LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Maquis "Ligaz International" : une référence à Ouagadougou

Publié le mercredi 18 mai 2005 à 07h32min

PARTAGER :                          

Les "maquis" foisonnent à Ouagadougou pour le bonheur des populations. Parmi ceux-ci, la LIGAZ INTERNATIONAL située sur la circulaire route du SIAO ( salon international de l’artisanat de Ouagadougou). C’est un maquis qui suscite l’engouement de la jeunesse. Ambiance d’une soirée à la Ligaz international.

Avec son bar climatisé et ses écrans géants, le maquis Ligaz international a un accès gratuit. Il fait la fierté de la jeunesse ouagalaise, très fan des soirées euphoriques.

Les maquis et bars prolifèrent de plus en plus dans les villes burkinabé et les jeunes vont toujours à la recherche d’endroits susceptibles de garantir la convivialité et le show à outrance.

Ouverte tous les jours et 24 heures/ 24, "La Ligaz international" a ravi la vedette à bon nombre de maquis. Le maquis assure le spectacle musical de bout en bout avec une fièvre totale les week-ends. Au-delà du spectacle musical, la gastronomie est proposée à loisir selon les goûts des clients : aloco, frites , poulets rôtis ou grillés, viande de moutons, etc.

Ce samedi soir, le spectacle est à son comble : spectacle de jeux de lumière, écrans géants qui diffusent des clips de tubes joués sur la platine en même temps que certains clients dansent. L’on se croirait dans un night club américain tant c’est captivant. Des jeunes filles bien mises démontrent des pas de danse, assises ou débout.

Justin, un client fidèle de la Ligaz international explique les motifs de sa régularité : « Quand je suis à la Ligaz international, je me sens à l’aise. Le cadre est propre , c’est sécurisant car il n’y a pas de bandits et des agents sont là pour tout surveiller. On s’amuse bien »

La Ligaz emploie une quarantaine de personnes et pour M. Justin , cela contribue un temps soit peu à la lutte contre le chômage. Pour Alassane Ouermi, la cuisine à la Ligaz est de qualité et les plats sont variés. « L’accueil et le service de la Ligaz t’incitent à revenir » ; « c’est le maquis le plus chic de Ouagadougou » clame un autre . Quant aux agents du maquis, ils sont aux anges du fait d’avoir un boulot et un salaire régulier.

La jeunesse ouagalaise est fière de se trémousser dans une maquis qui répond à leurs attentes tant sur le plan de l’ambiance que de la cuisine. La Ligaz avec son vaste terrasse est une référence et selon Justin Ouedraogo qui insiste : « l’ambiance à la Ligaz est à vivre et à savourer dès que l’on est à Ouagadougou ».

Les parqueurs La Ligaz font aussi de bonnes affaires. Sinka Ouedraogo, le chef du parking affirme que le week-end, il peut engranger 15.000F CFA.

Un tour dans les locaux du maquis , et nous constatons qu’en plus du cadre d’ambiance (boîte, bar et terrasse) , le maquis peut servir à des cérémonies d’organisation de spectacles culturelles, de tenue de séminaires.

Ismaël Bicaba
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 18 mai 2005 à 14:37 En réponse à : > Maquis "Ligaz International" : une référence à Ouagadougou

    Slt Isma,
    Je n’ai lu ton article que par le titre, et déjà je n’arrive pas à y pénétrer. Si c’est un publi, souligne le clairement, sinon ligaz, ce que je retiens de ce coin, c’est que c’est un haut lieu de perversion et de promotion de la musique xénophobe.
    En effet, invite les gens à faire un tour dans ce coin pour se rendre compte que ce maquis doit appartenir à un des chantres de la xénophobie ivoiriens qui innondent notre pays d’insannités musicales où les communautés de la sous-région et surtout du Burkina sont chaque fois miese en cause et villipendées par la branche artistique des nazis "patriotes".
    De grace, plaidez pour un assainissement de ce coin. Nous y gagnerions tous.

    • Le 18 mai 2005 à 20:53, par Stephane En réponse à : > Maquis "Ligaz International" : une référence à Ouagadougou

      Je pense que mon predecesseur n`a pas tors en tant que tel, ce maqui comme bon nombre d`ailleur act comme un theatre de xenophobie et c`est ce que prefere notre population. Moi je pense que cela exprime la naivete dont fait fasse certain membres de notre population et cela ne contribuera qu`a une regrestion de la music Burkinabe et de meme nous exposons notre lachete vis a vis des ivoiriens.
      Moi je ne condanme pas la fete mais je pense que c`est une peu trop exagere.

      Thanks

  • Le 19 mai 2005 à 08:25, par the dog En réponse à : > Maquis "Ligaz International" : une référence à Ouagadougou

    je ne comprend pas le gens , ou vous prenez les gens qui y vont comme des cons , pensez vous pas que ce qui y vont ne savent pas ce qui leur attend au ligaz ? la musique les femmes l ambiance , c est exatement ce que ces visiteurs cherchent alors c est leur argent et basta. on ne peu pas interdire une personne de depenser son argent ou veux. aussi longtemps qu`on n attend pas prejudice a votre liberté vous pouvais juste vous plaindre pas plus . parce au Faso on a atteind un certain degres d esprit on je repond pas a un coups par un coups si un idiot chante des trucs xenophobes qui n on ni tete ni queue ni sens alors je ne vois pas pourkoi je me rabesserai a son niveau ...pour me plaindre ...
    just take it easy .. il faut rester calme et montrer une grandeur d esprit. car c est la haine qui nourrit la haine....

