LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

Publié le mardi 7 février 2012 à 01h12min

PARTAGER :                          

Ils sont quelque 6 000 Burkinabè à vivre en Guinée équatoriale. Tous espèrent décrocher le jackpot et faire fortune. Mais l’eldorado se transforme bien souvent en enfer, voire en cimetière pour certains.

Moustapha Moryanga ne verra plus jamais son Burkina natal. Son corps a été retrouvé le 25 janvier dernier, sur le chantier qu’il gardait, baignant dans une mare de sang. Il a été sauvagement assassiné à coups de poignard. Son compagnon avec qui il gardait la maison en construction a eu plus de chance. Il a pu s’échapper dans la forêt lors de l’assaut contre leur cabane en bois. Les assaillants en voulaient au groupe électrogène qui alimente le bâtiment. Ce décès violent est en passe de devenir un fait divers banal dans le quotidien difficile de la communauté burkinabè.

En majorité sans papiers (la carte de séjour coûte 500 000 F CFA par an et là encore, il faut user de pots-de-vin pour espérer avoir le précieux document), ils flirtent chaque jour avec le danger, face à des policiers dont la seule occupation semble être la chasse à l’immigré clandestin. « Nous sommes traités comme des chiens dans ce pays », se plaint ainsi un de ces nombreux jeunes Burkinabè venus chercher le salut au pays de Obiang N’Guema. C’est vrai, il y a de l’argent dans ce pays. C’est un gigantesque chantier à ciel ouvert. La Guinée équatoriale, grâce à la manne pétrolière, ne connaît pas la crise. Mais encore faut-il avoir un métier et surtout la fameuse carte de séjour.

Sinon, c’est l’esclavage assuré, sur des chantiers où les notions du droit du travail sont totalement inconnues. Plus que les salaires injustes, c’est la façon de traiter ces travailleurs, dont les bras sont pourtant utiles pour la construction du pays, qui écoeure le plus.

Un commissariat surnommé Guantanamo

A l’évocation de son nom, beaucoup de Burkinabè vivant en Guinée équatoriale et particulièrement à Malabo, tremblent d’effroi. Guantanamo, c’est le surnom donné au commissariat central de Malabo. C’est là que sont détenus les sans-papiers, avant leur extradition ou leur libération (c’est selon qu’ils ont ou pas une personne pour payer un bakchichs s’élevant à des centaines de milliers de francs). Guantanamo mérite son appellation. Située dans les entrailles du commissariat, après qu’on ait passé de nombreux postes de contrôle, ce qui s’apparente à un centre de rétention, est un véritable bagne.

Femmes et hommes partagent de vastes cellules devenues petites à cause du surnombre des pensionnaires. En forme de « U », la cellule est criblée d’écrits en plusieurs langues, sans doute les traces des prisonniers qui y sont passés. En anglais, une inscription en lettres majuscules, dans un coin du mur crasseux : « No human right here » (Aucun droit humain ici). Sous les yeux des détenus, des cuisinières s’affairent autour de paquets de poulets surgelés et de légumes. Mais il faut se détromper. Le repas qui se prépare est uniquement destiné aux policiers de Guantanamo. Les détenus ne pourront qu’en humer le fumet. Ils sont au régime pain sec exclusivement et crèvent visiblement de faim.

Tant pis pour celui qui ne reçoit pas de repas venant de l’extérieur. Dès qu’ils voient un visiteur, même inconnu, tous les misérables de Guantanamo ont le même geste. Ils tendent la main pour demander un billet de banque. En ce mois de janvier, il y fait une chaleur étouffante. La plupart des pauvres hères qui s’y trouvent sont d’ailleurs torse nu. Une dizaine de Burkinabè y étaient détenus. « C’est un chiffre acceptable », indique un habitué des lieux, qui précise qu’ils étaient une quarantaine il y a peu. Romuald Tiendrébéogo est un des locataires du sinistre endroit.

Grâce à l’argent envoyé par son grand frère vivant en Europe (près de 500 000 F CFA), il espérait obtenir une libération. Mais depuis que l’intermédiaire, un Burkinabè, a reçu la somme, il n’a plus donné signe de vie. Cela dure plusieurs semaines. Il a fallu une intervention d’une personnalité, pour que sa situation trouve une issue heureuse. Quelques jours plus tard, en effet, il respirait le vent de la liberté. Mais pour combien de temps ? On murmure avec appréhension, au sein des immigrés, qu’après la Coupe d’Afrique des nations, ce sera la fin de la trêve.

