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Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

Publié le jeudi 9 février 2012 à 03h02min

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Le conseil des ministres s’est tenu le mercredi 08 février 2012
en séance ordinaire à partir de 09 heures 00
sous la présidence de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE,
Président du Faso, Président du conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
autorisé des missions à l’étranger
et procédé à des nominations.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le conseil a examiné huit (08) rapports.

Le premier rapport est relatif à l’adoption d’un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de don n°H736-BF conclu le 08 décembre 2011 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement du Projet d’appui aux collectivités territoriales (PACT).

L’objectif global du projet est d’accompagner le gouvernement dans les réformes entreprises pour le développement des collectivités territoriales des zones d’intervention.

Le montant du don s’élève à trente sept millions trois cent mille (37 300 000) Droits de tirages spéciaux (DTS) soit la contre valeur de trente milliards (30 000 000 000) de F CFA.

Le deuxième rapport est relatif à la situation de l’aide publique au développement au Burkina Faso estimée à trois cent quatre vingt trois milliards huit cent trente millions (383 830 000 000) de F CFA par an de 2001 à 2010.

Faisant suite aux recommandations du conseil des ministres du 07 décembre 2011 et aux conclusions du 4e Forum sur l’efficacité de l’aide tenu à Busan en Corée du Sud, le présent rapport fait le point de l’évolution de l’aide sur la période 2001-2010. Il passe en revue les structures de coordination de l’aide publique au développement, analyse son efficacité, les difficultés rencontrées et les perspectives.
Au regard de la place importante qu’occupe l’aide publique au développement dans le processus de développement économique et social de notre pays, le conseil a instruit les ministres en charge du dossier de redoubler d’efforts dans le sens de la dynamique du nouvel agenda de l’aide et des orientations du gouvernement en matière d’efficacité de l’aide.

Le troisième rapport est relatif à l’adoption de la stratégie globale de mobilisation des ressources financières.

Cette stratégie vise les objectifs suivants :

-  doter le gouvernement d’une démarche en matière de mobilisation de ressources en cohérence avec la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) et la politique sectorielle de l’Economie et des finances ;

-  accroître la mobilisation des ressources financières tant au niveau interne qu’externe.

L’adoption de la stratégie globale permettra de mettre en œuvre les actions identifiées tant au niveau de l’élargissement, de la maîtrise de l’assiette fiscale et du renforcement du contrôle fiscal qu’à celui de la modernisation de l’administration, du renforcement des capacités et de la législation fiscale.

Le quatrième rapport est relatif au renforcement des capacités de certains établissements publics et sociétés d’Etat.

Il s’agit de sociétés ayant des problèmes liés à la vétusté de leurs équipements lourds et à leurs besoins d’investissement.
Au terme de ses délibérations, le conseil a autorisé un financement de cinquante trois milliards cent soixante millions sept cent un mille cent soixante cinq (53 160 701 165) F CFA, au profit de vingt (20) Etablissements publics de santé, de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB), de l’Office national du tourisme Burkinabè (ONTB), du Laboratoire national de bâtiment et des travaux publics (LNBTP) et du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB).

Le renforcement des capacités desdites structures entre en droite ligne de la mise en œuvre des recommandations de la 18e Assemblée générale des sociétés d’Etat et de la 11e session consacrée aux Etablissements publics de l’Etat.

Le financement sera fait sous forme de subventions pour les Etablissements publics de l’Etat avec l’intervention de maîtrises d’ouvrages publiques et sous forme de prêt direct pour les sociétés d’Etat que sont le LNBTP et le BUMIGEB.

Les prêts seront consentis par les structures prêteuses nationales, en l’occurrence la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) et la Société nationale des postes (SONAPOST) à hauteur de quinze milliards (15 000 000 000) de F CFA chacune.

Le cinquième rapport est relatif au suivi de la conjoncture économique en 2011.

Ledit rapport rend compte de l’évolution de la conjoncture économique nationale et internationale à fin décembre 2011.

Au plan national, la conjoncture économique est caractérisée notamment par l’affaiblissement de la croissance et une hausse des prix des denrées alimentaires suite à la mauvaise campagne agricole.

Au terme de ses délibérations, le conseil a instruit les ministres en charge du dossier de mettre en œuvre les mesures de politiques économiques suivantes :

-  la mise en œuvre diligente de l’approvisionnement des marchés des zones en situation de déficit céréalier par les zones excédentaires ;

-  la mise en place d’un dispositif efficace de lutte contre les pratiques spéculatives des commerçants sur les céréales locales ;

-  la disponibilité permanente du gaz butane sur le marché ;

-  la poursuite des actions de restauration de la confiance dans le milieu des affaires ;

-  le renforcement des mesures d’accompagnement de la production nationale de riz et du dispositif de contrôle des prix des produits de grande consommation.

Le sixième rapport porte sur les conditions d’attributions des licences de troisième génération (3G) aux opérateurs de téléphonie mobile installés au Burkina Faso.

Au terme de ses délibérations, le conseil a arrêté le montant du droit d’entrée de la licence de troisième génération à un milliard cinq cent millions (1 500 000 000) de F CFA.

Le septième rapport est relatif à la situation d’exécution du budget de l’Etat au 31 décembre 2011.
Le budget de l’Etat, gestion 2011 s’est exécuté dans un environnement mondial et régional particulièrement difficile, dont les effets au plan national ont été aggravés par la crise socio économique que le pays a traversée au cours du premier semestre.

En dépit de ce contexte difficile, les résultats de la gestion budgétaire sont globalement satisfaisants grâce notamment à la mise en œuvre des orientations budgétaires et les actions entreprises dans le cadre du suivi de l’exécution du budget et de la trésorerie.

En effet, les deux soldes caractéristiques de gestion budgétaire, à savoir le solde budgétaire courant et le solde budgétaire global sont respectivement ressortis excédentaires de 95,300 milliards de F CFA et de 85,3 milliards. Toutefois, apprécié sous l’angle des opérations financières de l’Etat qui prend en compte les opérations de trésorerie, le solde global, sur la base des engagements, a été déficitaire de 123,5 milliards contre 243,37 milliards.

Le niveau global de mobilisation des ressources, établi à fin décembre 2011 à 1 245,78 milliards de F CFA pour une prévision annuelle révisée de 1 259,06 milliards, a été remarquable. Le taux de recouvrement global a ainsi atteint le niveau record de 98,90% contre 90,40% en 2010 et les réalisations ont connu une hausse de 163,96 milliards ou 15,16% d’un exercice à l’autre.

Quant aux dépenses exécutées au 31 décembre 2011, elles se sont élevées à 1 160,49 milliards de F CFA, sur une dotation corrigée de 1 264, 76 milliards, soit un taux d’exécution de 91,76%, légèrement supérieur à celui de 91,11% enregistré à la même date en 2010. D’un exercice à l’autre, le niveau d’exécution des dépenses est en hausse de 69,94 milliards ou 6,41%, qui résulte des progressions constatées au niveau de tous les titres de dépenses à l’exception de celles d’investissement qui ont diminué de 37,85 milliards ou 7,57%.

Concernant les marchés publics, 1 246 dossiers d’un montant total de 240,70 milliards de F CFA ont été prévus pour être traités en 2011. De l’ensemble de ces dossiers, 1 097 ont été exécutés, soit un taux de réalisation de 88,04%.

Au 31 décembre 2011, un total de 1 802 mandats fournisseurs d’un montant de 53,38 milliards de F CFA a été payé contre 1 893 mandats pour 40,77 milliards à la même période en 2010. Dans l’ensemble, des efforts ont été déployés afin de réduire les délais de paiement de la dépense publique.

Le huitième rapport est relatif à l’adoption d’un décret qui nomme monsieur Soabou DIALLO, Mle 104 265 M, administrateur financier, membre représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) en remplacement de monsieur Youma ZERBO dont il achève le mandat.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’HYDRAULIQUE

Le conseil a examiné un (01) rapport relatif à l’acquisition de cent vingt cinq (125) tracteurs neufs munis d’accessoires et pièces de rechange au profit des producteurs du monde rural.

