LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

On murmure : Un présumé « sorcier » échappe à la vindicte populaire à Tampouy

Publié le jeudi 3 novembre 2011 à 01h01min

PARTAGER :                          

La nuit du mardi 25 octobre 2011 a failli être fatale à un habitant du quartier Watinoma, zone « non-lotie » de Tampouy, secteur n°22 de Ouagadougou. Accusé de sorcellerie par son entourage, l’homme a été surpris d’accueillir dans sa cour, des visiteurs inhabituels qui ont immédiatement incendié sa maison, avant de réclamer bruyamment sa tête. Selon les sources de Kantigui, c’est grâce à son talent d’athlète qu’il a pu échapper à la vindicte populaire. Il a été relaté à l’omniprésent Kantigui que ce monsieur n’est pas à son premier cas, car il a été chassé dans les environs de Boussé, il y a quelques années, pour des faits similaires.

Ce qui est encore ahurissant, a remarqué Kantigui, c’est que les pyromanes qui auraient regretté sa fuite, ont monté la garde devant son domicile, espérant le cueillir quand il va prétendre revenir passer la nuit chez lui. C’est pourquoi Kantigui a dû constater ce rassemblement exceptionnel à son domicile pendant des heures tardives de la nuit. Au moment où Kantigui traçait ces lignes, sa femme et ses enfants qui ont quitté la maison, n’y sont pas encore retournés et le fuyard, lui-même, jadis vendeur de friperie, est toujours dans la nature. Sorcier ou pas sorcier, difficile à Kantigui de déchirer le voile sur la véritable identité de l’accusé, mais chacun doit savoir raison garder face à de tels évènements et laisser Dieu juger les hommes.


Affaire Hervé Zengué : les dessous du blanchiment du Burkina

L’affaire Hervé Zengué, ce joueur burkinabè d’origine camerounaise que la Namibie a cru être non éligible pour jouer avec les Etalons, a connu son épilogue comme déjà signalé dans les colonnes des Editions Sidwaya… Le Burkina Faso est blanchi. Pour les fans du Faso foot, c’est la libération ! Voire bien plus… … Car longue et pénible fut l’attente. Pendant ce temps, chaque Burkinabè est allé de son commentaire, de sa peur, de sa conviction… Dans cet environnement de fort soulagement, il est parvenu à Kantigui, de source A, que s’il est une personnalité qui a dû fortement mouillé la chemise, dans la période du 23 au 27 octobre 2011, du côté des instances de la CAF au Caire, c’est bien le conseiller spécial du président du Faso, M. François Compaoré. Dans la discrétion, les arguments de ce poids lourd du football africain, auprès des dirigeants de la Confédération africaine de football et de son président Issa Hayatou, auraient fait bénéficier au Burkina Faso, la décision que nous connaissons. Et c’est peu dire, car selon des informations parvenues à Kantigui en provenance du Caire, une sanction négative planait sur la tête de nos seniors pour la CAN 2012. Voilà qui mérite reconnaissance…


L’UJCEB, pour l’union des journalistes et communicateurs chrétiens

Kantigui a ouï dire qu’une nouvelle structure associative vient de voir le jour dans le monde des médias et de la communication. Selon la source de Kantigui, l’Union des journalistes et communicateurs évangéliques du Burkina Faso (UJCEB), qui a vu le jour le dimanche 23 octobre 2011 à Ouagadougou, se fixe pour objectif, de former une famille des journalistes et communicateurs évangéliques pour favoriser une entraide, une solidarité et surtout, contribuer à l’avancement de l’œuvre de Christ. L’association, a-t-on soufflé à Kantigui, est dirigée par notre consœur Yolande Kalwoulé, directrice de la communication du ministère des Affaires étrangères. Toujours selon cette source, peut être membre de l’UJCEB, tout journaliste, communicateur, claviste, animateur, monteur, cadreur, preneur de son, photographe, correcteur relevant d’une église ou mission évangélique. Kantigui souhaite, confraternellement, bon vent à cette nouvelle structure !


Le Togo renouvelle sa confiance à EBOMAF

Il est revenu à Kantigui que le drapeau burkinabè va encore flotter sur le secteur du BTP au Togo. Le géant burkinabè du génie civil qui s’est lancé dans l’internationalisation de ses activités depuis 2008, vient de remporter l’important contrat d’aménagement et de construction de l’axe Dapaong-Naki Est-Ogarou-Borgou, au terme d’un appel d’offres international ouvert, âprement disputé par de grosses pointures dont des multinationales. Kantigui a ouï dire que cette route nationale 24, longue d’environ soixante dix-huit (78) kilomètres, représente un enjeu de désenclavement local et transfrontalier pour le Togo et ses partenaires au développement. Selon les sources de Kantigui, le lancement des travaux est attendu pour se dérouler à Dapaong dans la région des Savanes, en grande pompe, les tout prochains jours, par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. Le choix de l’entreprise burkinabè pour la construction de cette importante voie lui confère ainsi une stature de référence dans les travaux publics, au plan sous régional.