La traque des immigrés reprendra de plus belle. Les Burkinabè s’attendent à vivre des jours terribles faits de contrôles incessants, de rackets, de courses-poursuites, de rafles, de violences, etc. Bref, la « vie normale » pour eux.

Mahorou KANAZOE

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 7 février 2012 à 01:33 En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    nous sommes prompts à condamner l’europe pourtant en afrique on fait pire pcq avec nos peaux noires,comment arriver a distinguer un togolais à un équato guinéen,d’un malien à un congolais etc....pour emmerder les gens ?
    ossi 500000f pour carte de séjour,c’est du braquage organisé
    après on parle de UA,de CDEAO etc...mais on sait ps a koi sert ces machins

    • Le 21 février 2012 à 09:48, par P Y En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

      Oh Obiang toi aussi, tu possède déjà le pétrole, qu’est ce qui te prend à t’en prendre aux pauvres africains. 500000 F comme prix à payer pour rester dans ton pays.ces personnes ne cherchent leur pitance.

  • Le 7 février 2012 à 02:22, par Bouda ZHN En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    Ceux qui crient à longueur de journée le racisme en Europe devrait lire ca. Au moins en Europe il y a la justice et tu peux porter plainte. Il existe un certain droit humain que des pays africains ignorent totalement. Comme on le dit si bien Pierre Coreille dans le Cid "PLUS L’OFFENSEUR EST CHER, PLUS L’OFFENCE EST GRAVE". A quand l’UA, la CEDEAO, etc.?????

  • Le 7 février 2012 à 04:34, par Akadi En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    Qu’est ce que ns Burkinabe pouvons gagner en GE que nous ne pouvons pas au BF. Avec 500.000cfa on peut investir dans une petite affaire au Faso au lieu d’aller croupir dans un pays qui ne veut pas d’eux. Qu’on arrete de ns distraire avec cette histoire de CEDAO

  • Le 7 février 2012 à 04:52, par vérité En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    Je suis sidéré. Pourquoi c’est toujours nous les Burkinabé qui sont toujours traités comme des bêtes de somme. En Côte d’Ivoire indésirables, chassés au Ghana en 1966, au Nigeria vers 1985-1986, aujourd’hui en Guinée Equatoriale, et où sais je encore ? Pourquoi immigré sans un diplôme, sans un papier ? Par où passe t on pour sortir dans ces conditions ? où es t la police frontalière ?
    Je comprends que l’on pense qu’ailleurs est mieux que chez soi mais tout de même il faut savoir que mon père me disait 5fr chez soi est toujours mieux que 10 fr ailleurs. Cet état de fait résulte d’une mauvaise politique de formation des jeunes, d’une mauvaise politique de scolarisation, d’un mauvais exemple de politique d’emploi et de cantonnement des enfants des autres et à une mauvaise politique d’encadrement des PME PMI et un harcèlement des impôts sur des self made man qui étouffe les initiatives dans l’oeuf et empêche ainsi les créations d"emploi. ceci doublé d’une politique de protection des soi disant des opérateurs non payeurs d’impôts. cet état de fait entraîne un horizon sombre qui pourrait pousser les jeunes à aller se chosifier et ternir l’image du Burkinabé sans que personne ne bronche

  • Le 7 février 2012 à 05:39, par vérité En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    Je suis sidéré. Pourquoi c’est toujours nous les Burkinabé qui sont toujours traités comme des bêtes de somme. En Côte d’Ivoire indésirables, chassés au Ghana en 1966, au Nigeria vers 1985-1986, aujourd’hui en Guinée Equatoriale, et où sais je encore ? Pourquoi immigré sans un diplôme, sans un papier ? Par où passe t on pour sortir dans ces conditions ? où es t la police frontalière ?
    Je comprends que l’on pense qu’ailleurs est mieux que chez soi mais tout de même il faut savoir que mon père me disait 5fr chez soi est toujours mieux que 10 fr ailleurs. Cet état de fait résulte d’une mauvaise politique de formation des jeunes, d’une mauvaise politique de scolarisation, d’un mauvais exemple de politique d’emploi et de cantonnement des enfants des autres et à une mauvaise politique d’encadrement des PME PMI et un harcèlement des impôts sur des self made man qui étouffe les initiatives dans l’oeuf et empêche ainsi les créations d"emploi. ceci doublé d’une politique de protection des soi disant des opérateurs non payeurs d’impôts. cet état de fait entraîne un horizon sombre qui pourrait pousser les jeunes à aller se chosifier et ternir l’image du Burkinabé sans que personne ne bronche

  • Le 7 février 2012 à 05:54, par PUISSANCE21 En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    Mes freres, quand l’aventure devient comme ca, il faut rentrer au pays. Le pays est pauvre mais vous ne serez pas traités comme ca.

