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ON EN PARLE : Sécurité routière : un adjudant chef de la gendarmerie fauché par un véhicule au secteur 6 Bolomakoté

Publié le mercredi 11 janvier 2012 à 00h40min

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Un adjudant chef de la gendarmerie répondant au nom de Siéprou Youl a été fauché par un véhicule privé de marque Jeep de haute gamme, le lundi 9 janvier 2012. Chef secrétaire à l’escadron de deuxième région de la gendarmerie nationale de Bobo-Dioulasso, celui là qu’on appellera désormais le regretté Youl traversait le goudron qui quitte le monument du cinquantenaire à la place de la nation en passant devant le camp de la gendarmerie, aux environs de 19 heures, alors que la voiture descendait la pente dans le sens Sarfalao vers le centre-ville. C’est ainsi que la voiture qui avait à son bord trois personnes, serait venue à toute allure le ramasser et trainer le corps à 31 mètres, et pour ne s’immobiliser qu’à 30 mètres soit à 61 mètres du lieu du choc, selon le constat effectué par la section de la brigade de prévention routière de la gendarmerie.

Quant à la moto de la victime, elle serait projetée à 12 mètres du lieu du choc. Selon toujours le constat, le chauffeur dit n’avoir pas vu la victime, signe de sa non maitrise de la voiture et que la vitesse était excessive. Le corps du supplicié serait froissé par le choc. Quant au propriétaire du véhicule, Monsieur KM, qui serait un commerçant puissant originaire du secteur 15 de Banfora, a été conduit devant le procureur du Faso avant d’être déposé à la MACB en attendant le procès prévu normalement pour le vendredi 13 janvier 2012. Une situation qui vient rappeler encore l’état de la circulation dans les grands centres d’agglomérations.

Cette voie qui a toujours bouffé des âmes, est une pente longue de plusieurs centaines de mètres sans un seul panneau de signalisation, encore mois des facteurs de limitation de vitesse, alors qu’elle passe devant la gendarmerie, la brigade nationale des sapeurs pompiers et la MACB. Et c’est ainsi que les gens descendent à tombeau ouvert, où les sorties des gendarmes et sapeurs pompiers pour les cas d’urgence restent confronter à un danger. De même sur la voie de Bendougousso qui mène du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Dafra au centre ville. Et les autorités communales n’ignorent pas qu’il ne se passe pas deux jours sans accident sanglant sur ces voies.

Cependant, les populations ne semblent pas prendre conscience de cet état de fait : la route tue, et on ne cessera de le dire. Hélas, elle continue de faire des victimes ! Selon quelques statistiques, de 25 décembre 2011 à nos jours, on dénombre 6 morts accidentelles. Une situation qui devait interpeller les usagers des voies publiques à faire leur propre sécurité, même s’il manque la volonté politique de matérialiser ces voies par des feux tricolores ou des panneaux de stop.

Le Pays

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