Le projet fait suite à la première phase qui a permis de mettre à la disposition du monde agricole sept cents (700) tracteurs et mille deux cents (1 200) motopompes.

D’un coût total de un milliard neuf cent soixante seize millions cent vingt cinq mille (1 976 125 000) F CFA, l’opération permettra de satisfaire une demande estimée à près de mille (1 000) tracteurs et de maintenir la dynamique de modernisation de l’agriculture au Burkina Faso.

Le financement provient des remboursements des acquisitions à tempérament de l’opération de la première phase.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le conseil a examiné deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à l’adoption de la Politique sectorielle de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (POSICA) 2011-2025.
Cette politique vise à créer un environnement favorable à l’éclosion d’un secteur privé dynamique, compétitif, créateur d’emplois et de richesses.

Ses objectifs opérationnels sont :

-  développer une masse critique d’industries compétitives tournées vers la transformation des matières premières locales et exploitant les technologies émergentes ;

-  promouvoir le potentiel commercial interne et externe du Burkina Faso ;

-  créer un environnement favorable à l’éclosion d’un secteur privé dynamique ;

-  renforcer les capacités institutionnelles et organisationnelles du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.

Le second rapport est relatif à l’adoption d’un décret qui nomme monsieur Christian KABORE, Mle 212 304 E, conseiller des affaires économiques, instructeur au Secrétariat permanent de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC).

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le conseil a adopté un décret qui nomme monsieur Bris Delwendé ZONGO, représentant les élèves et étudiants au sein du conseil d’administration de l’Ecole de formation et de perfectionnement des travaux publics (EFP-TP).

Avant de lever sa séance à 14 H 15 mn, le conseil a entendu des
communications orales et procédé à des nominations.

II - COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres a fait au conseil le bilan de la participation du Président du Faso au 18e sommet de l’Union africaine tenu du 29 au 30 janvier 2012 à Addis-Abeba en Ethiopie sur le thème « Promouvoir le commerce intra-africain ».

Le sommet a été l’occasion pour notre pays de prendre part à l’important débat sur le commerce en Afrique, véritable création de ressources et d’emplois.

Les chefs d’Etat et de gouvernement ont adopté une feuille de route qui sera discutée en juillet prochain et qui précise les étapes devant aboutir à la création d’une zone d’enjeux afin d’attirer davantage d’investissements sur le continent.

II.2. Le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres a également fait au conseil le bilan des travaux de la conférence internationale sur le financement de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), tenue à Paris du 1er au 03 février 2012.

Au cours des travaux, le Premier ministre, chef de délégation, S. Exc. M. Beyon Luc Adolphe TIAO, a présenté aux partenaires du Burkina la SCADD comme un levier devant conduire le Burkina Faso à l’émergence. Le gouvernement a énuméré aux partenaires les potentialités de notre pays dans les secteurs tels que l’agriculture, l’élevage, les mines, les infrastructures, le tourisme et les PME / PMI.

Les investisseurs qui ont positivement apprécié le cadre référentiel qu’est la SCADD de même que les réformes entreprises dans l’économie se sont prononcés pour un financement d’un montant total de deux mille six cent cinquante et un milliards (2 651 000 000 000) de F CFA sur le financement global de la stratégie.

II.3. Le ministre chargé des Relations avec le Parlement et des réformes politiques a informé le conseil des dispositions prises pour la mise en œuvre des réformes consensuelles issues des Assises nationales sur les réformes politiques.

Un plan d’actions a été élaboré à cet effet. Il vise notamment à consolider le dialogue démocratique au moyen de nouveaux cadres d’expression, à redéfinir l’équilibre des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire, à constitutionnaliser les organes de régulation et de contrôle et à améliorer la gouvernance électorale.

II.4. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale a informé le conseil de la tenue, du 20 au 22 février 2012 à Ouagadougou, de la douzième Conférence des Ambassadeurs et Consuls généraux du Burkina Faso.

Placée sous le thème « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent : la contribution de la diplomatie », la Conférence verra la participation de vingt huit (28) ambassadeurs et de six (06) consuls généraux.

