambie.

Ainsi que tu l’auras remarqué cher cousin, aucun ancien chef d’Etat burkinabè n’y figure. Pourtant ils sont bien là et en forme, du général Aboubacar Sangoulé Lamizana qui a été balloté en 1978, au médecin-commandant Jean-Baptiste Ouédraogo, en passant par le colonel Saye Zerbo. Pourquoi une telle absence remarquable pour un aussi important symposium qui se tient même à nos portes ?

Il semble qu’il y ait des critères qui m’échappent. Mais en attendant de savoir le pourquoi, je dois te dire que les illustres participants aborderont des questions relatives à la sécurité, la gestion des conflits, le développement économique, les défis de santé affectant l’Afrique, les élections, la bonne gouvernance, les Parlements et la société civile.


Revenons chez nous, cher cousin, pour dire que le conclave des historiens du Burkina Faso qui a eu lieu du 19 au 21 mai 2005 à Bobo-Dioulasso a décidé de la création de l’Association des historiens du Burkina Faso (AHB). Son bureau, présidé par le Dr Moussa Willi Batenga (actuellement directeur adjoint de l’UFR-SH), est un savant mélange d’historiens venant du département d’histoire et archéologie de l’université de Ouagadougou, du Centre national de recherche scientifique et technique (CNRST), des encadreurs pédagogiques (inspecteurs) et des centres privés de recherches (tel le CAD).

Le professeur Joseph Ki-Zerbo a été désigné président d’honneur. Le bureau a aussi désigné trois vieux de la vieille comme conseillers. Il s’agit du Pr Jean-Baptiste Kiéthéga et des Docteurs Georges Madiéga et Hamidou Diallo.

A la fin des travaux, les historiens ont adopté trois motions de remerciements (au parrain Thomas Sanon, président du CES, aux bailleurs de fonds et à la commune de Bobo-Dioulasso), trois résolutions (sur la nécessité de produire des émissions et des articles de vulgarisation sur l’histoire du Burkina Faso), quatre motions de recommandations et une autre de condamnation. Cette dernière fera certainement beaucoup de bruits les jours à venir, pour la simple raison qu’elle dénonce l’utilisation du manuel d’histoire intitulé « Histoire CMI » dans les écoles primaires du Burkina.

Mais que reproche-t-on à cet ouvrage ?
- Certaines dates (le début de la préhistoire, la fin de l’antiquité, la naissance de l’empire du Ghana) sont incorrectes ;
- Certaines affirmations semblent erronées : ex : « au Burkina Faso, nous connaissons notre histoire », « le plus ancien des empires noirs connus est l’empire du Ghana », « lorsqu’il (le fils de naba Zoungrana) devint le roi de Tenkodogo), il avait déjà constitué le royaume de Ouagadougou »,
- Sur une des cartes, les localités ne sont pas à leur place et la légende est incomplète.

- Les orthographes de noms de lieux, de personnes et d’ethnies sont écorchées. Exemple : Passéré (pour Pacéré), Isars (pour Izard), Moogho (pour Moogo), etc.
- La photo de couverture même pose problème. On pourrait la remplacer par une photo de scène de gravures rupestres du Burkina Faso puisque ça existe.
- Enfin pourquoi n’y a-t-il pas de date de publication sur l’ouvrage ?


Cher cousin, en t’annonçant dans ma dernière lettre la démission de Mme Martine Yabré de l’UNDD et de son adhésion pleine et entière au collectif "Devenons citoyens" (C.DE.C.) qu’elle dirige par ailleurs, j’indexais, entre autres, l’ombre de Maurice Salvador Yaméogo derrière cette dernière trouvaille.

Cela m’a valu le droit de réponse que je t’invite à lire ci-après : "Nous venons à vous par cette lettre pour contredire les propos tenus sur le collectif « Devenons Citoyens » (CDEC) dans l’article relatif à la démission de Mme Yabré Martine, ex- trésorière adjointe de l’UNDD et actuellement coordonnatrice du CDEC. (voir une lettre pour Laye du vendredi 20 mai 2005, l’Observateur paalga N° 6395.)

