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Fête la bière : La Maison du peuple "moussera" du 29 avril au 8 mai

Publié le mercredi 20 avril 2005 à 09h45min

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Kantigui a ouï dire que la fête de la bière aura bel et bien lieu cette année. Un comité d’organisation serait à pied d’œuvre, pour faire "mousser" au maximum, la Maison du peuple du vendredi 29 avril au dimanche 8 mai 2005. Il est parvenu à Kantigui que cette IVe édition sera celle des innovations et de la maturité.

Un bar "VIP" de 100 m2 entièrement climatisé serait en construction sur le site pour accueillir les "godeurs" nantis. Des dispositions auraient été également prises pour résoudre le problème de la glace, de l’électricité et garantir la sécurité des "assoiffés" de bière. Les "godets" chauds de l’année dernière ne seraient qu’un souvenir lointain.

A ce qu’il paraît, les prix des produits (bières et sucreries) seraient accessibles donc à des prix très réduits à cette fête de la bière. Seulement Kantigui en appelle de vive voix, à des mesures de protection des mineurs et au respect des mœurs sur le site de la Maison du peuple.


* Des sacs de céréales aux travailleurs de la BRAKINA

Kantigui a aperçu des va-et-vient de charrettes chargées de sacs à l’usine des Brasseries du Burkina (BRAKINA) à Kossodo. Renseignements pris, le nouveau directeur général (DG) Georges Lecluse aurait choisi d’offrir des vivres aux travailleurs pour leur fête du 1er mai.

Chaque employé aurait reçu deux sacs bien pleins de céréales : un de maïs et un autre de mil. Voilà un don qui tombe à point nommé en cette période de crise céréalière. Kantigui qui se souvient des rapports difficiles entre les travailleurs et l’ex-directeur général de la BRAKINA, constate que le cadeau de la fête du travail sonne comme le signe d’une collaboration fructueuse et de compréhension mutuelle.

La prise en compte de la dimension sociale et du dialogue initié par l’équipe de Georges Lecluse serait à la base des bons résultats que la BRAKINA a enregistrés au cours du premier trimestre de l’année 2005. Kantigui souhaite que ce nouveau partenariat aille le plus loin possible pour un meilleur rayonnement des entreprises et du monde des affaires au Burkina Faso.


* La foire interfrontalière de Pô démarre le 25 avril

Kantigui a ouï dire que la Foire interfrontalière de Pô (FIP) débuterai le lundi 25 avril 2005. La FIP, 1re édition, prévue du 25 avril au 1er mai, aurait pour objectif, de promouvoir l’intégration sous-régionale. A ce titre, elle serait placée sous le parrainage de l’ambassadeur du Ghana au Burkina.

Au cours de cette FIP, il y aurait diverses activités telles que des prestations d’artistes, des ventes d’articles divers (effets vestimentaires, sacs, produits agro-alimentaires, artisanat, etc) à des tarifs réduits. La FIP pourrait être une occasion pour les Nahourais de tisser des relations et faire connaître leurs produits.


* Municipales 2006 au Kourittenga : la surprise viendra des femmes...

La Coalition burkinabè pour les droits des femmes (CBDF) a tenu le jeudi 14 avril, une session sur le rôle et la place de la femme dans la gouvernance locale.

Mais le moins que l’on puisse dire est que cette formation a permis aux observateurs avisés de constater que quelque chose commence à bouger dans les rangs des femmes du Kourittenga. "Les femmes ont pris conscience de ce qui leur arrive...Nous sommes nombreuses, il nous suffit de nous engager, d’avoir nos cartes d’électeur et le tour est joué...", nous a déclaré une participante.

Dans les coulisses, des candidatures féminines auraient même circulé. "Rien ne sera plus comme avant". C’est l’impression générale qui s’est dégagée de cette session de recyclage. A la Coordination provinciale des femmes, on manque de mots pour dire merci à la CBDF.


* Les gérants de parkings soutiennent la candidature de Blaise Compaoré

Excellence,

C’est dans la confiance que nous écrivons cette déclaration de soutien à votre candidature à la présidentielle de 2005.

M. Le Président, nous avons remarqué que le Burkina Faso est le seul pays en Afrique de l’Ouest où la nourriture coûte moins cher, un plat de riz peut s’acheter à 50 ou 75 F CFA. Nous sommes du secteur informel et nous voyageons à travers de nombreux pays de la sous-région. Par cet appel, nous entendons aussi témoigner notre reconnaissance pour le sens élevé du pardon dont vous avez fait preuve en acceptant de réintégrer les élèves policiers dans leur fonction.

Excellence M. le Président du Faso, nous vous assurons de notre totale disponibilité à vous accompagner.

Nous appelons les Burkinabè quel que soit leur bord politique, en particulier les partis sankaristes à soutenir la candidature de Blaise Compaoré pour sauvegarder l’image du président défunt Thomas Sankara. Notre syndicat vous réaffirme son soutien inconditionnel.


* Signature de convention entre le CDP et les partis de la mouvance présidentielle

La campagne pour la présidentielle de novembre 2005, n’est certes pas encore ouverte mais n’empêche que chaque parti ou groupe de partis politiques affûte ses armes pour la circonstance. Ne dit-on pas que qui veut voyager loin, ménage sa monture ? Kantigui a ouï dire que dans cette optique, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) de Roch Marc Christian Kaboré, procèdera ce mercredi 20 avril 2005 à la signature d’une convention avec les partis de la mouvance présidentielle. L’événement se passera à 18 h au siège du parti sur l’Avenue Kwamé-N’Krumah.


* Les 13 directeurs régionaux de campagne du CDP

En attendant la désignation de son candidat à la présidentielle de 2005, qui se fera certainement à son prochain congrès, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) s’attelle à l’organisation de son état-major de "combat". Les 13 directeurs régionaux de campagne sont déjà désignés avec des missions très claires. Dans ce choix, il n’y a pas de surprise , ce sont les ténors du moment qui ont été chargés de cette lourde mission de coordination dans les régions.

- Boucle du Mouhoun : Oubkiri Marc Yao

- Cascades : Alain Ludovic Tou

- Centre : Simon Compaoré

- Centre-Est : Alain Bédouma Yoda

- Centre-Ouest : Jean-Hubert Yaméogo

- Centre-Sud : Kapouné Karfo

- Centre-Nord : Zambedé Théodore Sawadogo

- Est : Innocent Coulidiaty

- Hauts-Bassins : Moumouni Fabré

- Nord : Yacouba Barry

- Plateau Central : Roch Marc Christian Kaboré

- Sahel : Abdoulaye Abdou Kader Cissé

- Sud-Ouest : Christophe Joseph Dabiré


* Les Lions du Sénégal affronteront en match amical avant la fin de l’année, la Selecao du Brésil

Kantigui a appris que l’équipe nationale de football du Sénégal croisera les crampons, avant la fin de l’année 2005, avec celle du Brésil en match amical international. Selon toute vraisemblance, c’est le Sénégal qui abritera la rencontre. Ce principe, à ce qu’il paraît, serait contenu dans le communiqué final qui a sanctionné la visite de 24 heures du président brésilien, Luis Inacio Lula Da Silva à Dakar au Sénégal. Kantigui constate que l’idée d’un match entre le Sénégal et le Brésil avait déjà été retenue lors de la visite en janvier dernier à Dakar, du ministre brésilien des Affaires étrangères.


* Les violences policières racistes : les policiers français sur la sellette

Kantigui a ouï dire que la police française a de plus en plus souvent un comportement raciste à l’égard des jeunes issus de l’immigration. Selon les résultats d’une étude publiée par la Commission nationale française de déontologie, de la sécurité en 2004, la discrimination raciale est attestée dans un tiers des cas de violences policières.

Les dérapages sont en hausse et ils sont à caractère raciste dans un tiers des cas recensés en 2004. Toujours l’année dernière, une discrimination raciale a été relevée dans 15 dossiers sur 45 examinés. La Commission a été saisie 97 fois en 2004 contre 70 fois en 2003. Ce qui représente une augmentation de 38% des cas examinés.


* Le MJUP plaide pour les jeunes auprès des parlementaires

Kantigui a ouï dire que le Mouvement de la jeunesse pour l’unité et le progrès (MJUP), connu pour ses multiples actions de promotion de la citoyenneté, a entamé depuis le mardi 13 avril 2005, une série de rencontres avec les groupes parlementaires de l’Assemblée nationale.

En effet, le MJUP a élaboré un document comportant les résultats de réflexions sur la situation des jeunes burkinabè.

Ledit document énumère les véritables problèmes des jeunes aux plans social, économique et politique. Ce document, à ce qu’il paraît, est accompagné de recommandation, "pertinentes" et est remis après chaque rencontre, aux parlementaires pour leur permettre de mieux s’imprégner de son contenu.

Les recommandations contenues dans le document portent sur l’approfondissement de l’éducation morale et civique à l’école, la mise en place de conseils consultatifs des jeunes dans les municipalités, l’institution d’un quota de représentativité des jeunes sur les listes électorales pour les scrutins locaux. Autre chapelet de doléances, constate Kantigui, le MJUP préconise la modification de l’article 233 alinéa 3 du code électoral "jugé peu favorable à la promotion politique des jeunes". Kantigui a appris que le MJUP a déjà rencontré le CDP, le PDP/PS et s’apprêterait à recevoir le CFR, ce mercredi 20 avril 2005.


* UPB : ces tickets de transport qui divisent

Kantigui assiste depuis le début de cette semaine à un remue-ménage à l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso. Les étudiants de cette université protestent contre la suppression des tickets qui leur sont vendus à 50 F. Il existe à l’UPB deux titres de voyage. Les cartes de 1 000 F qui ont une valeur mensuelle et les tickets de 50 F qui ne s’utilisent que journalièrement.

Les étudiants ont le choix entre les cartes de 1 000 F et les tickets de 50 F. Ces cartes et tickets existent depuis 2001. Selon les rumeurs parvenues à Kantigui, le Centre régional des œuvres universitaires a décidé de supprimer les tickets de 50 F obligeant ainsi les étudiants à se rabattre sur les cartes de 1 000 F alors que tous les étudiants n’ont pas les moyens de s’approprier ces cartes.

