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Burkina / Littérature : Avec son roman « Quand passeront nos douleurs », Jean Sylvanus Ouali dépeint les causes et les conséquences de l’insécurité

Publié le mardi 27 février 2024 à 10h06min

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Burkina / Littérature : Avec son roman « Quand passeront nos douleurs », Jean Sylvanus Ouali dépeint les causes et les conséquences de l’insécurité

La famille d’écrivains burkinabè s’est agrandi avec le livre « Quand passeront nos douleurs » de Jean Sylvanus Ouali. C’est un roman de 94 pages reparties en 9 chapitres, qui dépeint les causes et les conséquences de l’insécurité au Burkina Faso.

L’auteur part d’un diagnostic en se basant sur les potentialités du Burkina Faso. Cette vie sans l’insécurité où les gens avaient la joie de vivre. Siema, le personnage principal, fait voyager le lecteur de « Quand passeront nos douleurs », de son parcours en classe du Cours élémentaire première année (CE1) à son statut d’élève déplacé interne.

« Les grands points de ce roman sont un condensé de douleurs que nous ressentons au volet profond des difficultés que le Burkina Faso traverse depuis un certain moment. Il était temps pour moi de dire ce que nous pensons, ce que nous ressentons, ce que ces enfants oubliés vivent, cette frange de la jeunesse qui est censée prendre la relève mais qui subit dans le silence et que la société semble ignorée », a indiqué l’auteur.

« Il était temps pour moi de donner voix à nos sentiments, en particulier à ces jeunes oubliés, cette frange de la jeunesse destinée à prendre le relais mais qui souffre en silence, ignorée par la société ».

Jean Sylvanus Ouali invite chacun à œuvrer pour la création d’un lendemain meilleur

« Quand passeront nos douleurs », c’est aussi un clin que l’auteur fait aux Forces de défense et de sécurité (FDS). Dans le sixième chapitre, l’auteur présente le dilemme dans lequel un gendarme sur le théâtre des opérations s’est retrouvé. Engagé pour la libération de son pays, son épouse se bat pour la guérison de leur fille qui est malade. « Ma patrie ou ma fille », s’interroge le militaire lorsqu’il a appris la nouvelle de sa fille.

« Quand passeront nos douleurs » est, selon Jean Sylvanus Ouali, une représentation talentueuse et captivante de la société burkinabè dont la quiétude a été profondément et brutalement perturbée. Malgré les conséquences de l’insécurité dont les personnages du livre ont du mal à tout citer, ils fondent l’espoir d’un retour à la vie normale, quand passeront leurs douleurs.

Au cours de la cérémonie de dédicace du livre, le préfacier, Dr Bendi Benoît Ouoba a proposé que l’œuvre soit traduite en langue Gulmancema pour toucher plus de public. L’auteur est originaire de la région de l’Est du Burkina Faso où cette langue est dominante.

Le roman « Quand passeront nos douleurs » est publié aux Editions BUFAC à Koudougou. L’ouvrage est disponible à la librairie Mercury à Ouagadougou, et dans d’autres villes du pays comme Bobo-Dioulasso, Fada N’Gourma et Koudougou au prix de 3 500 FCFA.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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