Et du fait du dispositif impressionnant que ce dernier avait déployé. Le dispositif a consisté à bloquer systématiquement la porte à l’aide d’un crochet. Les exemples sont légions. Et cela inquiète !

Que se passe-t-il dans les stations PETROFA dans la ville de Ouagadougou et en provinces ? Les clients constatent une fréquente rupture de carburant.

Lors de son discours sur l’état de la Nation, le premier ministre Tiao a souligné comme fait marquant l’année 2010 la mise en œuvre de la loi portant institution du Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso. Il souligne que ceci est une avancée démocratique dans notre pays. Elle illustre la reconnaissance par l’Etat du rôle que joue l’opposition dans le renforcement de la démocratie. Aussi l’opposition demeure une force de proposition alternative de la majorité au pouvoir : Il a également souligné que « tout en respectant toute la liberté dont jouit l’honorable député, le Chef de file de l’opposition et la noblesse de ses ambitions politiques, je ne peux manquer de saisir cette occasion pour déplorer le fait que, durant la crise, il ait appelé à une alternance forcée, toute chose qui aurait été un coup d’Etat constitutionnel. L’alternance politique doit se conquérir par les urnes ».

Emile Ilboudo, a été ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire pendant 16 ans. Finalement, il était devenu le « Doyen » des ambassadeurs africains accrédités en Côte d’Ivoire. Monsieur Ilboudo qui devait faire valoir ses droits à la retraite depuis 2007, sera remplacé, par la force des choses, à son poste par Justin Koutaba, nommé lors du conseil des ministres du 03 août 2011.

Le Premier ministre dans son discours sur l’Etat de la Nation a souligné que les manifestations concernant la mutinerie de soldats de la garnison de Bobo-Dioulasso, dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2011, puis au cours des journées des 1er et 2 juin 2011, ont été des plus insoutenables pour la population, parce que les mutins ont tiré des coups de feu en l’air, pillé des commerces en ville, vidé et saccagé les magasins de l’armée et infligé diverses violences aux populations civiles. Le gouvernement vu cette situation, aurait été obligé, aux dires du Premier ministre, de recourir à l’usage de la force pour mettre fin à la mutinerie. Mais le Premier ministre a oublié de souligner que les mêmes actes ont été posés par les bidasses à Ouagadougou. Pire, nos sœurs ont été violées, des innocents ont été tués dans cette ville de Ouagadougou à travers les tirs de coup de feu. Cela n’est-il pas de la violence ? Cela ne méritait-il pas une intervention des forces de l’ordre pour mettre fin à cette cavalerie militaire ?

Particularités de la prochaine coupe des nations de football :

Le Niger et le Botswana joueront la première CAN de leur histoire.

La Libye et le Soudan, retrouvent la compétition après plusieurs années d’absence.

L’absence de gros calibres comme l’Egypte, le Cameroun, le Nigeria, l’Algérie, et l’Afrique du Sud. Peut-être que le Burkina Faso aura l’occasion d’aller au second tour, pour la seconde fois après celle de 1998 à domicile.

Le lac Bam. A ce jour, il stock 3 millions de m³ de moins qu’à ces débuts. Si à ses débuts, il fournissait 820 tonnes par an, aujourd’hui, on tourne autours de 40 tonnes. La question de ce lac reste quand même bizarre. Tantôt on apprend que des partenaires ont financé une étude sur le désensablement du lac, tantôt on apprend qu’il n’y a pas de moyens pour désensabler ce lac,…

Dans son discours sur l’Etat de la Nation, le Premier ministre Beyon Luc Adolphe Tiao a déploré le fait que l’opposition politique ne fasse pas partie du Conseil consultatif sur les réformes politique (CCRP), sous la barbe du ministre chargé des réformes politique, Arsène Yé Bongnessan. Lui, qui a présidé le CCRP dont des membres ont été classés dans la catégorie de partis politiques de l’opposition. Au moins chez le Premier ministre, les choses sont claires.

Pourquoi l’ex-Premier ministre et ex-Ambassadeur aux USA, Ernest Paramanga Yonli a autour de lui une si forte escompte sécuritaire ? C’est la grande question que beaucoup de gens se posent depuis son retour au pays et quand il va dans des rencontres politiques sur le CCRP.

Après les soldats, la mutinerie risque de coûter cher aussi à des officiers de l’armée burkinabè. En effet, depuis quelques jours des « inquisiteurs » fouillent et refouillent les documents sur les mutineries pour en extraire les parties qui peuvent faire plonger des officiers. Car selon certains, les mutins n’ont pas agi seuls, ils ont eu la caution de quelques officiers. Affaire à suivre…

Le RSP serait-il tout simplement une mutation du RPC de Dédougou ? Selon des sources bien introduites, les éléments qui composent le RSP aujourd’hui sont en majorité venus de Dédougou qui d’ailleurs n’existe plus car il n’y a plus d’hommes pour faire le RPC.