Un maraîcher trompé par une maison de fourniture de semis et d’intrants basée à Ouagadougou

Il est parvenu à Kantigui que sur plusieurs sites de production maraîchère, des producteurs sont souvent victimes de vol et de tromperie par les fournisseurs de semis ou d’intrants. Selon les informations de Kantigui, une maison de fourniture de semis et d’intrants basée à Ouagadougou, se plaît à ce jeu. Elle livre à ses clients d’autres semis qu’elle a de la peine à écouler à la place de ceux que les clients désirent. Kantigui a appris que l’astuce utilisée par ce malin consiste à estampiller l’image d’un produit sur un emballage dont le contenu est tout autre. Sachant que la plupart des producteurs maraîchers sont illettrés, la maison profite de la situation, en rassurant les producteurs, à travers les images. Ainsi, ce n’est qu’après déballage en pépinière ou parfois à la fructification que le malheureux se rendra compte qu’il a été trompé.

En plus, Kantigui a ouï dire que des agents commerciaux se permettent de vendre le produit au double et parfois plus par rapport au prix fixé par la société. Le cas a été révélé à Kantigui par un des producteurs victimes. Il a entrepris des démarches auprès de la société pour obtenir réparation. De sources sûres, le premier responsable de la maison a reconnu deux fautes, à savoir la tromperie et le vol de la clientèle, mais rejette les fautes sur les agents commerciaux et ne veut assumer aucune responsabilité. Le producteur qui est dans cette situation et qui ne sait à quel saint se vouer, lance un appel aux autorités compétentes, à agir pour défendre ces braves gens dont beaucoup ignorent leurs droits. En tous les cas, Kantigui a un œil ouvert sur la situation et pourrait revenir avec plus de détails sur la question, si rien n’est fait.


L’inspection du travail s’enrichit d’un guide méthodologique

Kantigui a remarqué que la politique nationale du travail nouvellement adoptée par le gouvernement de Beyon Luc Adolphe Tiao, se décline déjà sur le terrain en une série de mesures pour une affirmation réelle de cette feuille de route. Entre autres signes évidents de cette nouvelle dynamique, la validation du guide méthodologique de l’inspection du travail. Désormais, ce pan très important du climat social se trouve valorisé à nouveau et dispose d’un véritable outil d’appui, ainsi que d’un élément de régulation et de facilitation pour l’accomplissement de ses missions. Ce document apparaît comme un instrument d’harmonisation dans le contexte de régionalisation, à travers une convergence des politiques en matière sociale avec d’autres pays de la sous-région. Kantigui se réjouit de cette avancée qui conforte le Burkina Faso dans son ambition de se mettre en phase avec les exigences de l’émergence tant souhaitée.


Sursis à exécution de la liquidation de BRAFASO

Kantigui a reçu une information de dernière minute sur l’affaire Brafaso. Il est revenu à Kantigui que le premier président de la Cour de cassation a prononcé une décision de sursis à exécution de la liquidation de Brafaso. Selon les sources de Kantigui, la décision a été notifiée aux deux parties. Kantigui se souvient que l’aventure de la première brasserie détenue par un privé national avait pris fin, le 12 août 2011 à la Cour d’appel de Ouagadougou, qui avait décidé de la liquidation judiciaire de cette entreprise. La société est la propriété de l’homme d’affaires, Mohamed Panguéba Sogli. Pour mémoire, Kantigui retient que cette décision avait fait suite à l’appel interjeté par ses principaux partenaires financiers. Ce sont : Banque internationale du Burkina (BIB), la Banque commerciale du Burkina (BCB) et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Le montant des sommes dues aux partenaires financiers serait de l’ordre de 20 milliards FCFA. Le sursis à exécution de la liquidation de Brafaso vient susciter de l’espoir. Kantigui espère que les uns et les autres pourront s’entendre pour sauver cette société. En tous les cas, Kantigui reste aux aguets et reviendra avec plus de détails sur la question.

Kantigui

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 3 novembre 2011 à 20:04 En réponse à : On murmure : Un présumé « sorcier » échappe à la vindicte populaire à Tampouy

    Onne demande pas a certains d’ acheter les gens de la caf pour nious soustraire des justes sanctions. C’est encore l’ imopunite. Maintenant internationalisee. Mr. Le Journaliste, vous voulez dire que le Burkina a corrompu encore Hayatou qui n’est pas aune corruption pres ? Il est vrai que le Cameroun tient le hit- parade de la corruption selon Transparency International.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées