Les pylônes qui portaient les projecteurs du Stade Dr Issoufou Joseph Conombo ont été détruits le 26 avril 2010 par un fort vent faisant beaucoup de dégâts matériels dont la réparation nécessitait une bagatelle financière importante. Depuis lors, il était impossible de programmer des matchs en nocturne sur ce terrain. Le Bourgmestre de la ville de Ouagadougou, Simon Compaoré, avait en son temps été découragé par le coût très élevé des travaux.
La FBF s’est alors retournée vers la Fédération internationale de football pour obtenir des financements afin de remettre le stade dans un état usuel. Débutés il y a quelques mois, les travaux connaissent un retard d’un mois. « Nous avons rencontré des difficultés liées à l’architecture du stade. Nous n’avons pas eu les plans des massifs. Il n’y a pas de documents pour ces pylônes. Nous sommes obligés d’utiliser les anciennes installations pour les nouvelles. N’ayant pas les plans de l’ancienne structure, il est difficile d’évaluer le béton qui est dans le sol. Il faut creuser et faire en fonction de la difficulté », s’est défendu le chef de chantier.

Une rallonge budgétaire

En effet le stade a été construit sur une base ultra-bétonnée. « Les ouvriers ont cassé huit marteaux piqueurs. L’entreprise en charge de l’exécution des travaux a commandé du matériel. Ce matériel se trouverait au Ghana et devrait être acheminé au Burkina pour la poursuite des travaux », a indiqué Sita Sangaré. Pour permettre à l’entreprise de s’équiper afin d’achever les travaux dans un bref délai, la FBF a consenti à lui faire une rallonge budgétaire de 40 millions de francs CFA. Après ce geste, le président de la Fédération attend que les travaux finissent dans trois mois. Un délai que compte bien respecter l’entreprise. Car la structure faîtière du football a besoin du terrain pour les matchs du championnat national de première division.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net