Le Tour international du Faso prévu du 27 octobre au 7 novembre 2004 va connaître une innovation particulière , avec un détour à Sikasso au Mali. Pour la première fois, a dit le ministre des Sports et des loisirs, Toundoum Sessouma, le Tour s’internationalise. Le Burkina Faso présentera à cette compétition, trois équipes que sont les sélections nationales A et B et l’AS Fadoul.

Les équipes africaines de l’Angola, du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo seront de la partie. Les équipes départementales françaises des Yvelines et la Porte du Hainaut (au Nord), une équipe hollandaise, une belge et une autre mixte Japon-France sont attendues à ce rendez-vous. Les cyclistes auront droit à un parcours de 1240,5 km.

La cérémonie d’ouverture est prévue le 26 octobre à la Maison du peuple et au programme, a fait savoir le directeur du Tour du Faso, Jean Claude Hérault, on aura droit à de l’animation, la présentation des équipes et un défilé de mode. Il faut encore attendre quelques jours pour avoir le circuit définitif de la compétition. Les organisateurs iront dans quelques jours s’enquérir de l’état de la route Boromo-Bobo-Dioulasso. Ainsi, s’il n’est pas praticable, cela amenera à modifier la 2è et la 6è étape .

Il a été question au cours des échanges avec la presse, de l’opération mille vélos pour le Burkina Faso. Ce projet est né de la coopération Jeunesse et sport entre le Burkina et la France et l’opération s’est déroulée pendant le dernier Tour de France. Il s’inscrit dans la dynamique de la relève et va servir aux vingt deux écoles de cyclisme au Burkina.

Ce sont six cent cinquante et un vélos qui ont été obtenus actuellement et qui iront aux jeunes Burkinabè et à ceux des pays voisins dont le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. La cérémonie de remise de ces vélos se déroulera à l’occasion du Tour avenir cycliste de la Francophonie le 2 novembre à Ouagadougou. Les jeunes vont ainsi avoir accès à des vélos plus techniques que ceux qu’ils ont, a souligné le représentant de l’ambassade de France, Jacques Gérard.

Par Antoine BATTIONO
Le Pays