  • Le 7 février 2012 à 11:31, par Roger Sanon En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    Que font nos autorités sont-elles au courant de ce problème.La Guinée Equatoriale reléve de quelle juridiction diplomatique que MR l’Ambassadeur prenne ces responsabiltés en se rendant sur place pour s’enquérir car c’est vraiment triste. Le nombre de Burkinabè merite que les autorités ouvrent un consulat dans ce pays.
    Excellence Mr le Ministre des Affaires Etrangères le peuple vous regarde.

  • Le 7 février 2012 à 13:25 En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    cet article m’eooeur, que font nos autorités pour ne pas appliquer les memes lois que les autres pays. le burkina Faso est un pays digne de son nom et je ne vois pas de pareil dans la sous région. tout le monde est libre de circuler comme il veut au Burkina tansdique nos compatriotes souffrent pour une carte de séjour d’une somme collosale de 500 000 F cfa. quand même. de surcroit par an. je sollicite à nos autorités de faire rapatrié tous nos ressortisants qui vivent dans ce pays, sauf bien sur ceux qui sont partis par la voie normale et qui sont à jours de leurs papiers.

  • Le 7 février 2012 à 13:35, par sosso En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    Il ne faut surtout pas en vouloir aux Equato-Guinéens (moins d’un million d’habitants se santent envahit par l’extérieur. IL appartient à nos dirigeants de faire en sorte que les Burkinabè parviennent à se débrouiller dans leur propre pays afin que prenne fin cette humiliation qu’on nous inflige aux quatre coins du monde.

  • Le 7 février 2012 à 14:00, par ben En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    burkinabes vraiment , franchement. je ne vs insulte pas mais ,mais utiliser tous ce qui est en vs comme potentialiter , comme capaciter d,aliser les choses, les circonstance, les faits avec realite. moi meme je vis a l,etranger. les circonstances ont fait que j,ai perdu mon statut il fallait conjuguer entre etude et travail, finalement , j,etais a bout de soufle et la loie du pays m,a ratraper. j,ai du me reamer de courage pour combatre et gagner tout. avant qu,on ne me retablisse , on m,a ecrit pour me dire que c,est compte tenu de ma conduite. alors que d,autre freres avaient ete expulser. partout ou vs allez votre temoignage compte. vs burkinabes vs plaignez trop , trop. c,est tres agassant. in ci les nigerians sont de tres loin plus nombreux que vs. mais c,est vs qui crier sur tout les toits. on ns tues , on ns voles , on ns persecutent. diancre qui n,est pas persecuter a l,etranger ? vs hurler on ns arraches nos terres a soubre, a san-pedro. tu as terre laba ? vs ne m,avez jamais repondu quand je vs demande si un ivoirien peut venir lutter un bout de terre avec 1bouki au faso. pourquoi maliens , guineens, nigerians, ne se plaignent in ci but always c,est vs. l,an passer, in france on ns persecute, au gabon on ns persecutent, cette fois ci c,est en equato . au fait qui etes vvs ?? et puis apres, qui n,est pas persecuter a quelque part ?? meme au faso sur votre propre terre, sous vos yeux, des etrangers vs exploitent et vs exploitent aucun son .vs etes qui ? vs vs creers les ennemis vs meme sans vs en rendent compte. il ya du petrole in guinee equato certe, mais il y a de l,or au faso. DIEU N,A OUBLIER personne. si ca vs choque tant , allez y chercher les 90% de l,expliotation de sous sol. arretez un peu la stupiditee personne ne vs ecoutera. votre plainte et complainte n,a pas de sence.fc

    • Le 8 février 2012 à 01:43, par Jobil En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

      Avec tout le respect que jai pour vous Mr BEN,je tient d"abord a vous dire que Ce ne sont pas seulement les burkinabe qui sont tracques mais les etrangers. Consernant le cas de la ci, les faits parlent d’eux memes !et ca tout le monde est temoin !en ci Ce ne sont pas les autorites qui ont organises ca mais la population.donc jai mal quand vous crier que les burkinabe se plaignent trop et qu"ils sont qui ?et vous ?qui etes vous ?le respect avant tout mon cher ami.

