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BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

Publié le dimanche 9 octobre 2016 à 01h06min

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BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

On croirait d’entrée de jeu, que se plaindre d’un pouvoir qui n’a même pas un an d’exercice, c’est tomber dans le piège de « l’oppositionisme ». Nous sommes de ceux qui se sont toujours refusés de juger l’action d’un gouvernement à peine installé. Mais nous croyons que si l’inertie manifeste dont fait preuve cette équipe gouvernementale n’aurait pu nous émouvoir outre mesure, son agitation à l’étranger, signe d’un amateurisme notoire, oblige une sortie du citoyen que nous sommes.

Comme si parce que l’on est journaliste, il faut communiquer à tout bout de champ, même avec le faux et le ridicule. La diplomatie burkinabé fait écrire sciemment à « Jeune Afrique » ceci : « Kaboré invité par le Pape François pour parler de son pays, exemple de tolérance religieuse ». On sait que selon les principes de la diplomatie vaticane, le Pape n’invite jamais. Et tous les chefs d’État qui vont et viennent au Vatican introduisent d’eux-mêmes la demande, mais pas de l’initiative du Saint-Siège. Mais là n’est même pas le problème.

Que veut-on nous faire croire, monsieur le Premier Ministre ? Que le Président Kaboré n’est pas sensible aux plaintes persistantes et parfois justifiées de ses compatriotes quant à l’inertie du gouvernement, ou qu’il n’en est même pas au courant ? Que la recherche de solutions idoines à toutes ces récriminations ne l’empêche pas de dormir pour qu’il fasse du dialogue religieux la marque déposée du Burkina ? La coexistence religieuse pacifique est-elle en passe d’être l’image de marque que nous voulons vendre à l’international ? Nous voudrions savoir ce que cela rapporterait à un pays dont le véritable problème repose sur la précarité de son tissu économique. Peut-être attirer les investisseurs ; mais qu’a-t-on vu depuis lors ?

Au demeurant, nous pensons que le gouvernement Thiéba devait avoir une double lecture de ce rapport de « International crisis group » sur le Burkina de l’ère Kaboré, du point de vue de son mobile et de ses conclusions. Cela vaut également pour l’action de ces groupes dits ONG internationales de défense des droits de l’homme. De mémoire d’homme, nous n’avons jamais entendu ou enregistré une plainte fondée sur la religion au sujet d’une quelconque exclusion. Cette ONG a servi de tribune à une telle fin. Attendons de voir si elle ne va pas entretenir et attiser une haine sur cette fibre. Si l’autocratie de Blaise, la gabegie des dirigeants de la transition, l’idiotie du coup d’État maté (et non manqué), n’ont pas pu mettre à terre le Burkina, nous craignons fort que le débat religieux n’y parvienne. Ne banalisons pas ce fait car, ailleurs c’est ainsi que l’on a entretenu les mobiles de guerre.

Si c’est dans ce sens que le gouvernement agit à l’international, il devra fournir plus d’efforts pour convaincre que la solution se trouve à l’international et pire au Vatican, si l’on en croit les conclusions dudit rapport. Mais puisque les écritures saintes nous enseignent que « Dieu écrit droit sur des lignes courbes » espérons que le Vatican saura en faire autant : parler de la grogne sociale au lieu d’une quelconque exemplarité supposée.

S’il y a encore un chef de gouvernement, nous pensons qu’il lui faut écouter les populations. Ces plaintes ne sont pas des jérémiades, prêtez y attention et vous verrez que l’on peut bel et bien structurer une action gouvernementale autour de celles-ci. Nous vous paraitrons sévère, loin s’en faut, le réalisme nous y oblige. Dans la situation actuelle du pays, toute action gouvernementale devrait comporter une puissance de soulagement des peines des populations, mais il nous semble que ce n’est pas le cas. Nous en voulons pour preuve les multiples tournées du ministre de l’agriculture dans les champs choisis de quelques rarissimes entrepreneurs agricoles, celles du premier ministre pour expliquer le Plan national de développement économique et social (PNDES) dans toutes les régions alors qu’il existe des Directeurs régionaux de l’économie et de la planification (DREP) qui ont été associés sur toute la ligne, au processus d’élaboration du PNDES.

Au rang de ces sorties de prestige, souffrez que l’on classe le voyage du Chef de l’État au Vatican, quoique pouvant être justifiée au regard des réalisations de l’Église Catholique au Burkina. Mais ce déplacement pourrait être vidé de son sens par le tapage médiatique maladroit du chef de la diplomatie. Blaise et son équipe n’en faisaient-ils pas autant !

Monsieur le Premier ministre, n’allez pas méprendre les plaintes des populations ; elles sont simples et têtues. Ce sont les cris de ces travailleurs qui demandent à juste titre de meilleures conditions de vie et de travail. Ce sont ceux des populations périurbaines et rurales qui manquent cruellement de service d’hygiène, d’assainissement et d’eau potable. Ce sont ces mères dont les nouveau-nés meurent du paludisme, de ces femmes enceintes incertaines de s’en sortir la vie sauve, de ces élèves qui en cette rentrée scolaire devront se contenter de paillottes comme salles de classes. Ce sont des burkinabé de l’étranger qui ne bénéficient d’aucune mesure d’accompagnement pour assurer leur part de combat en étant dehors ; bref, ne sont-ce pas des causes légitimes ?

Voulez-vous un exemple de sortie bénéfique pour les burkinabè, voyez la dernière sortie de la première dame à Addis Abeba, elle a ramené un pactole de 4 milliards pour lutter contre les mutilations génitales féminines. « C’est du concret » (comme on le dit chez nous).

Ceux qui verraient en cet article de « l’oppositionisme » rétorqueraient que tous ces cris sont bien antérieurs au pouvoir en place. Il nous semble que c’est vrai ; mais il est vrai également que c’est pour mettre fin à cela que le peuple (entendre par « peuple » ceux sur qui s’est exercé le pouvoir pendant ces décennies (Michel Onfray)) s’est insurgé. C’est dans l’espoir d’un jour nouveau qu’il est parti aux urnes et en attendant de s’aviser à la prochaine présidentielle, ce peuple a espéré voir en vous, celui qui lui fera voir les signes du changement. Oui le peuple mesure le prix à payer pour qu’advienne ce changement, il voudrait juste d’un guide, d’un maitre d’orchestre.

Le premier ministre est en principe le maitre d’orchestre ; qu’il le soit pleinement. Ainsi on éviterait la persistance de fausses notes ou la cacophonie quelquefois indiscrète au sommet de l’État et surtout la quasi absence de l’effet de l’action gouvernementale.

Célestin Badolo, activiste de la démocratie et des droits de l’homme

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Vos commentaires

  • Le 9 octobre 2016 à 06:08, par Gangobloh En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    Hummmhhh que les uns bougent un peu les fesses , que les autres réveillent leur conscience et tout irait mieux pour tout le Faso

  • Le 9 octobre 2016 à 07:18, par Paul Kéré En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    M. Célestin BADOLO, Bien Cher "maître", chef suprême des "boussansé" de Po, Léo et environnants qui s’ignorent, votre article est d’une facture exceptionnelle et d’une contribution non-négligeable et j’ai déjà pesé mes mots.
    Malheureusement, lorsque des citoyens libres et dignes comme vous expriment leurs opinions afin que la "Maison Burkina" se porte mieux, il se trouve que certains dirigeants vous considèrent, derechef, comme des "aigris" ou comme des prétendants à leur éphémère "trône" que nous n’envions même pas. J’en suis sûr ! Ne sommes-nous pas, d’ailleurs plus heureux à nos place et office que ces gouvernants qui doivent se "casser" tout le temps la tête pour trouver des solutions introuvables depuis 50 ans et ne peuvent même pas aller s’asseoir librement dans un maquis en ville pour boire fanta ou Sobbra accompagnés de poulet ou de poisson ?
    Par conséquent, je vous encourage à redoubler d’efforts pour nous écrire encore et encore d’articles n’en déplaise à ceux que cela dérange. "Souffrez" davantage ! Nous prenons sur notre temps pour ces écrits et le faisons dans l’intérêt général et pas pour les beaux yeux des autres sinon cela ferait belle lurette que nous aurions arrêté ces contributions patriotiques. Ceux qui se plaignent doivent essayer d’écrire 5 lignes pour se rendre compte de la difficulté à agencer un texte potable. Ce n’est pas donné au premier internaute surtout à visage découvert. Enfin, concernant la diaspora, vous avez écrit :
    "...Ce sont des burkinabé de l’étranger qui ne bénéficient d’aucune mesure d’accompagnement pour assurer leur part de combat en étant dehors ; bref, ne sont-ce pas des causes légitimes ?..." Oui, je confirme que votre article est non seulement bien écrit, mais surtout légitime. L’histoire vous en sera reconnaissant. Grand merci pour votre contribution exceptionnelle en espérant que votre cri de coeur sera entendu par nos gouvernants actuels. Paul Kéré.

    • Le 9 octobre 2016 à 15:20, par Piffff En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

      Me Kéré Paul inscrit aux barreaux du Burkina et de Nancy,si tous les Burkinabè qui savent écrire 5 lignes étaient d’une probité irréprochable,notre Faso commun serait déjà au niveau de la Corée du Sud mais malheureusement tu es le contre exemple parfait et je n’ai pas besoin de trop m’étendre dessus.A bon entendeur,salut !

      • Le 10 octobre 2016 à 12:40, par KERE Paul En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

        Toi Pifff, tu ne sais écrire 5 lignes que pour déverser ta bile haineuse et non pas pour construire le moindre édifice de la maison burkina. Dis-nous ce que tu as déjà fait pour le Burkina depuis ta naissance ? Là on saura si le Burkina est prêt à décoller...de par tes actes...

    • Le 9 octobre 2016 à 15:51, par belge En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

      Chercheur de poste pour mieux detourner nos petites ressources.....

  • Le 9 octobre 2016 à 08:35, par Le démocrate En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    N’importe quoi ! Quand bien même Rock devient avare en expression, il se trouvera des gens pour critiquer ce qu’il n’a pas dit.

  • Le 9 octobre 2016 à 08:54, par TANGA En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    Mr BADOLO, vous dites que le pape n’invite pas. FAUX !
    Vous qui voulez dire connaître le canon (droit dans l’église), qui avait invité les différents responsables religieux du monde pour un dialogue inter religieux ? LE PAPE !!!
    Vous dites : De mémoire d’homme, nous n’avons jamais entendu ou enregistré une plainte fondée sur la religion au sujet d’une quelconque exclusion.. vous avez la mémoire courte ou vous ne suivez pas les informations sur les chaines du Burkina ou pire vous voulez détourner les lecteurs ; VOUS RAPPELEZ VOUS LA RENCONTRE ENTRE ZIDA LES RESPONSABLES COUTUMIERS ET RELIGIEUX ? IL A ETE DIT QUE : DE MEMOIRE, AUCUN POUVOIR N’A EXCLU LES AUTRES CONFESSIONS RELIGIEUSES ; QUE AUCUN POUVOIR N’ AVAIT DONNE L’EXCLUSIVITE DES POSTES A UNE SECTE OU RELIGION, SAUF CELUI DE ZIDA ;
    Rappelez vous donc quand le rappel est utile, Instruisez (apprenez le canon) vous avant de monter sur l’arène ! si les autres d bas peuple ne parlent pas directement en quinconce, c’est pour ne pas jeter l’huile au feu. C’est préférable de laisser qui de droit parler.
    Mr on ne peut pas vous lire totalement mieux encore vous suivre si vous vous fonder sur de fausses informations ou peut être extrapolez vous les choses pour des fins inavouées ?

    tangatapsoba@yahoo.fr

    Web Master, laisses passer stp.

  • Le 9 octobre 2016 à 11:54, par Olive En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    La tolérance religieuse au Burkina Faso ne date pas de 2015 pour être mise au compte de l’actuel locataire de kossyam . Ces dernières années ( jusqu ’ en 2014)c’ est surtout le fair play de Blaise Compaoré vis à visa de toutes les religions qui a accru cette tolérance religieuse.Au contraire de la transition à l’ heure où je vous parle la donne à changé. Les musulmans se sentent de plus en plus brimés.

    • Le 9 octobre 2016 à 16:46, par SOME En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

      Donc les musulmans doivent se rebeller pour reconquerir leurs avantages perdus avec la fuite de Blaise. Et voila des gens qui tombent dans le piege ce qu’on veut. C’est dire qu’il n’ont rien compris a l’ecrit de Badolo
      SOME

  • Le 9 octobre 2016 à 12:21, par SOME En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    Cet écrit démontre une fois de plus (mais le fallait-il encore ?) que les burkinabe aiment leur pays et que ce sont les dirigeants qui n’aiment pas leur pays. Que les burkinabe savent ce qu’ils veulent pour leur pays et leurs compatriotes, mais seuls les dirigeants luttent contre leur propre peuple pour mettre en pratique une politique dictée par l’extérieur. Et manifestement cette politique actuelle dictée pour le burkina entre dans la géopolitique mondiale des visées sur l’Afrique. Ca n’arrive pas qu’aux maliens, ni qu’aux burundais, ni qu’aux rwandais. Mais il y a toujours des valets locaux pour servir et mettre en œuvre les plans de l’impérialisme international.

    Ce gouvernement sait consciemment ce qui est en jeu et ce qu’il fait. Ils ont choisi leur camp contre le peuple. Le chef de gouvernement sait qu’il doit écouter les populations, mais tel n’est pas leur préoccupation. Le forcing à propos de la CAMEG n’est qu’un aperçu de la situation. De meme la précipitation avec laquelle on a résolu la grève des juges et avocats et leur accorder tout ce qu’ils ont exigé de façon si scandaleuse à des gens qui ont tout fait sous Blaise, alors que la jeunesse qui s’est fait tuer meurt de faim poussée à voler un vélo pour espérer survivre…quelques jours.

    Non ! ce n’est pas qu’ils ne sont pas sensibles aux plaintes persistantes et très justifiées de leurs compatriotes, encore moins qu’ils n’en sont au courant, qu’ils ne sont pas à la recherche de solutions idoines à toutes ces récriminations, c’est tout simplement que cela ne les regarde pas : ils s’en foutent royalement. Sauver leur peau et leurs intérêts, tel est l’enjeu ici. Ils ne reculeront devant rien pour arriver à leurs fins : Ils ne sont pas là pour soulager le peuple, mais se soulager sur le peuple. MALHEUR A CEUX QUI BAILLONNE LEUR PEUPLE !

    Le dialogue religieux, la coexistence religieuse pacifique, y a-t-il un pays en Afrique ou on le vit autant qu’au burkina ? Mais c’est justement pourquoi on veut coute que coute faire de cela un problème, quand il n’y a pas de problème. Et il leur faut trouver des points d’appui pour déclencher le problème afin que ces nègres ignares s’entretuent pour Dieu et entre ethnies. On est en train de titiller un soi disant mouvement de défense des peuls, un mouvement autonomiste de l’ouest, un mouvement de la grandeur mossi, etc. Au Mali, un mouvement qui a attaqué et fait des actions violentes contre des populations, prétend défendre les peuls. Bientôt ce sera au burkina. Quand mon grand général Bassolé va s’habiller avec un turban dans le nord et incite littéralement les populations à la rébellion, etc. Tous les éléments sont là. Et on cherche le brin d’étincelle pour faire boum. J’espère que les chefs religieux sauront garder leurs ouailles dans leurs limites comme ils ont su le faire jusque là.

    Quand on écoute un djanfaar a bobo, quand on écoute un Mgr sanou, etc. on peut être confiant. Mais restons vigilants car on suscitera des pourris avec la corruption de l’argent et le pouvoir pour créer le problème. Un point important, c’est que le burkina a pu recevoir une instruction digne de sa culture villageoise, de son ecole et de ses instituteurs et enseignants qui lui ont appris à faire la critique objective et regarder le bien etre de la collectivité. Nos dirigeants ont oublié leur origine : ils ont perdu leur ame. N’attendons plus rien d’eux !

    De nos jours, les soi disants ONG internationales sont les meilleures officines d’espionnage et de destruction des peuples. Sachez que la plupart de ces ONG sont des créations d’officines et de services de renseignements et sont gérées parfois directement par les agents d’espionnage. Et ils font du bon boulot pour cacher leurs méfaits. Fouillons bien pour savoir qui a suggéré à M Kabore de demander audience au pape comme s’il y avait péril religieux au burkina, et vous serez surpris.

    Mon frère Badolo, ne t’inquiète pas des eternels critiques insulteurs professionnels aux aguets sur lefasonet : ils font partie de tout ce jeu qui se joue en filigrane, dans l’arrière fond : ils jouent leur rôle. Mais nous aussi on le sait. C’est déjà la guerre, sois en conscient. Ton écrit est une preuve que parmi nos activistes, nous pouvons encore faire confiance a certains, dont toi. Merci, tout simplement !
    MALHEUR A CEUX QUI BAILLONNENT LEUR PEUPLE

    Et comme tu conclus bien ! « Oui le peuple mesure le prix à payer pour qu’advienne ce changement, il voudrait juste d’un guide, d’un maitre d’orchestre. ». Tu as bien vu. C’est là où l’on voit que les hommes politiques dans notre pays n’aiment pas leur peuple contrairement à ce que nous a montré Thomas sankara. Surtout le pire c’est parmi ces soi disants sankaristes.
    SOME

    • Le 10 octobre 2016 à 12:42, par Piff En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

      SOME est le prototype même de l’aigri. Vomi par le MPP, il cherche désespérément sa place. Malheureusement, l’âge avance et il ne sera plus jamais ni député, ni rien. Contente-toi de ce que tu as.

  • Le 9 octobre 2016 à 13:56, par Mafoi En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    Il y a trop de contre vérités dans ton article et en 1,lorsque tu écris :"la gabegie des dirigeants de la transition".De quelle gabegie tu parles ?Donne-nous les chiffres stp de leur gabegie.Je persiste et signe que les dirigeants de la transition ont fait grosso modo du très bon boulot.Voilà des hommes et femmes qui sont appelés en urgence pour conduire les affaires de l’Etat et qui y sont arrivés malgré les multiples obstacles mais au lieu de les féliciter,certains esprits tordus se mettent à les flinguer.A choisir entre la gouvernance mafieuse de ce fuyard bilisaise compaoré et la gouvernance de la transition,je choisis la transition.Pour le moment,à choisir entre la gouvernance de Rock Marc Kaboré et celle de la transition,je choisis encore la transition et c’est pas cette histoire de sortie de la première dame avec ses 4 milliards qui me feront changer d’avis parceque nous n’avons pas élu une première dame au Faso,que chacun reste à sa place .En 2,tu écris :"Ne sommes-nous pas, d’ailleurs plus heureux à nos place et office que ces gouvernants qui doivent se "casser" tout le temps la tête pour trouver des solutions introuvables depuis 50 ans et ne peuvent même pas aller s’asseoir librement dans un maquis en ville pour boire fanta ou Sobbra accompagnés de poulet ou de poisson ?".De tes solutions introuvables depuis 50 ans,tu as tout faux car Thomas Sankara est le contre exemple parfait.En moins de 5 ans de gestion du pouvoir d’Etat,il a fait la fierté du Burkina avec ses nombreuses réalisations qui sont encore d’actualité.En plus parler de solution introuvable,cela n’existe pas en science exacte et je te renvoie à Einstein qui dit que :"Un problème sans solution est un problème mal posé".Alors si nous sommes là à patauger dans la boue et je cite encore Einstein,c’est que ;"On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés".Moralité,comment voulez vous que pays avance avec ces RSS,les mêmes qui ont contribué à infantiliser,à agoniser,à pervertir ce pays pendant 27 ans ?C’est pas possible parceque le président Kaboré fait toujours du Compaoré sans biliaise compaoré.En tout cas le Rwanda n’a pas attendu 50 ans après le génocide de 1994 pour devenir un des modèles de la gestion du pouvoir d’Etat en l’Afrique parceque le président du Rwanda Paul Kagamé n’a pas besoin de fanta et entre autres,des voitures V8 pour se faire voir en public.Ensuite en 3,je ne comprends pas pourquoi tu fais trop de boucan sur cet épi phénomène du Saint Siège surtout l’adage qui dit que:Il y a trop de contre vérités dans ton article et en 1,lorsque tu écris :"la gabegie des dirigeants de la transition".De quelle gabegie tu parles ?Donne-nous les chiffres stp de leur gabegie.Je persiste et signe que les dirigeants de la transition ont fait grosso modo du très bon boulot.Voilà des hommes et femmes qui sont appelés en urgence pour conduire les affaires de l’Etat et qui y sont arrivés malgré les multiples obstacles mais au lieu de les féliciter,certains esprits tordus se mettent à les flinguer.A choisir entre la gouvernance mafieuse de ce fuyard bilisaise compaoré et la gouvernance de la transition,je choisis la transition.Pour le moment,à choisir entre la gouvernance de Rock Marc Kaboré et celle de la transition,je choisis encore la transition et c’est pas cette histoire de sortie de la première dame avec ses 4 milliards qui me feront changer d’avis parceque nous n’avons pas élu une première dame au Faso,que chacun reste à sa place .En 2,tu écris :"Ne sommes-nous pas, d’ailleurs plus heureux à nos place et office que ces gouvernants qui doivent se "casser" tout le temps la tête pour trouver des solutions introuvables depuis 50 ans et ne peuvent même pas aller s’asseoir librement dans un maquis en ville pour boire fanta ou Sobbra accompagnés de poulet ou de poisson ?".De tes solutions introuvables depuis 50 ans,tu as tout faux car Thomas Sankara est le contre exemple parfait.En moins de 5 ans de gestion du pouvoir d’Etat,il a fait la fierté du Burkina avec ses nombreuses réalisations qui sont encore d’actualité.En plus parler de solution introuvable,cela n’existe pas en science exacte et je te renvoie à Einstein qui dit que :"Un problème sans solution est un problème mal posé".Alors si nous sommes là à patauger dans la boue et je cite encore Einstein,c’est que ;"On ne résout pas les problèmes avec ceux qui leIl y a trop de contre vérités dans ton article et en 1,lorsque tu écris :"la gabegie des dirigeants de la transition".De quelle gabegie tu parles ?Donne-nous les chiffres stp de leur gabegie.Je persiste et signe que les dirigeants de la transition ont fait grosso modo du très bon boulot.Voilà des hommes et femmes qui sont appelés en urgence pour conduire les affaires de l’Etat et qui y sont arrivés malgré les multiples obstacles mais au lieu de les féliciter,certains esprits tordus se mettent à les flinguer.A choisir entre la gouvernance mafieuse de ce fuyard bilisaise compaoré et la gouvernance de la transition,je choisis la transition.Pour le moment,à choisir entre la gouvernance de Rock Marc Kaboré et celle de la transition,je choisis encore la transition et c’est pas cette histoire de sortie de la première dame avec ses 4 milliards qui me feront changer d’avis parceque nous n’avons pas élu une première dame au Faso,que chacun reste à sa place .En 2,tu écris :"Ne sommes-nous pas, d’ailleurs plus heureux à nos place et office que ces gouvernants qui doivent se "casser" tout le temps la tête pour trouver des solutions introuvables depuis 50 ans et ne peuvent même pas aller s’asseoir librement dans un maquis en ville pour boire fanta ou Sobbra accompagnés de poulet ou de poisson ?".De tes solutions introuvables depuis 50 ans,tu as tout faux car Thomas Sankara est le contre exemple parfait.En moins de 5 ans de gestion du pouvoir d’Etat,il a fait la fierté du Burkina avec ses nombreuses réalisations qui sont encore d’actualité.En plus parler de solution introuvable,cela n’existe pas en science exacte et je te renvoie à Einstein qui dit que :"Un problème sans solution est un problème mal posé".Alors si nous sommes là à patauger dans la boue et je cite encore Einstein,c’est que ;"On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés".Moralité,comment voulez vous que le pays avance avec ces RSS,les mêmes qui ont contribué à infantiliser,à agoniser,à pervertir ce pays pendant 27 ans ?C’est pas possible parceque le président Kaboré fait toujours du Compaoré sans biliaise compaoré.En tout cas le Rwanda n’a pas attendu 50 ans après le génocide de 1994 pour devenir un des modèles de gestion du pouvoir d’Etat en l’Afrique parceque Paul Kagamé,le président du Rwanda n’a pas besoin de faroter avec des fanta ou avec des voitures V8.Je le dis tout net,certains Burkinabè et toujours les mêmes cherchent le pouvoir pour s’enrichir car ils ne sont pas guéris du traumatisme de la pauvreté.Ainsi ils en veulent toujours plus même s’ils sont aisés ou multimilliardaires malhonnêtement acquis.Enfin en 3 et qui concerne cette histoire de Saint Siège,il n’y a pas de quoi fouetter un chat surtout l’adage qui dit :"Celui qui veut voir le Pape,se rend à Rome’ a bien volé en éclat depuis belle lurette.Alors que le pape convoque le PF pour parler de tel ou tel sujet,c’est leur affaire.Amen

  • Le 9 octobre 2016 à 18:17, par Moi aussi En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    « …Au demeurant, nous pensons que le gouvernement Thiéba devait avoir une double lecture de ce rapport de « International crisis group » sur le Burkina de l’ère Kaboré, du point de vue de son mobile et de ses conclusions.  »
    Absolument mon frère ! J’ai été tenté de réagir en son temps également.

    Invitée sur RFI après la publication du rapport, une responsable de l’ONG est allée piocher des propos du genre ‘‘les musulmans sont sous-représentés dans les instances dirigeantes’’ ou encore ‘‘qu’il y a un déséquilibre dans l’occupation des postes dans l’administration’’ et pire, ‘‘que pour le moment, il n’y a pas de revendication basée sur un quelconque quota religieux mais que des mécontentements se font de plus en plus entendre’’.

    Quand j’ai écouté l’interview, je me suis senti mal à l’aise. D’après moi, ce genre de commentaire peut susciter de mauvaises idées chez les esprits fragiles, voire puérils et peut s’avérer dangereux pour le vivre ensemble auquel nous aspirons.
    Méfions-nous de certains travaux d’experts ou d’ONG. Ils ne sont pas toujours nos amis. Croyez-moi.

    Autant je suis farouchement contre la politique du quota Genre, autant je le serai contre le quota religieux.
    Aucune loi du Burkina n’a jamais interdit ou restreint la scolarisation des enfants, basée sur le sexe ou la religion que je sache.
    S’il apparaît aujourd’hui que statistiquement, les musulmans sont moins scolarisés, je ne pense pas que cela tient de la responsabilité de l’Etat. Les seuls et uniques responsables sont les parents.

    D’aucuns citent quelques cas durant la Transition. D’abord, j’aimerais avoir des données précises sur ce cas avant de me prononcer. En tous les cas, le préjudice n’a pas affecté que les musulmans puisque le présumé groupe bénéficiaire était les protestants. En outre, même si ce fut le cas, cela relève d’un acte isolé d’une personne momentanément égaré et non l’exécution d’une directive de l’Etat !

    Par contre, d’après toutes les statistiques sur la scolarisation des régions du Burkina, il apparaît de manière constante que la zone de l’Est a le taux de scolarisation le plus bas. Autrement dit, l’Etat a eu une politique inégalitaire dans l’Est Burkina.
    Dans ce cas de figure, l’Etat en tant que garant de l’égalité des citoyens est responsable de cette inégalité. Et s’il doit y avoir une politique de quota au Burkina, en vue de réparer une injustice faite, elle devra se faire au bénéfice des filles et fils de l’Est Burkina. Oui, ici, on peut légitimement demander réparation de cette injustice.
    Après avoir critiqué les propos de la responsable, je n’en dirai pas plus au risque de faire comme elle.

    Non, il n’appartient pas à l’Etat de corriger un déséquilibre provoqué par les parents eux-mêmes sur leurs propres enfants.

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que les propos de cette dame sont maladroits et très tendancieux. Preuve qu’elle n’est pas si experte que çà.

    • Le 10 octobre 2016 à 22:06, par SOME En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

      Ces experts ne sont des experts que pour ceux qui leur ont donné ce nom pour servir leurs interets sous ces titres ronflants alors derriere il n’y a rien : ce ne sont que des bricoleurs, des ignorants qui savent masquer leur ignorance crasse sous les couverts de la generosité hypocrite assassine. On sait qui sont cette crisis group...
      En quoi un soi disant expert peut-il tenir de tel idees aussi plates qui n’ont rien de scientifques. On se donne un titre pompeux pour se donner du pouvoir et se cacher derriere ca pour detruire les autres. En quoi ce que dit ce faux expert soldat mercenaire a a voir avec son domaine d’expertise ? Aujourd’hui on vous combat avec l’information et la connaissance : quelle information, quelle connaissance dans ce genre de guerre ? Et il n’y rien de tel en afrique que les ONG comme bombes de destruction massive : on est sur que ca fonctionnera toujours...
      SOME

  • Le 9 octobre 2016 à 18:19, par sonré En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    Moi, l’impression que j’ai c’est que le président est enfermé dans son palais et ne met la tète dehors que lorsqu’il prend l’avion pour l’étranger. Alors qu’il devrait mouiller le maillot, le costume, le boubou au vu du contexte dans lequel il est arrivé à la tète du pays et aussi au vu des attentes des burkinabè. Il doit être présent sur tous les fronts, sortir du palais. Rien que pour le symbole ça rassure !
    Bonne courage au gouvernement et que Dieu vous donne l’inspiration d’oser, oser un avenir ambitieux et radieux pour les burkinabè.

    Sonré

  • Le 9 octobre 2016 à 19:26, par King En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    Merci à M.BADOLO pour son écrit qui a le mérite de poser un débat dans l’optique de susciter des critiques contradictoires constructives pour notre pays.Cependant,je tiens à te faire remarquer que le Vatican,Cité-Etat né du traité de Latran de 1929, figure parmi les Etats les plus riches du monde.De plus,il est le premier Etat qui possède le plus de propriétés foncières au monde.Si je fais cette précision,c’est tout simplement pour te dire que la visite de notre Président ne doit pas être uniquement perçue sous le prisme de la religion. Cette visite peut avoir aussi un volet économique car notre pays cherche les financements pour sa relance économique.Et le Vatican peut nous être d’un secours.De plus,la diplomatie du Vatican a permis à Cuba et aux Etats-Unis d’Amérique de renouer les relations diplomatiques rompues depuis longtemps. Or nous savons que nos rapports avec notre grand voisin ivoirien est médiocre.Il se peut que le clergé veuille intervenir pour le renouement d’un bon voisinage vu le caractère destinal de nos deux peuples !Pourquoi vous ne vous êtes pas offusqués lorsque nos autorités sont allées en Arabie Saoudite ?Était-ce pour accomplir l’un des piliers de l’Islam,le pèlerinage à la Mecque !?Non monsieur !C’était plutôt pour la recherche de financement pour la relance économique même si les résultats escomptés n’ont pas pu être atteints !Bon voyage Prési !