II.5. Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au conseil une communication relative à l’afflux massif des réfugiés maliens vers notre pays suite à la situation conflictuelle que traverse ce pays frère.

A ce jour, plus de huit mille (8 000) réfugiés ont rejoint le Burkina Faso dans des conditions humanitaires difficiles.

Une cellule de coordination présidée par la Commission nationale des réfugiés (CONAREF) a été mise en place pour s’occuper du regroupement, de l’assistance ainsi que des questions relatives à la prise en charge sanitaire et éducative.

Le conseil a donné des instructions aux ministres en charge du dossier pour un suivi efficace de ces arrivées ainsi que pour une gestion de la situation sécuritaire dans le respect des traditions d’accueil et d’hospitalité de notre pays.

Il rassure les populations que toutes les mesures sont prises pour la sécurisation de la frontière entre les deux pays.

II.6. Le ministre de la Santé a fait au conseil une communication relative à la certification de l’éradication du ver de Guinée au Burkina Faso.

En effet, la huitième rencontre de la Commission internationale pour la certification de l’éradication de la dracunculose, tenue à Genève du 29 novembre au 1er décembre 2011, a reconnu le territoire du Burkina Faso, libéré totalement du ver de Guinée.

La Commission a par conséquent ratifié et délivré le document de certification au Burkina Faso en même temps qu’aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, à la Norvège, au Danemark, à la Bosnie Herzégovine, à l’Erythrée, au Togo et à Brunei.

Le ver de Guinée est la deuxième maladie après la variole à être éradiquée dans notre pays.

II.7. Le ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale a informé le conseil de la tenue, les 09 et 10 février 2012 à Ouagadougou, de la cinquième session ordinaire du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR).

A cette occasion les politiques, les acteurs sectoriels, les partenaires techniques et financiers, les acteurs humanitaires et les organisations de la société civile échangeront autour du thème « Quelle stratégie de prévention et de gestion des catastrophes et crises humanitaires pour le Burkina Faso ? »

III – NOMINATIONS

III.1. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION REGIONALE

-  Monsieur Régis Kévin BAKYONO, Mle 104 418 Y, conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2e échelon, est nommé deuxième conseiller près de l’Ambassade du Burkina Faso à Vienne (Autriche) ;

-  Monsieur Gérard Nestor NAYAOGUE, Mle 34 658 S, enseignant d’Education physique et sportive, catégorie B, échelle 1, grade 1, 8e échelon, est nommé directeur du cérémonial et des protocoles institutionnels et ministériels à la direction générale du protocole d’Etat ;

-  Madame Adiara KOUSSOUBE/SAYAOGO, Mle 46 651 G, conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2e échelon, est nommé directrice des conférences et voyages officiels à la direction générale du protocole d’Etat ;

-  Monsieur Sountonnoma Alain Stéphane ROUAMBA, Mle 51 233 P, conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 1er échelon, est nommé directeur des privilèges et immunités diplomatiques à la direction générale du protocole d’Etat.

III.2. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Monsieur Wend-Panga Hermann OUEDRAOGO, Mle 109 904 U, ingénieur d’application des techniques informatiques, 1ère classe, 2e échelon, est nommé directeur des réseaux et systèmes de la direction générale des services informatiques.

III.3. MINISTERE DE LA COMMUNICATION

-  Madame Aline Verlaine KABORE, Mle 79 384 L, journaliste, catégorie 1, échelle C, 4e échelon, est nommée chef du département Communication internationale au Service d’information du gouvernement ;

-  Monsieur Mohamed Rachid TRAORE, Mle 32 158 U, conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommé chef du département Données et webdiffusion au Service d’information du gouvernement.

