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<I>Confidences du week end </I> : Un Israélien meurt dans un hôtel de Ouaga

Publié le mercredi 3 novembre 2004 à 07h48min

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Une voiture immobilisée pendant plusieurs heures à l’entrée de l’hôtel... Un ballet incessant de gendarmes, policiers, médecins, un photographe... Des jeunes filles soumises à un interrogatoire de gendarmes en civil au bar de l’hôtel... Il se tramait assurément quelque chose d’insolite en cette soirée de dimanche 31 octobre à l’hôtel...

Ce quelque chose, c’est un client, un Israélien de 52 ans, qui est décédé en ce début de soirée dans des circonstances non encore élucidées. Voilà ce qui expliquait cette effervescence dans le hall et au 3e étage de l’hôtel.


* Salif Diallo est de retour

Après avoir été évacué en France et y avoir passé environ 2 mois à l’hôpital militaire du Val de Grâce et dans une maison de repos, Salif Diallo, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, avait recouvré la santé et était revenu au pays. Il y a quelques jours, il est retourné à l’extérieur pour un check-up médical. Il aurait fait un tour à Taïwan pour des séances d’acupuncture. Après contrôle général de son état de santé, le ministre est rentré le vendredi 29 octobre dernier par vol Air France.


Une lectrice scandalisée par le point de vue du PAREN

Les lignes qui suivent sont une réaction d’une lectrice face à la réaction de Jeanne D. Traoré à l’éditorial du quotidien « Le Pays » intitulé « Où est passée l’opposition". Lisez plutôt cet écrit de Gertrude N. Ouédraogo du secteur 15 de Ouagadougou.

"En lisant « Le Pays » du vendredi 29 octobre 2004 en page 8, la réaction de Jeanne Traoré, Secrétaire à la Solidarité nationale du PAREN, face à l’éditorial intitulé « Où est passée l’opposition ? », j’ai été simplement scandalisée. J’ai eu le sentiment que Jeanne D. Traoré se trompe de cible et de combat. J’ai eu aussi le sentiment qu’elle voulait saisir une opportunité pour parler, à peu de frais, du PAREN. J’ai personnellement lu l’éditorial en question et je suis parfaitement d’accord avec le fond. Pourtant, je me sens plus proche de l’opposition que du pouvoir.

Non, il faut accepter la critique surtout quand elle est constructive comme c’est le cas, et reconnaître que notre opposition est déchirée et de ce fait, n’a pas, dans sa globalité, la force de frappe suffisante pour avoir plus de personnalité et de respectabilité. On se souvient encore de la récente querelle entre les figures de proue de l’UNIR/MS et du PAREN. Une querelle qui fut déplorable et que « Le Pays » a eu du reste à déplorer dans ses colonnes.

Même quand on écrit sous la dictée, on ne peut suspecter « Le Pays » d’être inspiré par le pouvoir dans ses commentaires qui, généralement, sont plus critiques à l’endroit du pouvoir qu’à l’endroit de l’opposition. C’est à croire que le pouvoir tolère plus la critique que le PAREN, un parti qui a pourtant toujours donné l’impression qu’il aimait le débat d’idées et non de personnes. Franchement, la réaction de dame Traoré m’a déçue.

Le vendredi 15 octobre 2004 en Pot Pourri, « Le Pays » écrivait que le Professeur Laurent Bado « n’a pas le complexe des premières ou deuxièmes classes dans les avions ». De cette appréciation du sens de l’humilité du Professeur Bado, Madame Traoré est sans doute prête à dire qu’elle a été également commanditée par le pouvoir ! Non, soignons plutôt sérieux et encourageons « Le Pays » à continuer de nous gratifier quotidiennement de ses éditoriaux citoyens."


* Salvador tient à la libération de Noël

Salvador Maurice Yaméogo a quitté la barque UNDD (Union nationale pour la démocratie et le développement) de Me Hermann Yaméogo, son frère aîné. C’était le 21 octobre dernier et l’événement continue de faire des gorges chaudes. Malgré toute cette effervescence, Salvador ne poursuit qu’une seule idée actuellement aboutir à la libération de son cousin et frère, Noël Yaméogo, qui est derrière les barreaux depuis son interpellation à l’aéroport en septembre dernier.

Selon lui, l’esprit de famille est sacré et il ne voudrait pas que sa démission soit vue à travers un prisme familial mais analysée sur le terrain politique. C’est dans cette optique d’apporter sa contribution à la cohésion de la famille que Salvador Maurice Yaméogo a engagé des négociations qui devront lui permettre de rencontrer incessamment le ministre de la Justice et celui de la Sécurité, pour que Noël Yaméogo recouvre la liberté le plus tôt possible. Le quotidien du démissionnaire est également meublé par des entretiens avec divers leaders politiques de l’opposition qui veulent comprendre ce qui se passe réellement.


* A propos de l’immunité du député Hermann Yaméogo

La bataille fait rage entre les faucons et les colombes du parti au pouvoir, au sujet de la levée ou non de l’immunité parlementaire de Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD et député à l’Assemblée nationale. Si pour les premiers la levée de l’immunité doit être effective pour "haute trahison et autres forfaitures", pour les seconds, Me Hermann Yaméogo ne doit en aucun cas être délesté de sa couverture parlementaire.

En attendant que Blaise Compaoré à qui reviennent toujours les dernières décisions d’envergure se prononce, la balance pencherait du côté des colombes. Pourvu que tout soit mis en oeuvre pour préserver la paix sociale, condition sine qua non à tout développement économique.
Pendant ce temps, notre rédaction reçoit de nombreuses déclarations d’associations et de personnes physiques qui ne passent pas par quatre chemins pour évoquer des complots orchestrés de toutes pièces pour déstabiliser Me Hermann Yaméogo et son parti l’UNDD.


* Chirac va-t-il lâcher les Chefs d’Etat francophones ?

Le Sommet de la Francophonie se tient du 26 au 27 novembre prochains. En attendant ce rendez-vous mondial de la Francophonie, diverses rencontres se tiennent dans la capitale des Hommes intègres. Le grand manitou des francophones sera présent à Ouagadougou en principe dès le 25 novembre. C’est dans l’ordre normal des choses. Seulement, ce qui risque de faire hic, ce sera le départ de Jacques Chirac que nombre d’observateurs qualifie déjà de précipité. En effet, le président français devrait retourner en Hexagone le 27 novembre même, avant la clôture officielle du Sommet.

Dans des milieux diplomatiques, l’une des raisons évoquées serait l’investiture le 28 novembre, de Nicolas Sarkozy à la tête de l’Union de la majorité présidentielle (UMP, le parti au pouvoir en France) qui aurait pour corollaire la formation probable d’un nouveau gouvernement. Papa Chirac va-t-il lâcher ses "enfants" ? Pourtant, la Francophonie est avant tout un esprit de famille, en sus d’être un instrument de promotion de la langue française, donc un espace au profit de la France.


* L’hôtel El Fateh ouvrira ses portes pour les refermer

A quelques 3 semaines du Sommet de la Francophonie, l’hôtel El Fateh de Ouaga 2000 qui doit fournir gîte et couvert au gros lot des personnalités invitées au Sommet ressemble encore à un chantier. Certes, le gros oeuvre est en apparence terminée mais c’est maintenant que le gazon est mis en terre, que des fleurs sont plantées, que la peinture est faite, et qu’on procédera, entre autres, au terrassement des abords. A l’intérieur, les moquettes, sont en train d’être installées. La construction du centre commercial voisin a dans cet ordre d’idée, été arrêtée pour que l’hôtel puisse être achevé.

Malgré tout, le complexe El Fateh ne pourra être exploité qu’à 60% et devra refermer ses portes aussitôt après le Sommet afin que les travaux soient définitivement achevés. Pour l’instant, on se demande comment les hôtes de El Fateh échapperont à l’odeur forte de la peinture fraîche. C’est déjà mieux que les autres désagréments que pourraient occasionner la précipitation dans les travaux.


* OGM et méningite : sensibilisation par la culture à Sig Noghin

Le Comité MBDHP (Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples) du secteur 21 de Ouaga (arrondissement de Sig Noghin), l’antenne du Burkina de Social Alert et l’Association départementale pour la promotion de la culture à Siglé (ADPCS) ont organisé en commun un "dassandaga" le 31 octobre au petit marché de Kilwin. Au programme de cette journée de réjouissances, il y a eu des danses et des chants traditionnels et une exposition d’ouvrages du MBDHP.

Outre les prestations des troupes wiré (flûte), warba et kigba notamment, l’antenne de Social Alert Burkina, un réseau d’ONG de promotion, de protection et de défense des droits économiques, sociaux et culturels au pays des Hommes intègres, a délivré des messages sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) et la méningite.

Social Alert en a profité pour démontrer les méfaits des OGM sur la santé de l’homme et sur l’environnement. Concernant la méningite, le groupe chargé de cette pathologie au sein du réseau d’ONG auquel appartient l’ADPCS a prodigué des conseils de protection contre cette maladie par ce temps d’harmattan. Augustin Adokou du Bureau de coordination des projets africains de Social Alert et Romuald Nuwokpe, secrétaire général de la Fédération panafricaine des travailleurs de l’industrie (FPTI), venus respectivement de Cotonou et de Lomé, ont assisté à la journée de réjouissances et de sensibilisation.