    • Le 10 octobre 2016 à 00:19, par Simplicité En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

      Est-ce que c’est le voyage du PF au Vatican qui est remis en cause, à lire et relire l’auteur de l’article ce n’est pas le voyage qui est remis en cause ni les relations avec l’église catholique (il semble d’ailleurs en faire l’éloge). C’est plutôt la publicité maladroite du gouvernement sur ce voyage que l’auteur qualifie de "voyage de luxe". Oui, le PF peut bien demander un entretien avec le Vatican pour discuter de bien de choses qui sont d’actualité au pays comme vous le dites : économie, grogne sociale, réconciliation... Je ne pense pas qu’il y a contradiction dans vos positions, cher ami King

  • Le 9 octobre 2016 à 19:36, par Moi aussi En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    « …Au demeurant, nous pensons que le gouvernement Thiéba devait avoir une double lecture de ce rapport de « International crisis group » sur le Burkina de l’ère Kaboré, du point de vue de son mobile et de ses conclusions. »
    Absolument mon frère ! J’ai été tenté de réagir en son temps également.

    Invitée sur RFI après la publication du rapport, une responsable de l’ONG est allée piocher des propos du genre ‘‘les musulmans sont sous-représentés dans les instances dirigeantes’’ ou encore ‘‘qu’il y a un déséquilibre dans l’occupation des postes dans l’administration’’ et pire, ‘‘que pour le moment, il n’y a pas de revendication basée sur un quelconque quota religieux mais que des mécontentements se font de plus en plus entendre’’.

    Quand j’ai écouté l’interview, je me suis senti mal à l’aise. D’après moi, ce genre de commentaire peut susciter de mauvaises idées chez les esprits fragiles, voire puérils et peut s’avérer dangereux pour le vivre ensemble auquel nous aspirons.
    Méfions-nous de certains travaux d’experts ou d’ONG. Ils ne sont pas toujours nos amis. Croyez-moi.

    Autant je suis farouchement contre la politique du quota Genre, autant je le serai contre le quota religieux.
    Aucune loi du Burkina n’a jamais interdit ou restreint la scolarisation des enfants, basée sur le sexe ou la religion que je sache.
    S’il apparaît aujourd’hui que statistiquement, les musulmans sont moins scolarisés, je ne pense pas que cela tient de la responsabilité de l’Etat. Les seuls et uniques responsables sont les parents.

    D’aucuns citent quelques cas durant la Transition. D’abord, j’aimerais avoir des données précises sur ce cas avant de me prononcer. En tous les cas, le préjudice n’a pas affecté que les musulmans puisque le présumé groupe bénéficiaire était les protestants. En outre, même si ce fut le cas, cela relève d’un acte isolé d’une personne momentanément égaré et non l’exécution d’une directive de l’Etat !

    Par contre, d’après toutes les statistiques sur la scolarisation des régions du Burkina, il apparaît de manière constante que la zone de l’Est a le taux de scolarisation le plus bas. Autrement dit, l’Etat a eu une politique inégalitaire dans l’Est Burkina.
    Dans ce cas de figure, l’Etat en tant que garant de l’égalité des citoyens est responsable de cette inégalité. Et s’il doit y avoir une politique de quota au Burkina, en vue de réparer une injustice faite, elle devra se faire au bénéfice des filles et fils de l’Est Burkina. Oui, ici, on peut légitimement demander réparation de cette injustice.
    Après avoir critiqué les propos de la responsable, je n’en dirai pas plus au risque de faire comme elle.

    Non, il n’appartient pas à l’Etat de corriger un déséquilibre provoqué par les parents eux-mêmes sur leurs propres enfants.

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que les propos de cette dame sont maladroits et très tendancieux. Preuve qu’elle n’est pas si experte que çà.

  • Le 9 octobre 2016 à 20:18, par sidbala En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    Seule l’armée peut nous aider à trouver le bon chemin, je ne crois pas à la démocratie pour nous africain, autrement le colon l’aurait imposé depuis la pénétration coloniale. Les africains ne comprennent que la logique de la dictature et de la monarchie ; avec la dictature nos parents ont réalisé le chemin de fer, et les routes qui ont tenus pendant des siècles et sont toujours à la une, mettons nous au sérieux et pensons y rapidement si no on n’ira nul part on ne fera que du sur place.

  • Le 9 octobre 2016 à 21:26, par sagesse En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    Dans tout ça, on peut demander à ce que l’église catholique prenne la gestion du pays en main à travers ses premiers responsables, notamment le CARDINAL qui à beaucoup contribué à ce fameux changement qui n’a plus de géniteurs. Nous leur supplions pour l’amour de DIEU de venir nous délivrer ; il faut qu’ils achèvent ce qu’ils ont commencé sans quoi ils seront nombreux à perdre la fois dans ce qu’ils disent, on ne le voit plus ce n’est juste. Le peuple de DIEU SOUFFRE

    • Le 9 octobre 2016 à 22:50, par Gora En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

      Merci tu as tout dit. Merci. Que le cardinal achève son boulot. Burkinabé ouvrez les yeux. Blaise Compaoré est parti mais nous allons le regretter pendant des siècles .

  • Le 10 octobre 2016 à 01:06, par Aristide ZONGNABA En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    Je suis bien heureux de constater une certaine intensité de l’activité intellectuelle ou même de l’activisme intellectuel selon. Ceci indique une certaine dynamique somme toute encourageante.

    Seulement, je note également des éléments sérieux d’inquiétudes dans bien de raisonnements qui font froid au dos. J’en conclus de toute évidence que le Burkina doit faire encore d’énormes efforts en matière d’éducation, car pour moi, certaines réactions indiquent clairement un déficit d’instruction, sans vouloir minimiser personne. Et c’est justement cela qui permet à chaque pyromane de s’improviser expert. Cette dame, si elle est expert, elle l’est en provocation de crise là où il n’y a pas de problème réel même si des cas isolés existent puisqu’il ne peut jamais en manquer.