En effet, l’article en question a fait étalage d’un certain nombre de faits qui sont tous faux sur toute la ligne, à nos yeux. Premièrement, il est dit que le CDEC aurait pour géniteur Salvador Yaméogo, président du Rassemblement des démocrates du Faso (RDF). Deuxièmement, il est également stipulé que le CDEC serait une réplique du Collectif de défense de la Constitution (CODECO) ; pour ce dernier point, même si l’auteur utilise la forme interrogative au départ, dans la suite et la chute de l’article, cela a pris l’air d’une affirmation en ces termes : « comme tu peux le constater, cher cousin, le duel politique que les héritiers de feu le président Maurice Yaméogo ont engagé s’invite sur tous les terrains ».

Afin de lever toute équivoque sur l’existence de notre collectif, Monsieur le directeur, nous tenons à faire les mises au point suivantes : Primo, le CDEC ignore tout du duel politique qui opposerait les héritiers de feu le président Maurice Yaméogo. Secondo, le CDEC est une organisation de la société civile responsable et autonome tournée vers la quête des intérêts collectifs. Il n’est pour ce faire l’initiative d’aucun homme politique ou parti politique, ne reçoit ni conseils, ni le moindre kopeck de qui que ce soit aussi Yaméogo Salvador serait-il.

Tiertio, le CDEC n’est pas et ne peut être d’aucune manière une réplique du CODECO, car le CDEC suit une ligne de conduite qui est de participer au débat démocratique de façon citoyenne, impartiale et neutre au profit de tous les citoyennes et citoyens burkinabè sans tenir compte des affinités et appartenances sociales ou politiques.

C’est pourquoi, notre collectif n’entend pas recevoir des ordres, ni soutiens de quelque nature que ce soit d’un parti politique ou d’un leader politique pour en défendre les intérêts particuliers.

Quartio, l’œuvre d’activisme politique partisan qui fait florès par ces temps qui courent et dans laquelle se sont investies bon nombre d’organisations, le CDEC s’en démarque. En conséquence, si de réplique il doit être question, il serait judicieux de plutôt voir ailleurs sur la scène politique afin de ne pas comparer et confondre celles-ci avec le CDEC qui se consacre au bien de la totalité des citoyennes et citoyens burkinabè sans exclusive.

Dans l’espoir que vous voudrez bien faire prendre toutes les dispositions pour la publication de ce droit de réponse, nous vous prions, monsieur le directeur de publication, d’agréer l’expression de notre déférente considération."

Pour le Comité exécutif

Le Secrétaire général

Lookmann M. Sawadogo

Et bien, cher cousin, qui mieux que Mme Martine Yabré pouvait répondre à mes interrogations et à mes appréhensions ? Bref, quand la rivière se sera asséchée on saura bien ce que cachaient ses eaux.


En attendant, approchons-nous de Tipoko l’Intrigante pour voir ce que contient cette semaine son carnet secret :

- En 2005, la Marche mondiale des femmes (MMF) célèbre son 5e anniversaire. A cet effet, une charte mondiale des femmes pour l’humanité a été rédigée et adoptée lors de la 5e assemblée générale de la MMF en décembre 2004 à Kigali au Rwanda. Pour faire connaître cette charte, plusieurs actions sont prévues tant au niveau international que national. Au niveau international, une marche relais dont le lancement a eu lieu le 8 mars 2005 au Brésil traversera cinquante pays du monde et finira son parcours à Ouagadougou au Burkina Faso le 17 octobre 2005.