    • Le 19 mai 2005 à 11:06, par somwékré En réponse à : > Maquis "Ligaz International" : une référence à Ouagadougou

      The dog,
      Je reviens, parce que tu t’es vertement pris à moi. En fait, on n’est pas loin, avec ton raisonnement, de penser que les Burkinabè sont vraiment des "dogs".
      Nos compatriottes sont victimes des exactions dignes des camps de concentration nazis en RCI, et ces exactions et leurs auteurs sont chauffés à blanc par les musiciens de la haine qui font salle comble au Burkina, parce qu’il y a justement des coins bidons comme la ligaz qui en font la promo.
      Tu sais, ailleurs, pour protester contre un pays, ce n’est pas seulement la musique de ce pays que l’on boude, mais des produits vitaux, de grande consommation. La France par exemple a dû mettre de l’eau dans son vin dans son opposition contre la guerre en Irak à cause du boycott des produits d’origine française par une opinion américaine favorable à cette croisée dans le golf.
      On ne vous demande pas de bouder le nescafé ou le savon BF. C’est simplement de refuser de faire la promo d’une musique haineuse, surtout dirigée contre les burkinabè.
      Tu te demande si je traite de con les gens qui fréquentent la ligaz ? Je vois que tu n’es pas si "Dog" que ça, si tu m’as compris.
      Il n’y a vraiment qu’un "dog" pour danser à une musique où on le traite de tous les vilains noms d’oiseau. Heureusement que tu n’es qu’un Dog. Malheureusement que des burkinabè dogs, il y en a beaucoup de plus en plus, qui peuplent des maquis comme la ligaz, la gazoum ou la gazetta.
      A vous les dogs, point de salut.

    • Le 19 mai 2005 à 13:21, par the dog , the talk master !! the O.G En réponse à : > Maquis "Ligaz International" : une référence à Ouagadougou

      ah ! monsieur je vois que vous ne lachez pas !
      ok je vais juste repeter ce qui ce passe en RCI c est triste et je suis egalement au courant de ce qui ce passe Je connais la cote d y voir je suis neé dans ce pays et mon pere y travaille toujours
      j ai ete egalement victime de abus xenephobes , mais j ai rencotrer des bonnes personnes aussi dans ce pays .. j ai vit depuis 11 ans en Europe j ai vecu en france , Espagne , Allemagne et cette experience ma permis d avoir une ouveture d esprit concernant les relations humaines j ai des ami des toutes les groupes racial asiatique Europeen Indien africain etc etc ,, ,
      j ai appris une chose je ne peu pas etre aimer par tous le monde et j accepte cela. meme au faso par le fait d apartenir a groupe etnitique on me traite de voleur meme si c est la plaisanterie
      en disant que ce sont des dogs qui y vont a la ligaz c est desolant serieux c est insulter la clientele de ces lieux .. les burkinabais ne sont pas con ils savent ce qui ce dit dans ces textes mais ne considerent cela . que voulez vous faire interndire la musique ivoirien , le coupé decaler ? ca c est la dictature. et ca ressemblerai beacoups a la politique de monsieur gbago , la RCI est guerre parce qu une parti de la population n accepte pas ce que ce gouvernement pense envers une parti de la population et les etrangers j ai personellement des cousins qui sont rebelles et qui lutten pour leur droit sur cette terre .. ok
      je reviendrai a vous bientot je dois aller faire la cuisine j ai faim .... bye

      • Le 19 mai 2005 à 19:26, par somwékré En réponse à : > Maquis "Ligaz International" : une référence à Ouagadougou

        Slt mon frère, je crois qu’on commence à se comprendre, mais il y a quand même quelques équivoques à lever :
        1- Je n’ai pas parlé du couper-décaler comme genre musicale, mais plutôt de certaines chansons xénophobes qui nous sont distillées à travers ce genre ;
        2- Je n’ai pas dit d’interdire la musique ivoirienne ; j’ai simplement dit que, ailleurs, ce sont les citoyens, sans instruction d’aucun homme politique, qui choisissent de protester contre un pays (et ses dirigeants) en boycottant les produits de ce pays. C’est ça, à mon avis, être un Etre humain : réfuser ce que l’on veut, ce qui nous est vital même, pour faire comprendre son ras-le-bol. C’est parce que nous sommes des hommes que nous devons réussir cela.
        Quand les travailleurs vont en grêve pour révendiquer, c’est pas par paresse. Ils renoncent volontairement à 1, 2, 3 jours de salaire ou plus, pour porter un préjudice à l’entreprise et faire comprendre à ses dirigeants que ça ne va pas.
        Je ne vais pas jusqu’à prôner le boycott des produits et de la musique ivoirienne. J’écoute volontiers Meiway, Fadel Dey, et bien d’autres artistes ivoiriens qui prêchent le rapprochement entre les peuples. Mais, par politesse, je ne te dirai franchement pas ce que je pense de ceux qui se défoulent au son d’une musique haineuse portant atteinte à la dignité du Burkinabè.
        Enfin, entre nous, si tu es samo, tu esclave et voleur (de zom koom) à la fois. C’est congénital chez vous.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Spécial Saint-Sylvestre au restaurant L’Eau vive de Bobo