    Pour ma part, je ne peux pas accepter qu’on vienne nous fabriquer de toutes pièces un problème qui n’existe pas du tout. D’ailleurs, je situerais bien cette action dans le même cadre que les nombreuses solutions économiques miracles considérées comme salvatrices qu’on nous a toujours proposées par imposition et qui au bout du compte ont toutes abouti à des échecs tellement cuisants qu’on n’en a jamais fait de bilan. En lieu et place de bilans permettant de se réajuster, l’on s’est toujours empresser de nous proposer obligatoirement une autre solution dite miracle mais en vérité plus désastreuse, dans l’optique de nous ramener en arrière pour toujours nous dominer. Et ce qui fait le plus mal, c’est que quelques individus, ceux qui sont sensés nous diriger, savent très bien à l’avance ce qui se trame, mais préfèrent par manque de vision et d’idéal quelconque pour leur pays et leur peuple, et aussi par manque de courage politique, préfèrent se confondre, eux et leurs progénitures, à tout un peuple qu’ils sont prêts à prêter main force pour massacrer en utilisant nos forces de défense et de sécurité et le fruit de notre labeur. Bien triste sort n’est pas ? Vous n’êtes pas d’accord ? J’affirme que malgré ses erreurs, en quatre ans, la révolution qui avait un Président digne de ce nom, car prêt à se sacrifier pour son peuple, ce qui est en principe la caractéristique essentielle pour vouloir être Président, sachant qu’il faut en plus, de la vision et du courage politique que SANKARA avait malgré ses défaut lui aussi en tant qu’homme, en quatre disais-je, la révolution a fait plus que tout autre régime dans ce pays. Celui qui conteste cela, je le défie de provoquer un bilan de chaque régime (bon et mauvais) et nous verrons. Sortons de Ouagadougou et de toutes les 45 provinces du Burkina les acquis de la révolution et voyons à quoi ressemblerait le Burkina Faso.

    Pour en revenir au fameux écrit, j’aurai interdit la publication d’une telle hérésie et défendu qu’on en parle sous peine d’intenter un procès contre cette tentative de déstabilisation de mon pays si j’en étais le Chef de l’Etat. Ne soyez pas étonné si dans quelques années une guerre religieuse fabriquée de toutes pièces et financée à outrance éclate dans ce pays. On nous dira alors qu’on nous avait prévenu. Mais je le dis, l’oeuvre de Satan ne prospérera pas dans ce pays où toutes les sensibilités ont toujours vécu en bonne intelligence. Je dois avouer que je suis mal à l’aise lorsque je sais que plus de 80% des mes compagnons sont des musulmans, dont certains à force d’échanges sont devenus chrétiens évangéliques comme moi et dont d’autres aussi tentent de me convertir à l’Islam, dans un fair-play extraordinaire comme je n’en ai jamais rencontré nulle part dans le monde. Et tenez-vous bien, bien que je sois chrétien très pratiquant, je dirais même à l’extrême, c’est moi qui à l’occasion des fêtes musulmanes, suis le premier à aller me faire retourner le foie dans l’huile pour en déguster la saveur. Qui dit mieux. Pour une fois, il faut que les africains arrêtent de se faire infantiliser. Pour terminer sur ce sujet, qu’avons-nous fait d’nu tel sujet qui regarde en premier et presque en dernier les burkinabé au niveau national pour vouloir en parler ailleurs. Si ce problème est aussi réel que cela, puisque la réalité peut cacher la vérité, nous avons d’abord intérêt à en parler chez nous entre nous d’abord, avant d’en parler ailleurs si nécessaire. Ne nous amusons pas avec le diable car il brûle tout sur son passage, n’ayant pitié de personne. Que le même Dieu qui nous a délivrés en 2014 et 2015 continue de nous venir au secours.

    • Le 10 octobre 2016 à 09:27, par Toutdemême En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

      Merci à M. ZONGNABA pour son intervention. Il est en effet vital d’élever parfois la voix, face à des apprentis-sorciers, de plus en plus audacieux, qui rêvent (eux seuls savent ce qu’ils en tireront) d’embraser le Burkina, en tentant d’inventer des motifs de conflits. C’est sans doute un des revers de la liberté d’opinion, qui devient une arme dangereuse aux mains de personnages animées d’intentions malveillantes. Espérons seulement que les forces tutélaires reconnues au Burkina (atout singulier que nous jalousent certains pays) continuent de veiller sur nous.

  • Le 10 octobre 2016 à 08:09, par Tingsaba En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    Merci pour ton écrit, il ya du bon et du mauvais dans tout donc prenons ce que nous pensons être bon pour notre pays et avançons.

  • Le 10 octobre 2016 à 08:19, par amadou En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    cet individu doit être arrête et conduire devant les juridictions compétente car il est entrain de vouloir créer un problème religieux au BF.Chose que les Burkinabé n’adhère pas

  • Le 17 octobre 2016 à 14:56, par kougri En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

    gora ,nous ne regreterons jamais le depart de blaise mais celui de sankara et de kadafi qui luttaient pour l’afrique.

  • Le 13 juillet 2017 à 01:14, par Chris Young En réponse à : BURKINA FASO : Que l’on ne se trompe pas de combat !

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    Cordialement,
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