Au niveau national, une caravane nationale pour l’appropriation de cette charte fera le tour de notre pays en s’arrêtant dans chaque chef-lieu de région où plusieurs activités seront menées. Parmi elles, on peut citer des forums débats, des théâtres forum, du cyclisme féminin etc. Au Burkina, la caravane a déjà traversé les villes suivantes : Ouagadougou, Ziniaré, Kaya, Dori, Djibo, Titao, Ouahigouya, Tiembara, Tougan, Gassan, Dédougou, Ténado, Koudougou, Boromo, Houndé, Bobo-Dioulasso, Banfora, Gaoua, Diébougou, Dano, Léo, Pô, Manga, Tenkodogo, Koupéla.

- Enfin l’affaire ministère public contre les nommés Nikièma Hyacinthe et autres passera devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou statuant en matière correctionnelle le 30 mai 2005 à 15 h 00. En rappel, c’est cette même affaire qui, il y a une année, a mis le chef des programmes de la télévision privée SMTV, Christian Boglo, dans une frayeur indescriptible. Que s’est-il réellement passé dans la nuit du 28 mai 2004 avec les occupants de la Mercedes blanche immatriculée 11 HH 4877 BF ? La balle est dans le camp de la justice.

- Voilà plus d’un trimestre que dans la perspective de la présidentielle 2005, il est organisé un peu partout au Burkina des manifestations de soutien à la candidature de Blaise Compaoré. Est-ce vraiment le sens réel de ces actions ?
En tout cas, à l’heure actuelle, aucun observateur de la scène politique ne doute encore de la probabilité de la candidature de « l’enfant terrible de Ziniaré » après que son parti, le CDP, a mis en place son état-major de la campagne électorale.

Même le CODECO, qui s’opposait à cela, l’a si bien compris qu’il a changé son fusil d’épaule. En fait, il faut être peut-être dupe pour ne pas savoir que derrière ces mouvements, au lieu de ce qui se dit officiellement, se cache une précampagne présidentielle.

Cependant, si les associations favorables à la candidature de Blaise Compaoré ont réussi leur show, leurs manifestations ont permis de mettre à nue les rivalités internes au parti majoritaire dans certains endroits. C’est le cas du Passoré et du Zondoma. Dans le Zondoma les activistes du CDP en sont venus même aux mains. Ce ne sont certainement pas les seules provinces où la cohésion manque au sein des militants du parti au pouvoir. En effet, le Sanmatenga s’est aussi négativement illustré entre-temps, mais les bonzes du CDP de cette province semblent avoir enterrer la hache de guerre.

Ils l’auraient récemment démontré, à la faveur d’une marche meeting conjointement organisée le 22 mai dernier par l’Action des jeunes pour la candidature de Blaise Compaoré de Salif Kaboré et les ABC de Salif Dolbzanga et parrainée par le député Yolande Compaoré. La preuve, l’évènement a connu la participation de plusieurs chefs coutumiers dont le Naaba Tissé de Louda, le Naaba Koanga de Sanmatenga et le Naaba Sinbdo de Riguinla.

Cette manifestation coorganisée par les deux structures, qui n’était pas placée sous le signe de l’unité, a d’ailleurs été qualifiée par la marraine d’invite de tous les fils militants CDP de la province à cultiver l’harmonie. Espérons que tout le monde œuvrera dans ce sens.

- La finale de la "Coupe de la solidarité", 3e édition, lancée par le préfet du département de Laye, se jouera ce samedi 28 mai 2005 à partir de 15 h 30 à Laye. Elle est placée sous le haut patronnage du haut-commissaire du Kourwéogo et sous le parrainage de M. Alphonse Zongo.

- En marge de son 10e anniversaire, la Caisse populaire de Dapoya tient sa 10e assemblée générale le 28 mai 2005 à son siège à partir de 8h 00.

- Tous les anciens élèves, les parents d’élèves, les enseignants et les sympathisants de l’école de Zaghtouli, sont conviés à une assemblée générale le dimanche 29 mai 2005 à partir de 10 h 00 à l’école de Zaghtouli. L’ordre du jour porte sur l’organisation du cinquantième anniversaire de ladite école. Présence de tous souhaitée.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé.

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées