Identification des Burkinabè de l’extérieur : La durée de validité de la carte consulaire passe de trois à cinq ans
Le gouvernement a tenu ce jeudi 21 novembre 2013 dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale (MAECR), son traditionnel point de presse. Pour l’occasion, le ministre d’Etat Djibrill Bassolé, assisté du ministre délégué en charge de la Coopération régionale, Thomas Palé et du ministre de la Communication Alain Edouard Traoré, a abordé la question de l’identification de nos compatriotes vivant à l’étranger. La conduite des médiations du Burkina en Afrique, et les Universités africaines de la communication, ont également fait l’objet d’échanges à ce point de presse.
L’identification des Burkinabè de l’étranger s’inscrit, à en croire le ministre d’Etat, en droite ligne du souci du gouvernement de moderniser l’ensemble des documents d’identification des burkinabè. C’est ainsi que le chef de la diplomatie burkinabè procédait, le 2 novembre dernier au Consulat général du Burkina Faso à Abidjan en Côte-d’Ivoire, au lancement de l’établissement des cartes consulaires biométriques.
A l’occasion, le coût (7 000 FCFA) et la durée de validité (3 ans) ont été rejetés par un groupe de manifestants, rejet que semblaient partager bon nombre de participants à la cérémonie. En réponse, le ministre d’Etat Djibrill Bassolé a fait la promesse que ces préoccupations feraient l’objet d’examen. Au résultat, M. Bassolé a indiqué au présent point de presse qu’il a été demandé à l’opérateur – Snedai – « de paramétrer une durée de cinq ans ».
Quant au prix, Djibrill Bassolé relève que c’est une question qui ne devrait pas se poser. Pour lui, la majorité des Burkinabè de Côte-d’Ivoire savent que la carte consulaire - l’ancienne - est en réalité acquise à plus de 7 000 FCFA, même si c’est le prix de 6 900 FCFA qui est arrêté. Dans certaines circonscriptions, ce prix est de 18 000 FCFA, à en croire le ministre d’Etat. En clair, rien n’a encore changé par rapport au coût de 7 000 FCFA fixé pour l’obtention de la carte consulaire biométrique dite sécurisée. C’est, du reste, un « coût moyen qui permet de réaliser l’opération au plan technique », a précisé Djibrill Bassolé.
Néanmoins, confie-t-il, des subventions étatiques ou non, pourraient être mobilisées pour permettre « aux plus démunis, aux plus pauvres, et aux plus indigents de pouvoir avoir accès à la carte consulaire ».
Pour la suite, Djibrill Bassolé invite les uns et les autres à « aller au-delà de la polémique qui s’est installée ». Déjà, annonce -t-il, « l’opération se déroule bien ; ça se passe très bien ».
L’autre précision que le chef de la diplomatie burkinabè a tenu à faire, c’est que « les élections de 2015, ne sont pas la principale motivation de modernisation du système d’identification des burkinabè de l’étranger ». Et d’ajouter, « avec ou sans élection, nous aurions mis en place ce système d’identification moderne des Burkinabè à l’étranger, en particulier en Côte-d’Ivoire » ; dans le cadre surtout de la mise en œuvre du traité d’amitié entre nos deux pays.
Quant à la question de savoir lesquels des Burkinabè de l’extérieur pourraient voter en 2015, Djibrill Bassolé a indiqué qu’il appartenait à la CENI (Commission nationale électorale indépendante) d’apprécier. « Si les Burkinabè de l’étranger doivent voter, il faudrait bien qu’ils votent tous, sinon ce serait dommageable ». Attendons donc de voir . . .
Pour le ministre délégué en charge de la Coopération régionale, Thomas Palé, « le Burkina Faso est promptement engagé dans le processus d’intégration régionale », tant au plan politique, qu’économique et sécuritaire. Et le ministre d’Etat de préciser que pour la résolution globale de la crise malienne, il faut bien des actions militaires et sécuritaires combinées avec des actions politiques et diplomatiques. C’est du moins, ce qu’a jusque-là préconisé le médiateur de la CEDEAO, à en croire Djibrill Bassolé.
Relativement aux UACO 2013, le ministre porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré s’est félicité d’avoir réussi à faire venir « des personnalités incontestables » pour l’animation des cadres d’échanges. Il appartient, précise-t-il, aux journalistes eux-mêmes d’en faire une véritable occasion de formation.
Fulbert Paré
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 21 novembre 2013 à 17:08, par El Hadj YANOGO En réponse à : Identification des Burkinabè de l’extérieur : La durée de validité de la carte consulaire passe de trois à cinq ans
En tout cas, nous avons la chance d’avoir des hommes et des femmes compétents dans le gouvernement. Rien que des hommes de combat, intègres, loyaux et pleins d’autres qualités positives. Avec ces hommes, rien n’arrêtera la marche radieuse du peuple vers le développement. Merci à Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE pour sa vision juste de l’émergence de notre pays. Tonton Blaise COMPAORE, infiniment merci !
2. Le 21 novembre 2013 à 17:22, par El Hadj YANOGO En réponse à : Identification des Burkinabè de l’extérieur : La durée de validité de la carte consulaire passe de trois à cinq ans
En tout cas, nous avons la chance d’avoir des hommes et des femmes compétents dans le gouvernement. Rien que des hommes de combat, intègres, loyaux et pleins d’autres qualités positives. Avec ces hommes, rien n’arrêtera la marche radieuse du peuple vers le développement. Merci à Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE pour sa vision juste de l’émergence de notre pays. Tonton Blaise COMPAORE, infiniment merci !
3. Le 21 novembre 2013 à 17:29, par El Hadj YANOGO En réponse à : Identification des Burkinabè de l’extérieur : La durée de validité de la carte consulaire passe de trois à cinq ans
En tout cas, nous avons la chance d’avoir des hommes et des femmes compétents dans le gouvernement. Rien que des hommes de combat, intègres, loyaux et pleins d’autres qualités positives. Avec ces hommes, rien n’arrêtera la marche radieuse du peuple vers le développement. Merci à Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE pour sa vision juste de l’émergence de notre pays. Tonton Blaise COMPAORE, infiniment merci !
4. Le 21 novembre 2013 à 17:30, par El Hadj YANOGO En réponse à : Identification des Burkinabè de l’extérieur : La durée de validité de la carte consulaire passe de trois à cinq ans
En tout cas, nous avons la chance d’avoir des hommes et des femmes compétents dans le gouvernement. Rien que des hommes de combat, intègres, loyaux et pleins d’autres qualités positives. Avec ces hommes, rien n’arrêtera la marche radieuse du peuple vers le développement. Merci à Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE pour sa vision juste de l’émergence de notre pays. Tonton Blaise COMPAORE, infiniment merci !
5. Le 21 novembre 2013 à 22:12, par zopa En réponse à : Identification des Burkinabè de l’extérieur : La durée de validité de la carte consulaire passe de trois à cinq ans
Un pandore diplomate, c’est très efficace.
Félicitation M. Bassolé. En tant que Burkinabé à l’extérieur j’aurais proposé cette solution en Côte d’Ivoire, parce que nous savons que 95% des burkinabé en CI sont capables de payer 7 000 F CFA sinon plus pour une carte biométrique. Il s’agissait seulement de revoir le délai d’expiration. Bien venue à cette carte parce que personnellement j’avais honte d’exhiber cette pancarte qui servait de carte consulaire.
A quand les permis de conduire bio ? C’est ça aussi émergence !!!
Le 22 novembre 2013 à 18:04, par Bénéwindé En réponse à : Identification des Burkinabè de l’extérieur : La durée de validité de la carte consulaire passe de trois à cinq ans
Zopa, tu as raison, à quand le permis de conduire biométrique ; celui qu’on ressemble plus à une couverture qu’à un document officiel. Je ne le porte sur moi que pour conduire, sinon il est très encombrant.
6. Le 21 novembre 2013 à 22:25, par Salaka En réponse à : Identification des Burkinabè de l’extérieur : La durée de validité de la carte consulaire passe de trois à cinq ans
La marche ou manifestation de nos parents diaspora a porté fruit. Ça les permettra de vôter en 2015 et la porte est grandement ouverte au CDP de tricher encore aux élections. Ha ! Blaise a peur des élèves, il attendra les vacances pour imposer son sénat sinon, s il fuit il ne reviendra plus. Les militaires et autres profitent des grêves pour revendiquer leurs droits.