III.4. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Monsieur Fidèle Kalanfé Damba OUOBA, Mle 55 721 Y, administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé directeur de l’administration et des finances du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Le ministre de la Communication
Porte-parole du gouvernement
Alain Edouard TRAORE

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Vos commentaires

  • Le 8 février 2012 à 19:53, par ELIANE En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

    Je voudrais sincèrement féliciter le PM et toute sa délégation pour avoir réussi la conférence de Paris sur le financement de la SCADD et d’avoir engranger tous ces guiros qui je l’espère profiteront a la population.
    Pour promouvoir l’emploi je voudrais proposer au gouvernement un abattement fiscal pour toute entreprise qui recrutera un certain nombre de jeunes en emplois permanents le quotas pourrait être fixer par une étude sérieuse sur les constitutionnalités

  • Le 8 février 2012 à 20:06, par ZAGAZAGA En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

    M.le 1er ministre c’est louable votre ardeur à défendre d’arrache-pied pour obtenir un financement avec ces Partenaires Techniques et Financiers dans le cadre de la SADD. Votre équipe gouvernementale a séduit ces gars qui possèdent des milliards et des milliards dans leurs cantines. c’est du propre.
    Mais il faut que le dernier des burkinabés sache qu’il y a de l’argent qui est rentré dans ce pays.
    IL va falloir d’or et déjà bénir les comportement à la Guiro pour un bon investissement.
    MERCI le 1er Ministre.


    M.le ministre de l’agriculture et de l’hydraulique depuis un certains temps il me semble que votre département est quasi absent aux conseils des ministres cela du à votre silence lors des conseils. Où nous s’en sommes pour éradiquer la famine qui plane au Burkina, d’ailleurs même ça commencer à chauffer dans certains coins.
    On vous écoute sur ce point, monsieur le ministre en conférence de presse avant le prochain conseil des ministres où vous devrez venir avec votre ministre délégué les mains chargées de nominations car il semblerait que beaucoup de vos directeurs centraux et régionaux devraient être à la retraite et jusque là vous les maintenez comme s’il y a manque de ressources humaines à l’agriculture et pourtant. A titre d’exemple le SG, le DRAH des hauts bassins entre autres devraient être à la retraite.

    • Le 9 février 2012 à 15:02, par gouwind En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

      Au moins on a appris a economiser les casem-theatre pour juste pavaner. Il faut acheter des vivres avec car MAH c’est plutot ministere de l’assistance aux humains. Quel bilan de bondofa ? Si c’est bien pourquoi on ne bondofatait pas les annees passees ? Ou bien les paysans ne doivent pas avoir beaucoup d’argent et de reserves de maiis ?

    • Le 10 février 2012 à 11:11 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

      Pour le problème de manque de cadre au niveau du Ministère de l’Agriculture et de l’Hydraulique, je peux vous assurer que cela est un faux problème sinon comment comprendre que depuis septembre 2011 il ya 19 ingénieurs (9 ingénieurs de conception en vulgarisation agricole et 10 ingénieurs d’agriculture) qui sont sortis respectivement de l’IDR et du CAP/M (tous des professionnels) et qui ne sont toujours pas affectés. le vrai problème est que ces cadres qui doivent être à la retraite ne veulent pas y aller. Certains formulent des demandes de réquisition. Ce qui est une entorse à l’administration. Ces ingénieurs sortis sont là à tourner le pouce alors qu’on cri sur tous les toits du monde que le ministère manque de cadres. Affectez ceux-ci et vous ferez le point après. soyons sérieux. que fait le DRH de ce ministère ? je voudrais une réponse.

  • Le 8 février 2012 à 20:39, par wendy En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

    Enfin la 3G ! C’est pas trop top. Au congo le gouvernement à offert gratuitement la licence. Ici on demandais 4 milliards

    • Le 9 février 2012 à 08:38 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

      En tout cas trop top !! On pourra enfin utiliser nos smartphones androïdes et tablettes à plein régimes ! Alors Airtel Telmob Telecel à vos trésoreries respectives !!!!!

    • Le 9 février 2012 à 15:35 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

      dans d’autres pays plus pauvres que le burkina,j cite le mali,pour le 3G l’état a récupéré 55 milliards et j parle meme pas des pays comme nigéria,maroc,algérie,egypte,afrique du sud qui ont gagné des centaines et des centaines de millairds pour ce 3G.
      pour moi c’est bradé pour que ces memes sociétés nous pillent après et ça me rappelle notre sous sol qu’on a bradé aussi aux sociétés auriferes.
      c’est pas normal

  • Le 8 février 2012 à 21:17, par Un agent du MSL En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

    Je pense que le ministre des sports et des loisirs devait au moins rendre compte de la participation des etalons a la can 2012, et nous faire le bilan financier.

