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Simples détails : Que feront alors les ministres non-élus députés ?

Publié le lundi 17 décembre 2012 à 00h38min

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Des ministres du gouvernement de Luc Adolphe Tiao, présentés sur des listes de députés n’ont pas été élus. Autrement dit, ils n’ont pas eu l’onction populaire. Sous d’autres cieux, ils rendraient leur démission. Dans tous les cas, ce n’est sans doute pas de leur faute s’ils n’ont pas été élus. Tous, du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ils ont payé cash les frais de la proportionnelle au plus fort reste. Ce qui apparaît comme une bonne excuse pour ne pas s’inquiéter du prochain remaniement ministériel.


Maison de la culture de Bobo : les carreaux s’enlèvent déjà

Les carreaux de la façade de la Maison de la culture de Bobo ont commencé à s’enlever. Si bien que des ouvriers sont actuellement en chantier pour les recoller. A peine un an après les travaux de ce bâtiment dont la construction a fait couler beaucoup d’encre et de salive, voici qu’il présente déjà des défaillances « visibles à l’œil nu ». Selon certaines sources, il ne serait pas encore réceptionné. Seuls la clôture, et quelques travaux connexes le sont puisque ne faisant pas partie du même lot. Si bien que les nombreuses sollicitations pour son occupation dans le cadre de cérémonies, ne peuvent être honorées. Donnant raison à ceux qui disent qu’on l’a construit sans réellement savoir ce qu’on voulait en faire. Edifié à environ 6 milliards de F CFA, on a l’impression en le visitant en ce moment, que les travaux ont été « bâclés » quand bien même il présente un aspect apparemment beau.


Pugilat à la RTB2 Bobo ?

On a failli en venir aux mains à la RTB2 à Bobo. En effet, le chef de l’antenne télé n’aurait pas apprécié le comportement d’un de ses collègues à qui il aurait malheureusement serré les cols. Heureusement, dit-on, il a fallu l’intervention des autres collègues pour que la bagarre n’ait pas lieu. A ce qu’il parait, cette bagarre manquée serait la traduction d’un ras-le-bol de certains agents face aux agissements de leur « patron ».


Débordement à Niankorodougou

Les populations de la localité de Niankorodougou seraient descendues le vendredi 14 décembre contre des travailleurs de la société minière Gryphon qui, malgré la décision de ne pas reprendre le travail tant que certains d’entre eux seraient menacés de licenciement, continuaient de fournir leurs services à la société. Selon des informations qui nous sont parvenues, la situation était si tendue ce vendredi, que les forces de sécurité étaient obligées d’intervenir pour sécuriser les installations, les responsables de la société et les travailleurs qualifiés de « traitres ».


Un conseiller municipal, récemment élu, tué à Pobé-Mengao

"Un conseiller municipal a été abattu à Pobé-Mengao", le tueur présumé "a été arrêté et se trouve actuellement entre les mains de la gendarmerie à Djibo", chef-lieu de la province, selon le gouverneur de la région du Sahel, le colonel Boureima Yiougo. La victime est un conseiller municipal de l’Union pour la République (UPR) et a été atteinte jeudi par "une balle tirée à bout portant par un de ses adversaires politiques", qui a pris la fuite, mais a été arrêté à Ouagadougou et transféré à la gendarmerie de Djibo. Et voilà un acte scandaleux qui vient ternir la tenue des élections couplées que tout le monde s’accorde à reconnaître particulières.


« La merde » française au Mali de Susan Rice

« It’s crap », « C’est de la merde », a déclaré Susan Rice, émissaire américaine, lors d’une réunion de responsables de l’ONU, à propos du plan français d’intervention militaire au Mali, plan soutenu par les Africains (la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest [Cédéao] et l’Union africaine). Voici deux extraits de l’article, paru mardi 11 décembre, sur le site du Foreign Policy (magazine américain dédié aux affaires étrangères et à l’économie). « Les principales puissances de l’ONU ont déclaré aujourd’hui que l’arrestation et l’éviction du chef de file de la transition malienne, le Premier ministre Diarra, ne dissuaderait pas le Conseil de sécurité de l’ONU d’avancer, sur l’idée d’intervenir au Mali dans le but d’affronter les groupes islamistes dans le nord du pays.

Mais elles n’ont pas réussi à couvrir les divergences de point de vue entre la France et les Etats-Unis sur comment s’y prendre. Cette appréciation de l’émissaire américaine reflète les doutes sérieux autour des effectifs et des capacités de l’armée malienne, soutenue par une coalition de 3300 troupes issues de 15 pays d’Afrique de l’Ouest, menée par le Nigeria, à lutter contre une insurrection qui sait faire la guerre et a l’expérience du combat dans le désert impitoyable du Sahel. La franchise de Rice est aussi un revers pour le long et interminable effort de la France et des pays d’Afrique de l’Ouest pour obtenir du Conseil de sécurité un mandat pour une force régionale d’intervention au Mali. »

Source : Le Monde


Epargnez-nous de ces images, s’il vous plaît !

Des militants de deux partis politiques s’affrontent et se blessent parce qu’un tribunal a donné raison aux uns et non aux autres. Et ce, après les toutes dernières élections municipales et législatives couplées du 2 décembre. C’est après tout cela que les leaders politiques de ces partis « se pointent » devant des caméras pour appeler leurs militants respectifs à la raison. Honteux et ridicule ! Sans jeter l’opprobre sur qui que ce soit, il faut de toute évidence admettre que ces hommes politiques n’ont pas du tout joué leur rôle. Ils sont condamnables. Quand on entend des responsables politiques dire qu’ils useront de « tous les moyens pour sauvegarder leur victoire », on a « froid au dos ». Aussi, ne sont-ils pas responsables quand des militants se lancent des cailloux, se tabassent à coups de bâtons et se tailladent avec des machettes ?

L’Express du Faso

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