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<I>Pot-pourri </I> : Le parti de Salvador Yaméogo pour bientôt

Publié le vendredi 11 mars 2005 à 07h48min

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La démission de Salvador Maurice Yaméogo de l’UNDD (Union nationale pour la démocratie et le développement) a été interprétée de diverses manières par les observateurs de la scène politique et les populations.

Si certains ont trouvé que l’homme a planté un poignard dans le dos de son frère Hermann, d’autres ont simplement loué l’acte courageux qu’il a posé. Pour Salvador, le parti était confronté à une mauvaise gestion et les choix politiques, notamment à l’extérieur, de son aîné ne répondaient plus à son éthique et à ses aspirations. La houle des critiques partie, on se demandait à quelle barque politique allait s’arrimer le démissionnaire ou s’il allait créer sa propre formation. Les supputations vont toujours bon train. Cependant, on est presque certain maintenant que Salvador est en train de créer un parti politique.

Mieux, l’homme se refuse à mettre en place un parti de "salon" et préfère que le bébé soit conçu et porté formellement par tous ceux qui auront adhéré à son idée. Dans cette logique, a-t-il dit, c’est ensemble avec les militants potentiels que les documents (règlement intérieur, manifeste, etc) idoines à pareille initiative seront examinés. Une assemblée générale se tiendra probablement en fin de semaine prochaine. Sous peu, le parti en gestation rendra public un "appel aux patriotes et aux démocrates".

Avant tout cela, Salvador Yaméogo rencontre régulièrement des responsables politiques nationaux, "qu’ils soient de l’opposition ou de la mouvance, " a-t-il précisé. En France où il était en janvier dernier, le député a eu des entretiens très poussés avec des leaders politiques africains. Sans doute, Salvador ne présentera-t-il pas une candidature à la présidentielle du 13 novembre prochain. Toutefois, son parti en gestation oeuvrera pour assurer "une mobilisation totale" derrière le candidat qu’il aura choisi de soutenir.


Air Burkina décolle en partenariat

Air Burkina a initié des partenariats avec des compagnies de la sous-région, notamment Air Ivoire et la compagnie aérienne malienne qui vient d’être créée. Le projet a pris forme sur le papier et démarrera probablement début avril. C’est ainsi que Air Ivoire pourra utiliser l’appareil A319 de Air Burkina pour ses vols sur Paris. Dans le même temps, selon le principe du "coach air" ou partage des cotes, Air Burkina et Air Ivoire pourraient être présentes sur un même vol. En somme, comme cela se fait entre Air France et Delta Airlines par exemple, on retrouvera sur le même vol des passagers munis de ticket de transport Air Burkina et des clients de Air Ivoire.

Cette initiative entre dans le vaste programme de regroupement des "petites" compagnies aériennes . Sans cela , ces sociétés aériennes" ne pourraient jamais survivre toutes seules, comme l’avait prédit le directeur général de Air Burkina, Mohamed Ghelala, dans un entretien qu’il avait accordé aux Editions "Le Pays". Dans une conférence de presse qui sera donnée aujourd’hui même, les responsables de la compagnie reviendront sur ce partenariat et sur des questions importantes, dont celle relative aux pannes et immobilisations d’avions.


Journée du 8 mars : To dans la danse

Les femmes de la commune de To (province de la Sissili) ont célébré à leur manière , la Journée internationale de la femme. En effet, très tôt le matin, nous rapporte un témoin, elles se sont retrouvées à la préfecture où elles ont fraternisé et manifesté leur solidarité par des pas de danses et des chants au rythme typiquement gourounsi. La fête s’est terminée en présence du préfet et d’un député, par un défilé, une course de vitesse à l’issue de laquelle toutes les concurrentes ont été primées et par un match de football qui a opposé l’équipe des jeunes femmes à celle de leurs aînées.


Tsunami : un nid de la corruption

Le 16 mars prochain, Transparence internationale, la section française de Transparency international, va lancer, au cours d’une conférence de presse, son rapport mondial 2005 sur la corruption. La cérémonie de lancement aura lieu au Centre d’accueil de la presse étrangère, à la Maison de la Radio à Paris.

Ce rapport rédigé par des experts porte sur les mécanismes de la corruption dans la construction, les études de cas sur la corruption à grande échelle dans les projets d’infrastructures, le coût économique de la corruption et ses conséquences néfastes sur l’environnement et les vies humaines, l’analyse détaillée de la corruption dans le cadre de la reconstruction en Irak. Le document comporte également des articles détaillés faisant le point sur l’état de la corruption dans 40 pays, avec une analyse des grandes tendances.

Dans la foulée, le rapport jette surtout l’anathème sur la reconstruction en Irak et le raz-de-marée du Tsunami, considérés comme étant des nids essentiellement corruptogènes. Même si le malheur des uns fait le bonheur des autres, il faut avouer qu’il faut un coeur de pierre pour priver les victimes de cette catastrophe du siècle, de ce que la solidarité internationale leur a consenti.


AG des commerçants : la réhabilitation de Rood-Woko à l’ordre du jour

Le Syndicat national des petits commerçants (SYNATECOM), affilié à la CNTB, l’Organisation syndicale des petits commerçants de Ouagadougou (OSPCO), affiliée à l’ONSL, et l’Union syndicale des petits commerçants de la province du Kadiogo (USPCK), également affiliée à l’ONSL, organisent aujourd’hui vendredi 11 mars à partir de 15h30, à la Bourse de Travail à Ouaga, une assemblée générale à laquelle ils convient tous les commerçants et commerçantes de Rood-Woko et de la zone commerciale. Au cours de cette réunion, les organisations syndicales livreront à leurs membres , les résultats de leur rencontre avec le gouvernement et qui avait pour objet la réhabilitation du marché central.


Le président du CES d’Algérie bientôt au Burkina

Le président du Conseil national économique et social d’Algérie, Salah Mentouri, sera au Burkina du 16 au 19 mars prochains. Il aura des audiences avec le Premier ministre , le ministre des Affaires étrangères et le président de l’Assemblée nationale. Une séance de travail est également prévue avec le président du CES du Burkina , Thomas Sanou, de même qu’une visite de courtoisie au président du Faso le 17 mars. Le 18, Salah Mentouri participera au cérémonial de "faux départ" au palais royal du Mogho Naaba. Il se rendra ensuite à Bobo Dioulasso où il visitera des unités industrielles telles que la Société burkinabè des fibres et textiles (SOFITEX). Il rencontrera également le gouverneur de la région des Hauts-Bassins. Le samedi 19 mars, M. Mentouri aura au programme, une audience avec le président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat du Burkina, El Hadj Oumarou Kanazoé. Le même jour, il effectuera une visite guidée de l’entreprise Tan-Aliz. Son départ est prévu pour l’après-midi du 19 mars.


Ouagarinter : 6 nouveaux feux pour réglementer la circulation

Depuis la semaine dernière, les usagers de la voie ont dû constater l’implantation de feux tricolores à hauteur de Ouagarinter. Ceux-ci, au nombre de six, sont situés sur la portion de route passant devant le Centre de contrôle de véhicules automobiles (CCVA). D’ailleurs, le logo du CCVA se trouve sur chacun des feux de stop prouvant qu’il est bien à l’origine de ce geste de réglementation. Après l’ONEA et la SONABHY sur la route de Bobo, c’est au tour donc du CCVA d’implanter des feux tricolores.


CHR de Tenkodogo : surenchère sur les prix des médicaments

La santé , dit-on , n’a pas de prix mais a un coût. C’est pour cette raison que l’on ne lésine pas sur les moyens pour la recouvrer. Mais, si après coup, l’on se rend compte que l’on a été victime d’arnaque ou de renchérissement du prix des produits pendant le traitement, l’on peut tomber malade, ne serait-ce que moralement. C’est ce qui est pratiquement arrivé, en janvier dernier, à une personne malade qui a eu recours au Centre hospitalier régional de Tenkodogo pour des soins.

Dans un premier temps, une ordonnance médicale de 6 produits est prescrite. Avant de remettre l’ordonnance pour l’achat des produits au dépôt pharmaceutique du CHR, l’agent prescripteur griffonne, dans un coin du papier, le prix de chaque produit. Le coût de l’ensemble des produits est évalué à 24 225 F CFA. L’ordonnance est honorée. Quelques jours plus tard, une autre ordonnance de 5 produits est établie. Le calcul du prescripteur fait ressortir un montant de 45 000 F CFA auquel il faut ajouter celui du kit qui est de 15.000 F CFA, soit un montant global de 60 000 F CFA.

Cette deuxième ordonnance est honorée non sans interrogations de la part du patient par rapport aux montants croissants des ordonnances. Voulant se faire une idée des prix des produits ailleurs et aussi faire des comparaisons, un détour est fait dans une pharmacie à Ouaga avec les ordonnances. Les renseignements pris font ressortir des écarts de prix à donner le vertige. Ainsi, les 6 produits de la première ordonnance reviennent , dans cette pharmacie, à 7 475 F CFA au lieu de 24 225 F CFA.

Quant à la deuxième ordonnance, excepté le kit, elle s’élève à 15 974 F CFA au lieu de 45 000 F CFA. Il se pose alors une question légitime : pourquoi ces différences considérables entre ces produits vendus de surcroît au dépôt de médicaments essentiels génériques (MEG) du CHR et les mêmes dans une pharmacie de Ouaga où se côtoient des génériques et des spécialités ? Une autre question qui mérite d’être posée : qui a intérêt à rendre salées les ordonnances médicales alors que des efforts sont faits pour réduire le prix des médicaments par le biais des génériques ?


Présidentielle 2005 : les grands manoeuvres ont commencé

Déjà des formations politiques et non des moindres comme le PDP/PS du professeur Ali Lankouandé et le FFS de Nobert Tiendrebéogo ont suspendu leur participation à Alternance 2005. Vont-elles présenter elles-mêmes des candidats en dehors de ceux des partis d’opposition qui composent Alternance 2005 ou alors se rangeront-elles derrière les candidats de ce regroupement ? Y aura-t-il des partis qui feront fi des propositions de Alternance 2005 si celle-ci ne désigne pas leur responsable politique ? De quel appui bénéficiera Me Gilbert Ouédraogo président de l’ADF-RDA et chef de file de l’opposition ? Toutes ces interrogations auront réponse à l’approche de la joute électorale proprement dite car les alliances se constitueront et se dénouer selon les intérêts en jeu. Le problème pour l’instant ne se pose pas au sein des mouvanciers qui, inéluctablement, formeront un bloc derrière Blaise Compaoré, leur candidat non encore officiellement déclaré.


Les cartes grises ont disparu

"Le récépissé est valable pour une durée de 60 jours à compter de sa signature. Il devra obligatoirement être restitué lors du retrait de la carte grise". C’est ainsi qu’est libellé le nota bene que porte le récépissé de dépôt de dossier d’immatriculation des motos. Mais le délai de 60 jours est largement dépassé pour atteindre plus de 100 jours pour certains sans que les cartes grises ne soient disponibles. Des usagers qui se plaignent parce qu’ils attendent toujours ce document pour lequel "ils ont été bousculés" ne comprennent pas ce qui se passe à la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM). Il semble que le carton qui sert à établir ledit document a été commandé au Bénin mais ne serait pas encore arrivé. A la DGTTM par contre, on dit que les cartes grises ne sont pas prêtes parce qu’il y a trop à faire. Ne maîtrisant pas les raisons exactes, chacun y va de son point de vue et tous ceux qui ont déposé leurs dossiers vers la fin de l’année 2004 attendent toujours leurs cartes grises.


Elle succombe à ses blessures

Dans notre rubrique "On en parle" du mercredi 9 mars 2005, sous le titre "une jeune fille à moitié égorgée", nous faisions cas d’un drame survenu au secteur 17 (Pissy) de Ouagadougou, au cours duquel un délinquant avait agressé avec une arme blanche une bonne. Transportée d’urgence à l’hôpital, on avait cru que la victime était hors de danger. Malheureusement, aux dernières nouvelles, nous avons appris qe l’intéressée a succombée à ses blessures le mardi 8 mars dernier.


Des encouragements aux Editions "Le Pays"

Nous avons reçu le mail de félicitations ci-dessous d’une lectrice. L’auteur de ce mail, Mme Joséphine COULIBALY, est la
directrice adjointe du Service des affaires académiques, de l’Orientation et de l’Information de l’Université de Ouagadougou

"Bonjour,
Je vous fais parvenir ce mail pour vous féliciter et vous apporter tous mes encouragements pour le travail quotidien que vous faites. Je vous souhaite surtout du succès dans toutes vos activités.
Que le Créateur veille sur vous et exauce vos prières.
Excellente journée à toute l’équipe de rédaction."

"Le Jah" au Pays

L’animateur de radio et artiste musicien Sams K. Le Jah a rendu une visite de courtoisie aux Editions "Le Pays" hier jeudi. Contrairement aux rumeurs qui circulent sur son état de santé, l’animateur se porte comme un charme. Il continue d’animer son émission de reggae et joue pleinement son rôle de responsable de programme. Il souffre d’une arthrose qui l’oblige à utiliser des béquilles de temps en temps. L’homme que nous avons rencontré a le moral haut et continue de rassembler les moyens pour aller se soigner en Europe. Il s’explique amplement sur sa situation dans le magazine Evasion du 18 mars.

BLOC-NOTES

* Le ministère de la Défense, en collaboration avec la fondation Konrad ADENAUER, organise un séminaire de formation au profit des personnels de la défense et de la sécurité, du 14 au 18 mars au Camp Guillaume Ouédraogo.

* Première édition de la Coupe du Haut-commissaire du Kadiogo en lutte traditionnelle demain 12 mars à la place de la Nation.

Le Pays

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