  • Le 7 février 2012 à 14:05, par STEVE En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    je rejoins mon prédécesseur pour réaffirmer que tous les traités et autres union que l’on crée en Afrique ne sont que du pipeau ; on se maltraite entre Africains. Pour avoir vécu en Guinée Équatoriale, comme cadre d’une entreprise installée à Malabo,je peux vous dire qu’ils sont xénophobes. Je n’ai rien contre eux mais c’est une réalité que l’on vie au quotidien la bas. Vivement un changement de mentalité pour une suppression, des frontières. Avant d’être BURKINABE, je suis Africain et c’est ca le plus important.

    • Le 7 février 2012 à 15:14 En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

      Vous savez, rappelez vous qu’il y’a à peine 10 à 15 ans, les equato-guinéens communement appélé "Equato" étaient eux aussi persecutés en Afrique, notamment au Cameroun et surtout au Gabon. Aujourd’hui que leur pays a amorcé un veritable decollage économique, à cause du petrole notamment, c’est à leur tour de narguer les autres africains. Donc si nous en afrique on n’a pas cette tolerence avec nos autres frères du contenent noir, il ne faut pas s’etonner qu’on nous rejete en occident.
      J’invite nos autorités à s’informer davantage sur cette affaire afin de negocier la liberation et eventuellement le rapatriement de ces burkinabè en situation irrégulière en GE. C’est le rôle de l’Etat de les proteger

  • Le 7 février 2012 à 15:36, par LeVent En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    Cette situation des Burkianbès, et des Africains en général, en Guinnée équatorial pose le problème des unions de façade qui caractérisent le continent africain depuis les indépendances. L’africain n’a plus le sens de l’hospitalité, il perçoit toujours l’Autre, de peau noir, comme un envahisseur. Et plus écoeurant dans cette situation, c’est notre capacité à toujours considéré les Blancs comme des racistes, des xénéphobes alors qu’à nos portes le problème est réel (chasse aux étrangers au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Maghreb, en Afrique du Sud, en Guinée Equatoriale, au Burkina Faso...). Regardez l’union européenes, les membres ne traitent pas leurs ressortissants ainsi. Et lorsqu’il y a des cas avérés, les associations, ONG de droit de l’homme interpellent les autorités.
    Nos pères des indépendances, pour des intérêts égoïstes, ont refusé de remettre en cause les frontières qui ont été crées par le colonisateur, destabilisant l’ordre socio-politique qui y regnait, placant les Africains dos à dos. Ils ont fautés certes, mais notre responsabilité, génération d’aujourd’hui et de demain, est de remettre en cause ces frontières. Aujourd’hui internet nous donne l’occasion. Disseminez cet article sur tous les e-réseaux sociaux pour interpeller l’Union africaine, la CAF (qui a accepté que la coupe d’Afrique s’organisent dans un pays qui place des africains dans des camps de concentration). Interpellez les organisations de droit de l’homme, dites leur qu’en Guinée Equatoriale, il se passe une pratique "naziste". Le Burkina Faso n’est pas épargné de ces pratiques. Rien que l’an dernier il y a eu la "chasse aux originaires de...", même si les réactions ont été promptes pour mettre un terme à cela.
    Je suis le Vent, une création, je circule, je n’ai pas de pays.

    • Le 8 février 2012 à 02:32, par Jobil En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

      Effectivement la reaction des autorites et de la majorite de s"est pas fait attendre.la minorite a ete rappele a l’ordre.a mon Avis c’est Ce qui devait se passer mais dans Ce cas de figure,Ce sont les authorities elles meme qui sont au devant des choses.

