Pour la 2e fois consécutive, l’association Sourou Nafa (œuvrer pour le développement de la province du Sourou) organisera la foire du poisson du 11 au 13 mai prochain dans la ville de Tougan, chef-lieu de la province du Sourou. En prélude à la manifestation, le bureau de l’association a tenu la deuxième réunion d’information sur les préparatifs, le jeudi 3 mai 2012 à Ouagadougou. Il s’est agi pour le bureau de faire le compte rendu et d’échanger avec ses membres sur la mise en œuvre des recommandations de la 1ère rencontre, de parler du budget, notamment de la mobilisation des ressources financières et de la mise en place des différentes commissions.

Cette deuxième édition de la foire est organisée en partenariat avec les services techniques en charge de l’Agriculture, de l’Hydraulique et de l’Environnement et regroupera des pêcheurs, des agriculteurs et des groupements des zones riveraines du fleuve Sourou. En plus du poisson et du matériel de pêche, des multiples productions de la vallée du Sourou, telles que la pomme de terre, le riz, le maïs, les fruits et légumes feront l’objet d’une exposition -vente durant la foire. Il y aura également une démonstration des techniques de la transformation du poisson et une conférence-débats. Une conférence qui se tiendra sous forme de causeries-débats entre les services techniques chargés de la gestion des ressources halieutiques et les acteurs de la pêche que sont les pêcheurs, les mareyeurs et les transformatrices.

Ces différentes activités permettront aux exposants de vendre. Une telle ambition nécessite des moyens conséquents d’où la mobilisation des ressources financières à travers la cotisation des membres, l’accompagnement de l’Autorité de l’aménagement de la vallée du Sourou (AMVS), de la direction de la pêche, des partenaires et de l’Entreprise Bonkoungou Mahamadou et fils (EBOMAF), par ailleurs parrain de la foire. Selon la secrétaire chargée des relations extérieures de l’association Sourou Nafa, Mariam Nikièma, le budget est estimé à 8 millions de F CFA. Un montant qu’elle a estimé suffisant car il s’agit d’un accompagnement de la part de l’association. Elle a indiqué qu’il s’agit d’une activité commerciale, toute chose qui va générer des bénéfices au profit des exposants.

Après le succès qu’a connu la 1ère édition, l’association entend, à travers la présente, tendre vers la professionnalisation des métiers de la pêche car, dit-elle, la pêche est pratiquée de façon artisanale dans la zone. C’est pourquoi, il y a nécessité de promouvoir et de professionnaliser cette activité au Sourou dans un environnement respectueux de la biodiversité pour un développement durable.

Mariam OUEDRAOGO (Collaboratrice)

Sidwaya