L’UPC de Zéphirin Diabré a vraiment le vent en poupe, pour sa rentrée politique le parti du lion, roi de la brousse, a marqué son terrain et visiblement celui qui a le plus de soucis à se faire, c’est bien le CDP, car l’UPC commence à grignoter sérieusement son gâteau.

Zambendé Sawadogo est-il parti oui ou non de la direction générale de la Loterie nationale du burkinabè (LONAB) ? Question sans importance pour certains. Pourtant elle repose toute la problématique de la nomination des directeurs généraux et leur gestion des sociétés à eux confiées. En effet, il suffit de faire un tour sur le site de la LONAB pour ne plus rien comprendre, c’est-à-dire, que sur l’internet, le Directeur général de la LONAB reste Zambendé Sawadogo, sa photo et son adresse aux clients de la LONAB en témoignent. En son temps, nous avions souligné les négligences des services de la loterie nationale burkinabè concernant les programmes du PMU’B, le seul espoir de beaucoup de Burkinabè. Voilà que le changement à la tête de la direction générale est aussi ignoré par les concepteurs du site de la LONAB et personne ne s’en préoccupe.

Y aurait-il un « vice-premier ministre » au Faso ? Officiellement non, mais dans les faits, Jérôme Bougma jouerait ce rôle, tout ou presque passe par lui. En plus d’avoir un ministère gigantesque, il est devenu un peu partout un tour de contrôle du gouvernement du Premier Adolph Tiao.

Il se dit que des bonzes du Congrès pour la démocratie et le progrès feraient une pression sur une société de brasserie installée au Burkina Faso qu’ils accusent d’être un soutien à un opposant.

Dans son discours sur l’état de la nation, le Premier ministre a posé la bonne question : comment notre armée, « bâtie sur des valeurs de discipline, de courage, de loyauté à la République, de respect de la personne humaine, qui font la fierté de l’ensemble des burkinabè » a-t-elle pu sombrer dans cette dérive ? On attend toujours la bonne réponse.

Selon l’Autorité supérieur de contrôle d’Etat, il y a 14 dossiers en justice impliquant des fonctionnaires ayant détourné des fonds. L’un a abouti à une condamnation, les 13 autres sont toujours en instruction.

Certains quartiers de Ouagadougou connaissent des coupures tous les week end. Les habitants de ces quartiers se demandent se qui se passe à l’Office national de l’eau.

La mairie de Ouagadougou a pris la décision de rembourser tous les habitants de la zone non lotie de Bogodogo qui n’ont pas eu de parcelle ou de numéro d’attribution alors qu’ils se sont acquitté des frais nécessaires. Mais cette mesure risque de déplaire et de provoquer des remous. Les habitants sont là dans l’espoir d’avoir des parcelles. Ils ont payé cher pour pouvoir en disposer. Pense-t-on qu’il est judicieux de rembourser ses 50 000 ou ses 100 000 à une personne qui a fait pratiquement 20 ans à sillonner les zones non loties pour avoir une parcelle ? Pense-t-on qu’on résoudrait tous les problèmes de lotissement de Bogodogo en envoyant les demandeurs de parcelles paitre, comme on le dit couramment ? La grogne a commencé et les habitants attendent d’apprécier la politique de remboursement ourdie par la commune car finalement, on aurait opté pour la plus simple des mesures.

Le verdict du procès des infirmières de Bobo-Dioulasso devrait tomber ce vendredi 14 octobre 2011. Il a encore été reporté pour le vendredi prochain, le 21 octobre.

Le Conseil régional des Hauts-Bassins a mobilisé quelques 100 millions de F CFA pour financer le bitumage de la rue « Général Baba Sy » au secteur 10 de Bobo Dioulasso.

Trois Casques bleus ont été tués et six autres blessés, dont trois grièvement, lors d’une attaque dans le camp de réfugiés de Zam Zam, dans le nord du Darfour, au Soudan, lundi soir. La mission de l’ONU au Darfour (Unamid) a indiqué que 33 soldats chargés du maintien de la paix ont été tués au Darfour depuis que les forces de l’ONU y ont été déployées en 2007. Il faut noter que des soldats burkinabé participent à cette mission.

Selon un accord secret passé entre l’ex-président Bédié et ADO entre les deux tours de la présidentielle, il reviendrait au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), de diriger le gouvernement en Côte d’Ivoire. Ainsi Bédié ferait la pression pour un départ de Guillaume Soro de la primature.

Par Bendré