CHR de Kaya : des usagers mécontents

Si certains usagers se réjouissent des efforts que fournissent les pensionnaires du centre hospitalier régional (CHR) de Kaya en matière de prestation de soin malgré des insuffisances techniques et de logistique, d’autres par contre ne sont pas satisfaits du service d’entretien et de nettoyage dudit hôpital. Les accompagnants des malades ou les agents de santé, selon les témoignages de plaignants, sont contraints de dépoussiérer des lits pour pouvoir installer leurs malades. Les toilettes sont sales et les eaux souillées, drainées et laissées devant les portes. Des griefs sont également portés contre le service de maternité.

Pourquoi rend-on aussi malsain un lieu comme l’hôpital régional de Kaya, s’interrogent nombre de visiteurs ? Un communiqué diffusé à cet effet sur les ondes des radio locales par l’Administration du centre sanitaire invitant du reste, les malades à ne plus aller à leurs besoins en plein air dans l’enceinte du joyau sanitaire, suscite des commentaires chez des observateurs qui trouvent que c’est parce que le service d’hygiène a failli à ses obligations que les malades et leurs accompagnants confondent certains lieux à des dépotoirs.


Un homme sacrifie son foyer pour de l’argent

Un homme né en 1959 (45 ans), marié depuis 17 ans sous le régime de monogamie, père de 3 enfants (une fille et deux garçons de 16, 14 et 9 ans résidant à Ouagadougou) sillonne le pays depuis deux semaines pour un mariage clandestin, avec une femme de nationalité française. Ses motifs : se marier pour avoir la nationalité française et pouvoir entrer en France et aller ensuite aux Etats-Unis.

Ses raisons : aller chercher de l’argent pour sauver sa famille. Cette victime française se croyant aimée, après une connaissance et des échanges via Internet selon le mari, d’un âge compris entre 50 et 53 ans, est divorcée et mère de trois enfants. De la France, elle a suivi cet homme qu’elle savait marié. Cette femme, en complicité avec la famille de cet homme est, arrivée à acheter le coeur de cet homme avec de l’argent. Frères et soeurs, où est notre dignité si nous nous vendons, nous et nos enfants pour de l’argent ?

Aujourd’hui, l’épouse burkinabè décide de briser le silence et réagit pour dénoncer le mal et manifester son opposition à ce mariage.

Votre soeur Rahamata Ouédraogo à vos côtés pour la lutte contre le mal Tél : 78. 89.97.32
C’est ainsi que l’écrit qui est parvenu à notre rédaction était signé.

"Je souhaite une objection des autorités du pays à ce mariage, pour le respect de la loi et pour la cause de toutes les femmes mariées légalement dans ce pays. Nous signalons que cet homme est déjà venu le jeudi 28 octobre 2004 en l’absence de sa femme prendre ses habits.

Je demande le soutien de toutes les Eglises (corps de Christ) pour le salut de cette âme par la prière. Soutenez toute ma famille contre les attaques du diable dans vos prières. A mon mari et à cette Blanche, je vous aime beaucoup. Je prie pour la compassion de vos âmes. Revenez à Jésus qui est mort pour vous donner le vrai bonheur. Il vous aime. Je profite de l’occasion pour lancer un appel à toute la population du Burkina Faso pour une prise de conscience sur l’immoralité et la sexualité qui sont en train de faire des ravages dans notre pays.

Rappelons-nous Sodome et de Gomorrhe, ces villes consumées par le soufre et le feu à cause de tels péchés. Sachons que Dieu nous aime et nous a donné la capacité de dominer le péché. Revenons donc à Dieu et ne nous rendons pas esclaves du péché. La Bible dit :
"Que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ?
"Que donnerait un homme en échange de son âme ?" Marc 8 : 36, 37.

Revenons à Dieu, croyons en Jésus-Christ, le sauveur du monde. Il changera nos vies et nous donnera la capacité de retrouver notre identité d’homme créé à son image pour dominer et assujettir le monde et nous fera connaître le vrai bonheur. Je vous aime tous, je crois en Jésus Christ et je vous fais confiance. Ensemble nous pouvons vaincre, faites seulement le pas et vous verrez la gloire de Dieu dans votre vie et dans ce pays. Nous serons la tête et non la queue si nous faisons confiance à christ mort pour nous.
Amen !
Mon amour à tous. Dieu vous bénisse."

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 28 mai 2005 à 20:01, par abdennaim bouhzam En réponse à : mariage avec famme israelien

    salut moi si abdennaim age de 40 je cherche la famme de ma vie ,moi je suis serieux à ma recherche si tu veux appeller moi ou bien ecrire MON N° de tel 0021269745134 mail abdennaimr@yahoo.fr

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