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Coopération Burkina Faso-Allemagne : Le Projet « Fonds Enfants » renforce les capacités des acteurs de la région de l’Est

Publié le lundi 21 novembre 2016 à 18h26min

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Coopération Burkina Faso-Allemagne : Le Projet « Fonds Enfants »  renforce les capacités des acteurs de la région de l’Est

Le projet « Fonds de lutte contre la traite et les autres pires formes de travail des enfants » a organisé les 15 et 16 novembre 2016, à Fada N’gourma, un atelier d’information et sensibilisation des acteurs locaux sur la prise en compte du social dans les politiques de développement des collectivités territoriales.

L’atelier a été présidé par le haut-commissaire du Gourma représentant le gouverneur de la région de l’Est, en présence du premier adjoint au maire de la ville de Fada, du coordonnateur du Fonds Enfants. Durant deux jours, 15 et 16 novembre 2016, les élus locaux se sont imprégnés des missions et des actions en cours du projet Fonds enfants dans la région. Le projet a vu le jour en 2005 dans le cadre de la coopération au développement entre l’Allemagne et le Burkina Faso. « Il intervient dans le financement des activités entrant le cadre de la promotion et de la protection des droits de l’enfant en particulier la lutte contre la traite et les autres pires forme de travail des enfants ». Après trois phases (avril 2005 mars 2007 ; avril 2007 mars 2010 ; avril 2010 juin 2014 dont les résultats ont été la coopération allemande a accepté allouer un nouvel apport financier pour une quatrième phase de trois ans juillet 2014 juin 2017. Pour cette phase, le budget alloué par la coopération allemande est de 8,5 milliards d’euros soit environ 5,5 milliards de francs cfa pour le financement des initiatives visant à lutter contre la traite et les autres pires formes de travail des enfants.
Il s’exécute dans le contexte de la décentralisation à travers les collectivités territoriales dans les régions de l’Est, du Sud-Ouest et une partie du centre Est. A ce titre, le projet appuie les initiatives des communes et de l’état dans la prévention et la réinsertion socioéconomique des orphelins et enfants vulnérables dans les domaines suivants : l’information et communication pour un changement de comportement en matière de droits des enfants, l’appui à la scolarisation à travers les bourses d’études pour les orphelins et enfants vulnérables ainsi que les cantines au primaire, l’appui à la formation professionnelle pour les jeunes, l’appui aux activités génératrices des femmes vulnérables pour améliorer les conditions de vie des familles pauvres, l’appui institutionnel aux structures en charge de la lutte contre la traite des enfants. A ce jour, les 27 communes de la région de l’Est bénéficient des appuis multiformes du projet fonds enfants pour un portefeuille financier cumulé, évalué à environ 3,6 milliards de francs cfa depuis la phase 1. Pour Seone Hamidou, coordonnateur du projet Fonds enfants, le projet fonds enfants est un fond qui se veut être un instrument d’appui de la politique nationale en matière de lutte contre la traite et autre pire forme de travail des enfants, c’est à ce titre que nous accompagnons la vision du gouvernement en matière de lutte contre la traite et les autres pires formes de travail.
Pour mener à bien nos activités ,il était bien que nous rencontrions les maires qui viennent de s’installer, afin de pouvoir travailler ensemble pour une mise à niveau. Pour voir aussi qui fait quoi comment et quand avec ses maires. Nous avons également échangé sur les services de proximités et service sociaux communaux qui vont jouer un rôle clé car nous voulons que le social soit au cœur du dispositif du développement. Dans le PNDES, le social occupe une place importante de la vision du gouvernement c’est pour cela que nous voulons opérationnaliser les services sociaux au niveau de chaque commune qui d’ailleurs est l’initiative de « yako » qui veut chaque commune soit dotée d’un service social communal. Nous avons discuté des préalables avec les communes pour voir ensemble comment opérationnaliser ses communes. Mon sentiment est que nous nous sommes bien compris et qu’aujourd’hui ils s’approprient le concept du service social communal .Il y a un besoin qui est réel et nous en tant instrument financier, nous devrons nous engagé à accompagner ses communes. Nous avons déjà construit et équipé vingt services sociaux communaux. Nous allons continuer de sens car le social dois rapprocher des communautés de base.

Ismael Sana
Lefaso.net

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