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Lutte contre la faim dans la sous-région : Le cheval de bataille de la Fondation Konrad Adenauer

Publié le mardi 8 décembre 2015 à 18h20min

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Lutte contre la faim dans la sous-région : Le cheval de bataille de la Fondation Konrad Adenauer

Dans le cadre des interventions de la Fondation Konrad Adenauer au profit des populations de la sous-région, la représentante de la responsable du programme régional « dialogue politique en Afrique de l’Ouest » a procédé au lancement du projet « un monde sans faim » dans la région Liptako-Gourma. C’était au cours d’un diner le 7 décembre dernier. C’est le chef de coopération de l’Ambassade d’Allemagne, Joerg Meyer qui a présidé la cérémonie en lieu et place de l’Ambassadeur de la république Fédérale d’Allemagne près le Burkina Faso.

C’est en vue d’amener les décideurs politiques à l’échelle nationale et locale, à réagir aux facteurs pouvant engendrer des pénuries alimentaires et prendre des mesures de réaction efficace que la Fondation Konrad Adenauer a initié le programme « prévention des crises par la promotion des principes de bonne gouvernance dans le secteur de la sécurité alimentaire ». Ce programme, faut-il le rappeler, est une initiative du ministère Fédéral allemand pour la coopération et le développement économique et intitulé « un monde sans faim » mené dans plusieurs régions en Afrique et géré par des organismes différents. Prévu pour durer jusqu’en 2017, le Kenya, la région du Liptako-Gourma (Mali-Niger-Burkina Faso) et la République démocratique du Congo sont concernés par ledit projet.

Selon la représentante de la responsable du programme régional « dialogue politique en Afrique de l’Ouest », Christina Wagner, il s’agit à travers la mise en œuvre du projet « un monde sans faim » de tenter d’établir un dialogue entre toutes les couches de la société notamment les parlementaires, les partis politiques et la société civile. A en croire Mme Wagner, le déficit de ces dialogues s’explique en grande partie par les défis actuels de la sous-région. Elle a cité entres autres, la famine, les conjonctures changeantes du climat, la situation sécuritaire, et l’activité de la classe politique qui de temps en temps, ne semble pas bien portée ni bien comprise par le peuple.

Dans le but d’atteindre les objectifs assignés et selon les explications de la représentante de la responsable du programme régional, la première phase du projet est axée sur une analyse des systèmes d’alerte précoce existants, une phase de sensibilisation des décideurs locaux au sujet de la sécurité alimentaire. Aussi, l’on notera les forums de discussion entre les représentants des institutions nationales de gestion des catastrophes et les acteurs de la politique et de la société civile au niveau local et les forums de discussion transnationaux sur les questions de l’approvisionnement alimentaire de base.

Pour le chef de Coopération à l’Ambassade d’Allemagne au Burkina, Joerg Meyer la sécurité alimentaire constitue un problème crucial partout dans le monde. C’est fort de ce constat, a-t-il dit, que le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne a concentré ses efforts pour combattre les problèmes liés au phénomène de la faim. Les objectifs poursuivis, selon lui, commandent entre autres de combattre la malnutrition, moderniser l’agriculture, promouvoir une agriculture adaptée aux changements climatiques, protéger le sol et sécuriser l’alimentation dans le contexte fragile de crise et de conflit. « Le coût estimatif du projet peut atteindre 90 millions d’euros dans tous les pays du monde », a conclu M. Meyer.

La fondation Konrad-Adenauer, présente dans la sous-région depuis plus de 20 ans, soutient les processus de démocratisation dans des pays comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Togo et le Burkina Faso. Liberté, justice et solidarité sont les principes fondamentaux qui guident le travail de la Fondation, proche de l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne, le parti de la chancelière Angela Merkel. A travers plus de 70 bureaux dans le monde, avec 200 projets dans plus de 120 pays, elle apporte une contribution à l’encouragement de la démocratie, de l’Etat de droit et de l’économie sociale de marché.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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