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Le récit du perroquet silencieux : L’histoire du lionceau de la savane exploité

Publié le mercredi 13 avril 2016 à 13h00min

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Le récit du perroquet silencieux : L’histoire du lionceau de la savane exploité

De l’arbre sur le lequel je me suis perché, j’observe ce qui se passe autour de moi. Depuis un certain temps, le climat de la savane dont je suis habitant a connu des changements rapides, vertigineux parfois. Les animaux qui peuplent cette savane ont connu des moments difficiles. Trente ans durant, la savane a été dirigée par une Panthère. Grande, flexible, à la démarche ferme, elle a un regard hypnotisant. Elle use des techniques qui oscillent entre la barre de la menace et de celle de la corruption. Si tu refuses qu’elle te caresse dans le sens qu’elle t’impose, elle finira tôt ou tard, par bondir sur toi. Le temps de te lâcher, ses griffes auront posé leur seau sur ton existence et tu en porteras les cicatrices indélébiles si tu as la chance d’être toujours en vie. La sagesse subjective de cette Panthère avait fini par dompter tous les habitants de son territoire. Pour atteindre ses objectifs, elle disposait d’une équipe dont les caractères et les aspirations alliaient parfaitement avec sa vision. Qui se ressemblent s’assemblent. Ils étaient complices pour exploiter le peuple à leur dessein.

Le temps a une puissance d’usure. Il a fini donc par appliquer cette propriété à la Panthère. Son influence sur les autres animaux gagnait en perte. Au fur et à mesure que les années s’écoulaient le mystère qui l’entourait se laissait percer progressivement. Peut-être rongée par l’âge et/ou agacée par les évènements de la vie, elle devenait de plus en plus rare en publique. Elle ne se montrait qu’à des circonstances particulières. Prudente et n’ayant confiance en personne, elle devenait très éloignée de son propre peuple, elle n’était plus vue par la plupart des animaux de la savane. Ce qui irritait plus ses sujets, c’est le fait qu’ils n’étendaient que du bien de leur chef Panthère du dehors, mais de l’intérieur de la savane, ils ne sentaient pas sa présence. Ils se sentaient plutôt orphelins. Plus encore, des orphelins maltraités et à la risée de ses proches. Ceux qui jouissaient de ses faveurs ne se gênaient pas à spolier les autres animaux. Nourris et nantis par le laxisme ou la bonté exagérée de la Panthère, ils menaçaient le reste des habitants. Ils pillaient et corrompaient. Parfois même, ils contribuaient à éliminer ces rares animaux dont la témérité dérangeait. Ainsi, par la bénédiction indirecte de la Panthère, ils ont créé un calvaire au sein de la savane, instaurant la pauvreté et élargissait le faussé de la misère. La jeunesse, laissée à elle-même, était en proie au chômage, à la drogue et à l’alcoolisme. Tous les vices capables de réduire l’avenir des autres en cendre s’étaient emparés de la savane.

Le temps arriva où la Panthère devait céder sa place à un autre animal de la savane pour donner du sang neuf au royaume et réorganiser les choses. Elle refuse de se plier au principe de la loi. Soutenant que la loi est faite par l’Homme, elle proposa de la refaire à sa guise. De mon arbre, j’ai remarqué qu’un mécontentement général gagnait la population. Tous ont opté de protester unanimement, surtout ceux qui ne jouissaient pas des faveurs de la Panthère et ceux qui n’avaient pas le plaisir de la sentir comme leur chef. Mais elle, ayant reçu l’aval de ses défenseurs inconditionnels, a choisi de poursuivre sans crainteson projet. Mais cette fois-ci,tous des signes prouvaient que ça ne mordra pas car le peuple affamé n’avait plus peur. Un cabri mort n’a plus peur de couteau. Alors, certains de son proche milieu se sentant un peu aussi écartés, sont sortis brutalement de la tanière. Huum, quelle panique ? Les animaux ordinaires qui avaient commencé à vociférer depuis, se sont mis à courir quand ils ont constaté la défection imprévue des architectes du plan machiavélique de la vieille Panthère. N’étant pas avertis, ils ont pris leurs jambes à leur cou. Le doute était très grand. Ont-ils été envoyés en mission secrète pour piéger les vrais mécontents, ou bien ces animaux, complices de longue date de la Panthère étaient-ils sincères ? Se demandait chacun. Mais très vite, ils ont étémis en confiance : « désormais, ce qui nous lie est que nous avons perdu les délices du pouvoir de la Panthère. Nous sommes désormais partenaires afin de poursuive la même cause », chantaient-ils sur tous les toits.