    • Le 9 février 2012 à 17:33, par La honte En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

      Slt á tous !
      Effectivement, le ministre des sports n´a pas fait au conseil la participation des étalés, pardon des étalons á la CAN. Que se passe t-il ? Veux-il rendre sa démission ? On attends les heures á venir.

    • Le 10 février 2012 à 10:11, par ivds En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

      Bjr Monsieur l’agent du MSL quel bilan veux-tu qu’il fasse ?Parler de ces enfants qui reviennent au pays rien que pour parler de primes de match alors qu’ils pouvaient jouer rien que pour l’honneur.mettons l’accent sur les locaux pour la CAN 2012 car eux au moins se battront pour l’honneur

  • Le 8 février 2012 à 22:51, par ZAGAZAGA En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

    M.le 1er ministre c’est louable votre ardeur à défendre d’arrache-pied pour obtenir un financement avec ces Partenaires Techniques et Financiers dans le cadre de la SADD. Votre équipe gouvernementale a séduit ces gars qui possèdent des milliards et des milliards dans leurs cantines. c’est du propre.
    Mais il faut que le dernier des burkinabés sache qu’il y a de l’argent qui est rentré dans ce pays.
    IL va falloir d’or et déjà bénir les comportement à la Guiro pour un bon investissement.
    MERCI le 1er Ministre.


    M.le ministre de l’agriculture où nous s’en sommes pour éradiquer la famine qui plane au Burkina, d’ailleurs même ça commencer à chauffer dans certains coins.
    On vous écoute sur ce point, monsieur le ministre en conférence de presse avant le prochain conseil des ministres où vous devrez venir avec votre ministre délégué les mains chargées de nominations car il semblerait que beaucoup de vos directeurs centraux et régionaux devraient être à la retraite et jusque là vous les maintenez comme s’il y a manque de ressources humaines à l’agriculture et pourtant. A titre d’exemple le SG, le DRAH des hauts bassins entre autres devraient être à la retraite.

    • Le 9 février 2012 à 09:46, par Samson En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

      Merci à ZAGAZAGA de ce commentaire sur le MAH. Ce ministre constitue l’un des maillons faible de ce gouvernement. Non content de maintenir en poste certains directeurs qui ont l’âge d’aller à la retraite, il travail à étoufer ses directions régionales. Le drame c’est qu’il n’a même pas confiance à ces directions régionales. La déconcentration au MAH n’est que sur le papier. Je trouve particulièrement regrettable et choquant qu’on continue de refléchir jusqu’à présente sur comment intervenir face à la présente crise alimentaire qui du reste était présentit avant fin de la sainon des pluies. Que dieu vienne à notre secours surtout à ces pauvres populations.

      • Le 10 février 2012 à 04:30 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

        Les actes d’exclusion des autres départements ministériels par le MAH (qui sont pourtant indispensables pour une meilleure efficacité) sont récurrents et visibles. Il suffit de suivre la télé. On remarque qu’il essaie de s’afficher avec le MRA et le MEDD, mais pas le MRSI. Pourquoi Mr le MAH ?
        Pourtant, la recherche et pourvoyeuses des outputs que le MAH utilise pour tenter de développer l’agriculture. L’Agriculture des pays se développe grâce à une bonne vulgarisation des résultats de recherche.
        Comment peut-on négliger un département si complémetaire et si indispensable ?
        Le Bondofa est une variété créée par l’INERA. Mais même cela, Mr le MAH se refuse de le dire implicitement publiquement. Ecoutez son discours à la télé, il ne parle jamais et ne cite jamais clairement la recherche agricole. Tout laisse à croire qu’il est alergique à ce ministère.
        Mr le MAH, vous ne pouvez pas tout faire. Vous avez beaucoup de ressources financières qui aiderait à vaincre la faim au Faso si vous considerez mieux vos collabateurs (notamment la recherche) et travaillez en tandem avec eux. Seul vous n’y arriverez pas même en concentrant tous les fonds à votre département.
        Changez tous les conseillers du MAH cumulant beaucoup de postes et avec un esprit exclusionniste. Mettez toujours l’intérêt général avant tout. Travaillez avec les autres et vous verez que vous réussirez mieux.

    • Le 9 février 2012 à 15:11, par Basneda En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

      Porquoi tu veus que les rigueurs de Soungalo soient appliquees sur de no n’importe qui ? Meme les rigueur de juges sont yafoy. Si toi tu es retraite occupe toi de tes propres oignons.

  • Le 9 février 2012 à 01:49, par Ashley En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

    Pour les tracteurs je note que :
    >Pour la 1ère phases,il ya eu 700 tracteurs acquis ;
    >Les bénéficiaires remboursent à tempérament pr permettre l’achat de tracteurs pr les nombreux demandeurs ;
    >Pr la présente phase,on va acquérir 125 tracteurs,contre 1000 demandeurs.
    Qlq1 peut il m’expliquer prqoi cette régression de 700 à 125 ?Les 1ers acquéreurs n’ont-ils pas encore tout remboursé ?Même si c’était le cas,prqoi ne pas faire l’effort de garder le nombre 700 ?Qlq1 peut-il m’aider à comprendre ?
    Ashley

  • Le 9 février 2012 à 08:55, par ivds En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

    Je suis content du travail du premier ministre mais que cet argent pas utiliser pour l’argent de véhicules et motos car nous avons trop d’engins dans le parc de l’État.Nous sommes sur le terrain il y a trop d’engins de l’état sur le terrain sans proprio.

  • Le 9 février 2012 à 10:44, par Bénéwindé En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

    Merci au Ministre de la communication d’avoir "détaché" le CR du conseil des ministre du JT de la RTB ; c’était ennuyeux et fatigant. Les innovations apportées (interview des ministres ...) donnent un avant goût à ceux qui veulent suivre l’intégralité à la fin du journal.

  • Le 9 février 2012 à 13:06 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

    Quand on applaudi un membre du gouvernement immédiatement il deconne. Comment le MAECR s’est-il fait avoir en acceptant la momination de GERARD comme Directeur.
    Meme s’il travaille bien-énergetique(pas intellectuel) le MAECR devrait faire une enquete de moralité.

    A moins que son staff s’explique.

    Les reste des nominés est justifié et sans commentaire puisque étant du corps diplomatique et cadre A.

    • Le 9 février 2012 à 17:29 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

      il pourra vous faire des triple axel,des roulades avant et arrière tout en bombant ses muscles. c’est pathétique de nommer un prof d’eps catégorie b alors qu’il y a de jeunes diplomates qui attendent. ça pue une monination de complaisance politicienne

  • Le 9 février 2012 à 13:19, par levigilant En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

    monsieur le ministre de la santé que faites vous au conseil des ministres cela fait un bout de temps que vous êtes très muet pourtant le monde de la santé burkinabé avait placé leur espoir à vous car vous êtes même de ce monde mais hélas. Des médecins généralistes toujours pas reclassés en catégorie P pourtant vous osez les former supplementairement pour qu’il opère des patients dans les CMA. Du personnel paramédical qui souffre avec leur salaire de misère des médecins de santé publique que vous refusez de reclasser.

