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Formation à l’Université Aube Nouvelle : Les journalistes détenteurs de la carte de presse paient désormais moitié prix

Publié le jeudi 19 mai 2016 à 02h15min

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Formation à l’Université Aube Nouvelle : Les journalistes détenteurs de la carte de presse paient désormais moitié prix

Les négociations entre le Comité technique de la carte de presse et du laissez-passer et l’Université Aube Nouvelle ont porté leurs fruits. Les deux entités ont apposé leur signature sur la convention portant réduction de 50% sur les frais de formation des journalistes détenteurs de la carte de presse. C’était ce 19 mai 2016 dans l’enceinte de l’université.

C’est désormais officiel. Il existe un partenariat de trois ans renouvelables par tacite reconduction entre le Comité technique de la carte de presse et du laissez-passer et l’Université Aube Nouvelle. La présente convention a pour objet de définir les relations de partenariat entre les deux entités en matière de formation des journalistes professionnels et assimilés. Egalement, à travers cette convention, l’Université s’engage à consentir une réduction de 50% sur les frais de formation au profit de tout journaliste détenteur de la carte de presse conformément aux clauses de la présente convention. Le comité technique, quant à lui, s’engage à communiquer au prestataire la liste des détenteurs de la carte de presse et à produire tout document nécessaire à l’établissement de la preuve de journaliste professionnel ou assimilé.

« La convention qui est signée est la vôtre. C’est pourquoi je saisis l’occasion pour vous inviter à vous investir dans les filières de formation proposées par l’Université et à exploiter les avantages consentis par notre comité », a d’entrée de jeu déclaré le président du Comité technique de la carte de presse et du laissez-passer, Justin Coulibaly. Aussi, M. Coulibaly a saisi l’occasion pour apprécier à sa juste valeur, la démarche du fondateur de l’université. « En acceptant une réduction de 50% sur les frais de formation des journalistes détenteurs de la carte de presse, l’université sans nul doute va contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes », se réjouit-il. Avant d’indiquer que le comité technique s’inscrit aussi dans cette dynamique. De ce fait, il envisage très prochainement la signature d’autres conventions avec les libraires, assureurs, opérateurs de redistribution de chaine satellite, Canal SAT etc.

« Je loue vraiment les efforts que les journalistes font. Et j’ai habitude même de dire à mes étudiants que si je devrais refaire ma carrière, j’allais être journaliste », a pour sa part indiqué le premier responsable de l’université, Gnatan Isidore Kini, pour expliquer le sens de son combat pour l’épanouissement des journalistes, qui passe par la formation. A l’entendre, ce créneau se veut être une occasion pour apporter leur contribution citoyenne. Ceci, en octroyant soit des bourses entières ou des demi-bourses aux journalistes qui seront inscrits.

Et pour témoigner de son engagement, M. Kini a informé l’ouverture officielle dès la rentrée prochaine d’une école de journalisme dénommée « Ecole supérieure de journalisme de Ouagadougou/Université Aube nouvelle ». Il a cependant laissé entendre, « L’école est déjà installée et même que nous sommes à la première promotion licence journalisme cette année. L’année prochaine, nous allons commencer le master ».

Le directeur général de cette université n’est autre que le journaliste, Mahamoudou Ouédraogo. Pour ce dernier, cette université a pour vocation de former des journalistes de la première année jusqu’au master II. « Le Master II peut conduire au doctorat pour ceux qui voudraient faire des recherches, devenir enseignant à l’université ou le master II professionnel qui conduit immédiatement au travail dans les organes de presse », a-t-il expliqué.

Aussi ambitionne-t-elle d’accompagner les journalistes qui veulent s’installer à leur propre compte de pouvoir le faire. Toutefois, rassure le nouveau responsable : « les journalistes qui ont de l’expérience mais qui n’ont pas de diplômes pourront s’inscrire à l’issue d’un teste d’entrée ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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