  • Le 7 février 2012 à 15:36, par LeVent En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    Cette situation des Burkianbès, et des Africains en général, en Guinnée équatorial pose le problème des unions de façade qui caractérisent le continent africain depuis les indépendances. L’africain n’a plus le sens de l’hospitalité, il perçoit toujours l’Autre, de peau noir, comme un envahisseur. Et plus écoeurant dans cette situation, c’est notre capacité à toujours considéré les Blancs comme des racistes, des xénéphobes alors qu’à nos portes le problème est réel (chasse aux étrangers au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Maghreb, en Afrique du Sud, en Guinée Equatoriale, au Burkina Faso...). Regardez l’union européenes, les membres ne traitent pas leurs ressortissants ainsi. Et lorsqu’il y a des cas avérés, les associations, ONG de droit de l’homme interpellent les autorités.
    Nos pères des indépendances, pour des intérêts égoïstes, ont refusé de remettre en cause les frontières qui ont été crées par le colonisateur, destabilisant l’ordre socio-politique qui y regnait, placant les Africains dos à dos. Ils ont fautés certes, mais notre responsabilité, génération d’aujourd’hui et de demain, est de remettre en cause ces frontières. Aujourd’hui internet nous donne l’occasion. Disseminez cet article sur tous les e-réseaux sociaux pour interpeller l’Union africaine, la CAF (qui a accepté que la coupe d’Afrique s’organisent dans un pays qui place des africains dans des camps de concentration). Interpellez les organisations de droit de l’homme, dites leur qu’en Guinée Equatoriale, il se passe une pratique "naziste". Le Burkina Faso n’est pas épargné de ces pratiques. Rien que l’an dernier il y a eu la "chasse aux originaires de...", même si les réactions ont été promptes pour mettre un terme à cela.
    Je suis le Vent, une création, je circule, je n’ai pas de pays.

  • Le 7 février 2012 à 16:48, par Prof. J. Bolekia B. En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    Nigérians, Ghanéens, Camerounais, etc., et aujourd’hui les Burkinabès. Ils ont tous en commun le fait d’être les victimes du régime guinéoéquatorien qui ignore les droits humains de ses propres habitants. Mais les responsables de cette violence contre tous ces frères africains sont leurs propres chefs d’État, ainsi que celui de la Guinée Équatoriale. Tous ces hommes d’État s’en fichent bien de leur "citoyens" qui sont allés en Guinée Équatoriale pour gagner un peu d’argent et survivre. Être africain et immigrant en même temps, et en Guinée Équatoriale, devient une expérience traumatique. Si j’avais l’occasion de rencontrer l’un de ces chefs d’États qui gouvernent en ignorant les droits et besoins de leurs compatriotes....

  • Le 7 février 2012 à 16:51, par Le Tché En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    Lorsqu’on se couche et on crache en l’air il ne faut s’étonner que la salive nous tombe sur la figure. Il y a à peine 6 mois nous Burkinabè pourchassions les Ibo soit disant qu’ils font disparaitre le sexe masculin et sur ce meme forum beaucoup en son temps ont cautionné la bêtise de leur frère en disant que ces Ibo sont méprisables pour une raison ou pour une autre. Maintenant on crie à l’injustice quand pareil situation nous arrive. Je suis d’accord avec Ben arrêtons de nous plaindre partout c’est ainsi et souvent nos journaliste en ajoute trop. Balayons nous même notre case (Pays) avant de demander aux autres de faire autant. Y a t-il-eu des poursuites judiciaires contre les agresseurs des Ibo ici au BF ?

    • Le 7 février 2012 à 19:04, par Achille En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

      Mais au Burkina Faso, les autorité n’ont jamais arrêté quelqu’un parce que simplement il est étranger.
      Ne confonds pas les agissements de la population et les agissements de l’Etat ou des autorités.
      N’induis pas les gens en erreur par des comparaisons mal placées

    • Le 8 février 2012 à 01:59, par Jobil En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

      Mr Tche il faut jamais compare le bf a Ce pays et son co-organisateur de la CAN.pr le cas dont tu parles,c’est une minorite qui a commit l’acte que la majorite a fermement condamne.et puis c’est un acte purement isole qui n’a rien a voir avec les autorites .si vous suivez l"actualite,il ya eu des organisations de la societe civile a travers certains pays qui avaient appele au boycott de la CAN en signe de protestation a ces actes inhumains qui sont le quotidiens de ces pays.

  • Le 7 février 2012 à 20:27 En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    salut . tout ce qui arrive au burkinabe .ne m’étonne pas . vous saviez pourquoi ? . c’est du a notre hypocrisie . Donc soyons réalistes envers nous mêmes ok .