  • Le 9 février 2012 à 13:39, par ivds En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

    Bjr je voudrais relever un point à l’intention de Madame le Ministre de l’Enseignement de Base:il s’agit de la situation des Instituteurs au bureau, vous savez depuis la nuit des temps ils ont toujours été affectés par nécessité de service aux taches qu’il exécute dans les bureaux ils le font correctement,aujourd’hui on les traite en parents pauvres. alors madame le ministre ou mettez vous ces enseignants qui ont toujours accepté de travailler dans les bureaux et qui aujourd’hui ne sont pas avec les gens de l’administration et ne sont pas avec leurs collègue qui sont sur le terrain.j’aimerais que madame le ministre voit cette situation car ils ont affecté par nécessité de service

  • Le 9 février 2012 à 13:46, par TALL En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

    *En fait la 3G c’est bien mais elle avait été plus tôt et puis rien. cependant c’est déjà un pas si cela s’inscrit dans iun cadre normatif.
    *le 3 août 2011 on adoptait aussi la reception future de la rtb en ku free en ces termes  :"Le renforcement des capacités de communication audio visuelle nécessite le passage de la bande C à la bande KU, la retransmission des événements au moyen de la technologie de la liaison par Voie satellitaire (VSAT), l’acquisition d’une valise satellitaire, de caméras, (...)."

    "L’objectif est d’accroître l’audience de la Radiodiffusion télévision du Burkina, la couverture en direct comme en différé des événements importants sur l’ensemble du territoire national, la retransmission en direct ou en différé des voyages présidentiels et l’accroissement des capacités de production.

    (...) Le coût de l’opération est de sept cent trente un millions (731 000 000) de F CFA.

    Au regard de l’importance que le gouvernement attache à la communication gouvernementale, le conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions pour la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre DILIGENTE du projet".

    Un autre rapport est relatif à "un soutien financier exceptionnel de cent un millions quatre vingt dix mille (101 090 000) F CFA au profit de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB)"

    Et jusqu’à présent RIEN ou presque.
    Entre nous, combien de temps faut-il entre cet acquis et la signature de contrat avec les prestataires de satellite pour que la rtb soit plus facile à capter PARTOUT au Burkina ?

    Dans certaines régions il faut une antenne de 1M80 de diamètre au moins pour la capter ou s’abonner chez un prestataire, dans son propre pays comme si on était pas aussi Burkinabé ...

  • Le 9 février 2012 à 17:39, par indignados En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

    M. le Ministre de la santé est vraiement muet. un silence assourdissant et peut être dévastateur surtout pour le CNTS (centre national de transfusion sanguine). Cet établissement attend son DG depuis décembre début du processus de recrutement d’un DG. Depuis décembre donc, personne ne travail correctement encore. Tout est comme suspendu et depuis le DG actuel et candidat à sa propre succession jusqu’au plus petit planton. Personne n’a le coeur à la tache encore. Le tout est aggravé par l’insuffisance ou même l’absence de réactifs pour tester les poches. On arrête les collecte pour ne pas surcharger les frigos déjà plein de poches non testées.
    Bref, Monsieur le Ministre, Ya trois candidats, on sait qui est honnête ou malhonnete, qui est voleur ou probre, qui est menteur ou dit la vérité,qui a fait quoi ou non hier, qui peut faire le bien de tous les Burkinabé ou non. Donc, si c’est l’excuse d’une enquête de moralité, ça devrait être vite.
    En tout cas, souvenez vous que des malades nous regardes et souvenez vous qu’en France il y’a eu ce qu’on appelle le ’scandale du sang contaminé’ et que des ministres et des professeurs ont démissionnés pour avoir pris la mauvaise décision, ou pour n’avoir pas pris de décision.
    L’EMERGENCE PASSE PAR DU SANG PROPRE POUR TOUT BURKINABE, DES DONNEURS CONTENTS
    DES AGENTS DE TRANSFUSION HEUREUX ET MOTIVES
    LOIN DES QUERELLES DE CLOCHES ET DE SUCCESSION
    OUVREZ L’OEIL ET LE TRES BON !!

  • Le 9 février 2012 à 19:32, par Amidou En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

    Mr ZAGAZA je suis entierement d’accord avec vous il n’y a pas seulment le cas des retraités, que fait-on des derecteurs qui foutent la merde dans les DRAH et DPAH

  • Le 11 février 2012 à 07:54 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 8 février 2012

    Pour le cas des refugiés, il ne suffit pas seulemnent de surveiller les frontières ; il faut bien sécuriser aussi l’intérieur pour que nous populations puissent effectuer leurs déplacement sans problème.

    Le Burkinabe

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