Les étudiants de l’Université de Bobo protestent donc contre cette décision et demandent le maintien des tickets de 50 F afin de leur permettre de pouvoir se rendre à Nasso, site de l’UPB, situé à une quinzaine de kilomètres de Bobo. Les étudiants demandent également, selon les sources de Kantigui que soit amélioré l’état des véhicules de transport et que les franchises universitaires soient respectées.

Kantigui a ouï dire que la suppression des tickets de 50 F serait due à son coût élevé d’impression, mais a appris que les étudiants se disent ouverts au dialogue. Kantigui souhaite que les différentes parties puissent s’asseoir autour d’une même table pour trouver une solution à leurs divergences.


* Les CRS menacés de déguerpissement

Kantigui qui ouvre l’œil et le bon dans la région de Bobo-Dioulasso a appris de certaines sources que la Compagnie républicaine de sécurité(CRS) de cette ville serait sous la menace d’un déguerpissement de son site actuel du secteur 2 (Diarradougou). Il est tombé dans l’oreille de Kantigui que les locaux de l’ex-école Jamot occupées par les hommes en tenue noire, une propriété du ministère de la santé serait convoités par un organisme international.

A ce qu’on dit, au moins trois entreprises auraient déjà défilé sur les lieux pour les constats d’usage de soumission à un éventuel avis d’appel d’offres. Dans le même temps, kantigui s’étonne que les responsables de la région sanitaire disent ignorer tout de ce projet.

Toujours est-il que du côté de la Compagnie républicaine de sécurité on prend le sujet avec le plus grand sérieux. Mais la seule équation à plusieurs inconnues reste le prochain point de chute des hommes en tenue noire. Surtout que cette compagnie est à son deuxième site et la perspective d’un troisième s’ouvre déjà. Pendant ce temps, la construction d’un camp CRS reste lointaine.

Aux dernières nouvelles, kantigui a appris que la CRS disposerait d’un terrain vide entre l’imprimerie nationale et la Maison d’arrêt et de correction pour l’érection d’un camp et les regards sont désormais tournés vers la hiérarchie à Ouagadougou. Seulement le temps presse et la hantise d’un déguerpissement est installée au sein de la troupe et peut influer sur les rendements futurs. Celui qui dort sur la natte d’autrui dort par terre dit-on.


* Un père et son fils agressés dans le Koulpélogo

Kantigui, dans ses investigations, s’est retrouvé la semaine passée dans la région du Centre-Est où il est tombé sur un cas d’insécurité.

Le week-end dernier, un éleveur peulh, Sondé Ganné et son fils Barra ont été sauvagement agressés par les bandits qui ont tenté de leur extorquer le fruit de la vente de leur bétail. La scène s’est déroulée dans le département de Comin-yanga dans la province du Koulpélogo. Sondé Ganné a reçu la visite des malfrats dans la nuit du vendredi 8 avril 2005, pendant que les membres de sa famille passait la nuit à la belle étoile.

Réveillé au cours de son sommeil par deux inconnus, l’un d’eux lui empoigna le bras droit en lui intimant l’ordre de remettre l’argent en échange de sa vie. Après une lutte âpre avec les deux malfrats, Ganné réussit à s’échapper et se diriger vers la porte de l’enclos. Le deuxième malfrat tenait sous ses gardes, les membres de sa famille, pendant que deux autres bandits étaient postés à l’entrée de la cour. Il avait reçu un coup de couteau à l’avant-bras droit et saignait abondamment. "J’ai voulu alerter la police, mais excédé par la douleur, j’ai plutôt préférer changer d’itinéraire, et je me suis dirigé vers le CSPS où j’ai perdu connaissance après avoir franchi le seuil d’entrée. J’ai été évacué d’urgence au CHR de Fada N’Gourma", explique la victime.

Son fils aîné Barra Sondé sera, à son tour, agressé par deux bandits, alors qu’il revenait du parc à bétail de la famille situé dans le quartier Rogtenga. Les bandits avaient dressé une barricade sur la voie servant de piège à leur victime. Barra qui était sur la moto de son père n’a pu éviter cet obstacle dans l’obscurité.

Il fut projeté au bord du sentier après que son engin eût buté le tronc d’arbre posé par les bandits. "J’ai été projeté au sol et à ma surprise, deux hommes cagoulés et armés de fusil se sont rués sur moi. Ils m’ont débarrassé de mes vêtements avant de m’ordonner par la suite, de me coucher à plat-ventre. L’un procédait à la fouille, pendant que son compagnon braquait le canon du fusil sur moi.

Furieux de n’avoir rien trouvé, l’homme armé tira à bout portant sur ma fesse gauche, avant de prendre le large. Un passant qui m’a perçu gisant en bordure du sentier, a aussitôt alerté le préfet et le commissaire de police. J’ai été évacué à Fada où le médecin-chef du district jugeant la gravité de mon cas, a ordonné mon transfert au CHU Yalgado Ouédraogo".

La vie du fils Sondé est hors de danger.

Kantigui
Sidwaya

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