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"Union tabou" de Jean-Emile OUEDRAOGO

Publié le vendredi 23 août 2013 à 18h20min

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Union tabou

Tome 1 - La racine du malheur
Tome 2 – Errements et tourments

Par Jean-Emile OUEDRAOGO

L’Harmattan Burkina, 2013

Raogo et Bintou sont deux jeunes personnes qui s’aiment fortement depuis
l’enfance. Séparés dès l’école primaire à la suite d’un conflit sanglant entre leurs
familles, chacun avait essayé de suivre son chemin. Après de brillantes études
qui le conduisirent en France, Raogo a obtenu un poste dans la haute
administration.

Bintou avait été, quant à elle, contrainte d’abandonner l’école,
et vivait en ville, chez son oncle. Les circonstances la conduisent à devenir
l’employée de maison de l’oncle de Raogo, chez qui celui-ci a vécu pendant ses
études secondaires et où il demeure encore. Les deux jeunes gens se
reconnaissent, leur amitié refait naturellement surface, et, la proximité aidant,
s’affermit puis devient amour.

Pourtant, cet amour ne parvient pas à rayonner
à cause des nombreux et accablants problèmes auxquels il se trouve confronté.
En effet, issu d’une riche famille d’agriculteurs et de fervents chrétiens, Raogo
est aussi, par ses études et le poste qu’il occupe, élevé au plus haut rang social." Il est, à la satisfaction de tous les siens, fiancé officiellement à Rachelle, une professeur de philosophie.

Devenue une domestique de la famille de Raogo, Bintou, elle, est née d’une famille peulh, musulmane. Elle est promise à Alassane, un instituteur de la même ethnie qu’elle.

Ces obstacles à leur amour sont aggravés par le souvenir du conflit entre leurs familles, mais surtout par l’existence d’un redoutable tabou qui sépare l’ethnie de Raogo, les Nioniossé, et celle de Bintou, les Peulh.

Malgré tout, Raogo se détache progressivement de sa fiancée, et Bintou
s’éloigne d’Alassane que sa famille lui impose. Conscients cependant du danger de leur attachement l’un à l’autre, ils tentent de dissimuler leur passion. Mais celle-ci finit par éclater et c’est le début de nombreuses et poignantes péripéties


L’auteur

Jean-Emile Ouédraogo, est né à Ziniaré, Burkina Faso.
Après ses études primaires à Donsin, il entre au Juvénat
Saint Camille. Il poursuit ses études secondaires au
Collège Protestant de Ouagadougou avant de
fréquenter l’Université Nationale. Titulaire d’une
Maîtrise en philosophie, il travaille dans une ONG de
coopération internationale en tant que coordonnateur
de projets.

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Vos commentaires

  • Le 3 septembre 2013 à 08:58, par Inside En réponse à : "Union tabou" de Jean-Emile OUEDRAOGO

    Toute mes félicitation Mr Jean-Emile OUEDRAOGO. Ce sera avec plaisir que j’achèterai votre roman dès que je rentre au Pays.

  • Le 13 septembre 2013 à 16:31, par jean KIEMTARBOUM En réponse à : "Union tabou" de Jean-Emile OUEDRAOGO

    Toutes mes felicitations. Voila enfin bon courage

  • Le 19 septembre 2013 à 10:33, par BWE En réponse à : "Union tabou" de Jean-Emile OUEDRAOGO

    J’ai lu ce merveilleux ouvrage de Jean-Emile Ouédraogo. Sur la trame de fond, l’amour se profilent diverses et délicates thématiques actuelles de la société, tissées dans un récit envoûtant qui vous tient en haleine du début à la fin et vous laisse sur votre faim. C’est véritablement un coup d’essai qui vaut bien un coup de maitre ! une œuvre qui fera certainement couler beaucoup d’encre de salive.

    • Le 23 septembre 2013 à 11:53, par Salankoloto En réponse à : "Union tabou" de Jean-Emile OUEDRAOGO

      Bonjour. J’avais posté ce commentaire dès la parution de l’article mais il n’a pas été publié, pour une raison ou pour une autre. Je le ramène espérant que cette fois-ci, ce serait la bonne :
      Je suppose par cet article que c’est un bon roman à lire et félicite l’auteur d’avoir enrichi nos rayons. Je voudrais toutefois apporter quelques remarques sur certaines choses qui nuisent, peut-être pas à la forme, mais au fond du roman.
      1) "... fervents chrétiens, Raogo..." Les chrétiens fervents n’ont pas de nom de ce genre. S’ils sont des convertis au catholicisme, ils ajoutent à leurs noms donnés à la naissance des noms de patrons à leur baptême. Et au cas où on suppose qu’ils sont "protestants", (puisque eux ne changent pas obligatoirement de nom) voir remarque suivante.
      2) "... l’existence d’un redoutable tabou qui sépare l’ethnie de Raogo, les Nioniossé, et celle de Bintou, les Peulh..." La foi chrétienne dans son essence (débarrassée de dogmes et doctrines dénominationnelles) ne connait pas de tabou basé sur la différence RACIALE. Les fervents croyants qu’ils sont ne marchent pas sous la loi des CASTES.
      Ainsi, ça fausse du coup les bases de la problématique dégagée dans ce roman.
      Quelqu’un me dira peut-être que c’est de la fiction. Alors, ça aurait été mieux de donner des noms de religion fictives aussi.
      Cordialement.

      • Le 24 septembre 2013 à 09:27, par BWE En réponse à : "Union tabou" de Jean-Emile OUEDRAOGO

        Merci de l’intérêt accordé à l’ouvrage. Personnellement, en tant que critique littéraire, je voudrais juste vous inviter et vous encourager à lire l’ouvrage avant de vous jeter à l’eau, car le résumé ne permet point de porter un jugement pertinent sur l’œuvre toute entière. Vivement que vous la lisiez !

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