La Panthère bien qu’édentée, n’a pas renoncé à son projet. Elle continua avec le soutien des nouveaux amis. Bien inexpérimentés, ceux-ci ne pourront pas lui rassurer la victoire finale. En plein jour, sous la pression des animaux de tout âge et de tout rang, la Panthère décide de quitter sa tanière avec une intention de rendre possible la paix. Elle va à la recherche d’une forêt plus dense pour se cacher afin d’éviter d’être égratignée par le zèle furieux des jeunes animaux. Surpris, les animaux devraient faire faceà leur destin après 25 ans de restriction de toute sorte.Mais, jusqu’avant de bouger, la Panthère a pris soin d’envoyer un lionceau pour calmer et gérer la situation. Sorti, le lionceau fut acclamé et intronisé par une foule plein d’enthousiasme. Ce lionceau aux bras bien valides se prêtait au service d’un peuple. Du coup, la balance à observer entre la nécessité de respecter la mission reçue de la Panthère et celle de satisfaire le peuple en colèrene sera pas aisée. Comme on ne peut tenir la queue de deux bœufs à la fois, il lâcha celle de son envoyeur pour s’agripper à celle du peuple. Rapidement, il est très vite approché par les rusés qui aspirent à la direction de la savane. Le chemin à tracer tiendra compte de leurs calculs. Physiquement bien en forme, il manquera au lionceau la lumière pour comprendre les manigances politiques en œuvre dans la savane depuis le temps de la Panthère. Animé de bonne volonté mais moins averti, il défrichale champ en fonction des directives de ceux qui l’avaient désormais dans leur camp. Conséquence, il érigea une cassure entre lui et ses anciens partenaires, ses proches de longue date, ses complices historiques. Lui, croyait que c’était la façon de se faire adulerpar les jeunes animaux de la savane mais en fait, il venait de violer ce qui devrait être respectueux des principes authentiques. De mon perchoir, j’ai fait le signe qu’il faudra faire attention et travailler à rassembler tous les animaux disparus, saisis par la peur, les animaux blessés, mais ce fut en vain. Sous la mouvance des anciens routiers de la forêt il fonça en toute innocence.Séduit par les encouragements et des promesses flatteuses, le lionceau s’est fait le « bulldozer » pour déraciner tous les baobabs dont la présenceétait susceptible d’infliger un échec cuisant à ses nouveaux parrains.

Le lionceau aurait contribué à aider donc le cercle de ses proches à atteindre les objectifs.Il semble avoir réussi sa mission, mais une inquiétude gagne le milieu des nouveaux rois de la forêt. Un soir, à la tombée du soleil, les plus initiés se rencontrent pour discuter des défis les plus urgents. Comment éviter un retour éventuel du lionceau dans les jours à venir ? Le doute qu’il nous revienne plus fort, mieux expérimenté serait la menace la plus probable de notre futur. Alors, plusieurs esprits acquiescent de latête. Le plus rusé parmi eux, d’un air sûre, levé la tête ; il racle la voix avant de lancer « ne vous-en faites pas. Connaissant le caractère émotionnel de notre population, je sais quelle stratégie utiliser. Je jetterai ce lionceau àla colère aveugle de notre peuple à la mémoire très courte etaux réactions épidermiques. Je le donnerai en proie à l’opinion publique pour être déchiqueté. Non pas seulement lui, mais aussi tous ceux qui lui vouent un soutien indéfectible ». Comment y arriverez-vous doyen ? Lance une hyène la peur au ventre. « Vous savez, beaucoup sont ceux qui ne peuvent s’empêcher de tirer avantage de leurs positions sociales. Nous le savons tous. Parmi nous, qui n’en a pas fait l’expérience durant ses moments de beau mariage avec la vieille Panthère ? Alors, ils ne feront pas l’exception. Comme nous, ils vont s’octroyer des faveurs.Quelques aspects de ces réalités peuvent être mis à profit pour blesser le lionceau dont l’innocence nous a rendu service. A cette phrase, le sourire est revenu sur les visages des autres animaux.

Fatigué d’observer les intrigues de la savane, j’ai soupiré et secoué la tête. Je m’écriai, oh Dieu quel crasseux milieu, la politique de cette savane. De son trou, un vieil iguane, me réplique, « tu vois mon cher voisin le perroquet silencieux, en politique la compassion ne doit pas habitée celui qui veut y avoir une carrière fulgurante. Pour avancer en politique il faudra apprendre à marcher sur les cadavres des autres. Et surtout, n’hésite pas à utiliser les autres pour atteindre tes objectifs. Dès que fait, bannit de ton esprit l’idée de la fidélité due au service reçu. Retiens que les membres du système de la vieille Panthère en ont fait toujours leur principe ». Au finish, c’est le jeune lionceau qui semble avoir tout perdu : inimitié avec ses anciens complices ;désormais pire ennemi de certains de ses propres parents ;victime de l’ingratitude du peuple. Le lionceau a été purement exploité par les plus rusés de la savane. Ainsi va la politique dans cette citée.Moi, le perroquet silencieux, je vous ai livré ce que j’ai observé à partir de l’angle ou j’étais perché. Je m’envole à la recherche de ma pitanche avec la conviction suivante : dans cette savane, les alliances mafieuses aux fins personnelles conduisent toujours aux déboires. Seule la loyauté au peuple reste la seule garantie qui évite des soupirs incessants dans l’avenir. Mon but n’est pas de convaincre mais de pousser à la réflexion.

Sibiri Nestor SAMNE
Communicateur
Email : sasimastor@hotmail.com

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Vos commentaires

  • Le 13 avril 2016 à 10:44, par Raogo En réponse à : Le récit du perroquet silencieux : L’histoire du lionceau de la savane exploité

    Le lionceau (Yacouba zida) a été purement exploité par les plus rusés de la savane.
    qui est M’ba Yinmgba M’ba Kaktre et M’ba soaba ??????

  • Le 13 avril 2016 à 10:46 En réponse à : Le récit du perroquet silencieux : L’histoire du lionceau de la savane exploité

    Très beau récit mais soyez rassuré le peule vrai, objectif n’est pas dupe et ne se laissera jamais divertir. Malheur à ceux qui n’ont toujours rien compris de la dynamique de cette société.

  • Le 13 avril 2016 à 10:53, par Raogo En réponse à : Le récit du perroquet silencieux : L’histoire du lionceau de la savane exploité

    Le lionceau (Yacouba zida) a été purement exploité par les plus rusés de la savane.
    qui est M’ba Yinmgba M’ba Kaktre et M’ba soaba ??????

  • Le 13 avril 2016 à 11:49, par Djifa En réponse à : Le récit du perroquet silencieux : L’histoire du lionceau de la savane exploité

    Formidable comme réflexion. Tu as vraiment tout résume de la situation sociale du pays.

  • Le 13 avril 2016 à 15:26, par léveillé En réponse à : Le récit du perroquet silencieux : L’histoire du lionceau de la savane exploité

    Nestor que Dieu nous donne longue vie afin que nous puissions voir la suite de l’histoire,pour parler comme les orientalistes,je crois que la vieille panthère et les vieilles hyènes qui ont abusé du lionceau ont un karma commun !!puisque quand la panthère se repaissait du sang de quelques animaux récalcitrants,eux ils se partageaient les dépouilles !!!en vérité c’est comme s’ils avaient mêlé leur sang à celui de la vieille panthère,donc leur destin sera commun,soyons seulement patients,et souhaitons que Dieu nous donne longue vie

  • Le 14 avril 2016 à 02:50, par Lootro Phooto En réponse à : Le récit du perroquet silencieux : L’histoire du lionceau de la savane exploité

    A Nestore ming’ koi ? Nongoulom kasanga ! C’est ce qu’ on appelle en language savant une vraie satire". On dirait que votre compte est sorti tout droit des Voyages de Gulliver. De mon perchoir, j’ai fait le signe qu’il faudra faire attention et travailler à rassembler tous les animaux disparus, saisis par la peur, les animaux blessés, mais ce fut en vain. Sous la mouvance des anciens routiers de la forêt il fonça en toute innocence.Séduit par les encouragements et des promesses flatteuses, le lionceau s’est fait le « bulldozer » pour déraciner tous les baobabs dont la présenceétait susceptible d’infliger un échec cuisant à ses nouveaux parrains."
    Tu nous avais deja mis en garde contre l’ exclusion. Sans avoir condamne les anciens du regime, il n’ etait pas juste de les eliminer de la course sur la simple base qu’ ils avaient observe certaines positions. Pourtant, il aurait ete si facile puisqu’ ils trainent des casseroles bruyantes et bouillantes. En politique, si tu fais des erreurs, il ne faut pas t’ etonner que tes amis- ennemis, c’est la meme chose en politique, n’est-ce ps ? les exploite. Zida est alle au fond du bois couper des verges pour qu’ on le chicotte avec. S’ il avait resiste a la tentation de se servir, ils allaient utiliser quoi aujourd’ hui contre lui ? Mais si on utilise des choses contre lui, c’est qu’ il a laisse des choses derriere lui. On doit faire attention pour ne pas salir le Balais Citoyen. Sinon, on casse l’ esprit meme de la lutte. Il se peut que des elelements du Balais Citoyen aient etye wen collusion avec Zida ais c’ est une decision indicviduelle. Moi je pense toujours au bien que quelqu’ un m’ a fait. Imaginez ce qui aurait pu arriver sans le Balai Coitoyen et d’ autres mouvements ? Si on ne fait pas attention, on va ider tout esprit de lute dans ce pays , alors que les dictatures ne prosperent que quand y a rien devant ou bine quand deevant, c’est bouillie de patate. On accuse les RSS aujourd’ hui de s’ etre servis. Mais est-ce que si Blaise avait la moindre preuve, il n’ allait pas les envoyer pourrir a la MACO pendant 30 ans ? Je suis d’ accord avec vous Nestore. Touyt ce qui se passe actuellement, c’ est la continuation de la politique par d’ autres moyens. Je repete ma question. Est-ce qu en plotique il y a vraiment l’ amitie ? On dirait que l’ amitie sur Face Book avec des inconnus est meme meilleure. Si le gars n’ arrive pas a te convaincre qu’ il faut que tu vides ton compte pour lui. Ton ecrit me rappelle un autre style : Celui du jeune Docteur Sondo. J’ aime beaucoup ce style parce qu’ il atteint tres vite les masses. Nous sommes une culture de l’ oralite et le language simple , et dans le format qu’ ils peuvent comprendre democratise davanatge le message.

  • Le 14 avril 2016 à 09:35, par Espoir En réponse à : Le récit du perroquet silencieux : L’histoire du lionceau de la savane exploité

    Bravo pour ce récit imagé qui résume parfaitement la situation politique de notre pays ces dernières années ! Toutes mes félicitations. J’admire vraiment la clarté avec laquelle vous traduisez vos sentiments et rendez certaines situations avec détachement.

  • Le 14 avril 2016 à 10:40, par oeil pour oeil dent pour dent En réponse à : Le récit du perroquet silencieux : L’histoire du lionceau de la savane exploité

    Ce type sait bien ce que vaut un conte dans nos sociétés. Le conte était la seul léçon d’éducation sociale dans nos société traditionnelle.
    En fait le CONTE FINI OU EXACT n’existe pas. Le sage s’en sert du squelette virtuel pour faire un conte.

  • Le 14 avril 2016 à 12:11, par Béog Biiga En réponse à : Le récit du perroquet silencieux : L’histoire du lionceau de la savane exploité

    Beau récit. Seulement, tu vois mon frère, le peuple n’est pas ingrat, il a appris à ne plus se laisser faire. Dis tout simplement à ZIDA de donner l’exemple en remettant ce qu’il a volé au peuple. Il sera un bel exemple pour BC et sa clique qui sait - on jamais pourraient nous renvoyer au moins quelques caisses de lingots d’or. On travaille tous pour le développement de ce pays. Faut un peu d’équité dans la répartition des ressources du pays, sinon, panthère woh, lionceau woh.....etc woh...devront trouver d’autres forêts. Tu as bien dit savane. Y’a peu à manger pour que quelques animaux veuillent tout prendre et laisser la majorité dans la faim

    Onh ! Qui est fou ?

    Merci k même

  • Le 14 avril 2016 à 12:29 En réponse à : Le récit du perroquet silencieux : L’histoire du lionceau de la savane exploité

    Tu parles d’un lionceau ? Un gros lion- puma à la queue fourchue ce garçon. Raconte moi autre chose. Ah dja. Il nous a bien eu ce petit. Anh ! nana nana woto, ah ! Très fin calculateur, lui là, c’est pas petite marque, c’est la plus grosse pointure des hommes les plus fins de l’histoire. Il est pire que Machiavel et Hitler réunis.

    Wallaye, qu’il retourne les parcelles volées là au moins par charité. Qu’il ait pitié de ces pauvres familles qui n’ont même pas de ghettos dans cette impitoyable ville. Pitié ZIDA, tu es un vrai Isaac, comme le fils d’Abraham, sauve juste un peu de ce peuple que tu as remué couteau dans la plaie encore béante en retournant les parcelles que toi même pourra redistribué au plus démuni par charité. Ah ba, tu veux faire quoi avec tout ça mon frère ? Pardon, ne blâme pas tes enfants en leur offrant la pitance (le sang) d’un peuple comme héritage. C’est du poison que tu leur donneras. Songe à ces pauvres autres enfants que tu as confisquées les maisons, là où ils devraient peut être naître et vivre heureux jusqu’à la fin de leurs jours. En volant ces parcelles, tu les a condamnés à vivre mal toute leur vie.
    C’est un cri de cœur, une supplice

    Où que tu sois, écoute mes pleurs et fais ce geste de charité
    Wallaye retourne les parcelles au peuple, on ne vole pas la terre. Tu le sais très bien en bon moaga. Tu as vu la fin triste de tes aînés qui ont pillé le peuple.

    Merci de m’écouter

  • Le 18 avril 2016 à 09:30, par halto En réponse à : Le récit du perroquet silencieux : L’histoire du lionceau de la savane exploité

    Bravo Perroquet silencieux ! Mais attention à la lance aiguë du chasseur intrépide...
    ou même à la pierre vorace de la fronde de l’enfant grincheux de la forêt "maudite"...

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