  • Le 9 février 2012 à 02:53 En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    Triste sort pour mes frères. Je viens de rentrer du Nigeria pour un voyage de quelques jours mais chers frères, dès que tu franchis la frontière du Benin, tu sais que tu es en terre étrangère. La police des frontières beninoise m’a pris 2000 juste pour mettre leur cachet sur mon carnet de voyage CEDEAO alors que la police des frontières du Faso n’a pris aucun penny des passagers "étrangers" avec qui je voyageait. Le même scenario se reproduit inlassablement au Nigeria et c’est identique pour le retour. Je ne sais pas à qui ou à quoi servent UEMOA, CEDEAO, UA, CILLS, Conseil de l’entente,... Qu’on arrête de nous parler d’intégration car c’est juste des mots qui ne revêtent aucune réalité tangible. Triste Afrique ! A quand la libre circulation des personnes et des biens ? YAKO AFRICA ! A la fin, nous sommes prêts à parler des mauvais traitements des "blancs". Africain n’a pas honte. tchrrrrrrrr

  • Le 10 février 2012 à 13:48, par sanksank En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    c’est vraiment triste ce comportement de la part de nos frères équato-guinéens. pour moi, seuls les médias peuvent mieux attirer l’attention des autorités de tous les Etats sur cette questions de d’injustice ou même de racisme entre noirs. Beaucoup de reportage, bcp de débats et bcp d’entretiens pourront nous sortir de cet impasse. Vraiment je suis désolé.

  • Le 25 février 2012 à 05:02 En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    oi je trouve que les enemie de l’afrique c’est nous les africain sinon quel est la diferance entre equato guineen burkinabe malien togolais ect...nous somme tous des africain partout ou un africain se trouve en afrique ne devais meme pas etre deranger et si nous nous detestons nous meme, nous ne devons pas nous plaindre aupres des occidenteaux qui nous exige des papiers pour pouvoir vivre chez eux ;parce que nous somme tous des imbeciles .

  • Le 11 février 2015 à 04:08, par Hess En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    Les autorités du Burkina devront s’intéresser au sort de nos compatriotes qui sont dans cette situation. Il y a forcement quelque chose à faire.

  • Le 26 juillet 2015 à 20:18, par OUEDRAOGO Ali En réponse à : Renseignement pour expatriement en Guinée équatoriale

    Bonjour,
    Je me nomme OUEDRAOGO Ali,resident à Kaya.J’aimerais me rendre en Guinée équatoriale mais les echos sur les conditions de séjour liés à la documentation que j’entends de ce pays freinent mon ambition.C’est alors que je voudrais savoir les document légaux que l’on doit disposer pour s’y rendre et y vivre tranquilement.Je voudrais aussi,dans la mesure du possible,avoir les contacts du consulat burkinabè dans ce pays.Merci bien

  • Le 17 décembre 2015 à 17:29, par BELE Ate En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    je veux my rendre malgre tout. Je cherche par consequent ,une famille dacceuil. MEXY

  • Le 22 août 2016 à 20:12, par Diallo Mamadou Hady Guinée Conakry En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    j’aimerai me rendre en Guinée Equatoriale sa deux 2 ans que j’ai fini mes etudes mai j’ai pas eu de travail donc je decide de quitté mon pays pour me rendre laba pour mene aisement ma vie.
    s’il vous quelle conseille vous avez a me donne mes cher freres et soeurs

  • Le 26 janvier 2017 à 19:22, par pax En réponse à : GUINEE EQUATORIALE : Le triste sort des immigrés burkinabè

    moi à la place je rentre chez moi que de vivre comme un chien en Afrique de l’ouest ya des pays riches pourquoi pas aller là-bas pour vous enrichir je ne vous chasse pas mais vivre de cette façon ne vas rien vous apporter « moi à la place je rentre chez moi que de vivre comme un chien en Afrique de l’ouest ya des pays riches pourquoi pas aller là-bas pour vous enrichir je ne vous chasse pas mais vivre de cette façon ne vas rien vous apporter »moi à la place je rentre chez moi que de vivre comme un chien en Afrique de l’ouest ya des pays riches pourquoi pas aller là-bas pour vous enrichir je ne vous chasse pas mais vivre de cette façon ne vas rien vous apporter

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique