Pour lui dire au revoir, le gotha des affaires et de la finance burkinabè s’est retrouvé mercredi soir sur les bords de la piscine de l’hôtel Indépendance. Et ce, en présence du ministre en charge des Finances et du Budget et de nombreuses personnalités de l’administration burkinabè.

"Une restructuration réussie", c’est ainsi que M. Jean-Baptiste Compaoré, ministre ayant la tutelle des banques, a qualifié le cheminement de la fusion de la Banque pour le financement du commerce et de l’industrie (BFCI), l’Union révolutionnaire de banques (UREBA) et la Caisse autonome d’investissement (CAI) en 1993 à la Société générale des banques du Burkina (SGBB) en 1998. Ce succès selon le ministre, on le doit à deux compétences, M. Emile Paré et M. Marcel Lenguin.

Grâce à eux ces cinq dernières années, la SGBB a retrouvé la viabilité et la profitabilité, grâce à leur ardeur au travail et à leur abnégation. C’est pour saluer ces efforts en faveur de l’économie nationale que M. Lenguin a été fait chevalier de l’Ordre national.

M. Marcel Lenguin tout ému a d’abord remercié les clients de la SGBB qui sont restés fidèles à la banque malgré des moments d’intempérie. Ses reconnaissances vont aussi au gouvernement et à ses confrères de l’association professionnelle des banques. A tous, il a dit que "ce n’est qu’un au revoir". M. Lenguin estime qu’en neuf ans de vie au pays des Hommes intègres, il se considère de la famille.

En effet, M. Lenguin a travaillé au petit séminaire de Tionkuy dans le Mouhoun dans les années 60, au cours de son service militaire, le service national de développement burkinabè. Il est arrivé à la SGBB en 1998, après avoir servi dans les années 80 en Côte d’Ivoire. M. William Berthault lui succède à la tête de la SGBB.

T. P. DABIRE
Sidwaya