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Huiles alimentaires : La qualité, souci premier des huiliers

Publié le jeudi 18 août 2011 à 01h33min

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Le Groupement des transformateurs des produits oléagineux du Burkina (GTPOB) forme ses membres aux bonnes pratiques dans les entreprises et à la qualité des huiles alimentaires. Conformément aux nouvelles exigences dans le secteur.

La qualité des huiles alimentaires produites par ses membres a toujours été un souci majeur du Groupement des transformateurs des produits oléagineux du Burkina. Aussi, conformément aux nouvelles exigences en matière de production d’huiles alimentaires, il a pris les devants pour former ses membres, industriels dans le secteur de l’huile alimentaire.

C’est ainsi qu’ils sont venus de l’ensemble du pays pour prendre part à cette importante rencontre qui dure deux jours. Selon le formateur Kassamba Bakari, expert en corps gras, la formation porte sur la notion même de corps gras ; les méthodes d’extraction et de traitement et les analyses critiques sur ces méthodes et traitement. Ensuite, il sera question du raffinage, de l’analyse des points critiques et l’interprétation du raffinage. Enfin, il sera question de sécurité et de gestion des entreprises de transformation de produits oléagineux.
Pour le président du Groupement, Mamadi Camara, il s’agit pour lui et ses camarades de combler le vide juridique qui existait en matière de création et d’installation des usines de production d’huiles alimentaires.

Car désormais, il y a un nouveau cahier des charges qui fixent les conditions à remplir pour créer et exploiter une unité de transformation d’huile alimentaire. Aussi, selon lui, cette formation va permettre de former les membres de son Groupement afin qu’ils puissent s’insérer dans ce nouveau contexte de production d’huile. Ce nouveau contexte prend désormais en compte les équipements dont il faut disposer, le respect et la sauvegarde de l’environnement, la qualification du personnel qu’il faut dans une unité de production d’huile alimentaire. Toutes ces nouvelles exigences rentrent en vigueur à partir de la prochaine campagne.

Quant aux difficultés qu’ils rencontrent, le président Camara est revenu sur le problème de la matière première, notamment la graine de coton qui a manqué et qui a occasionné l’arrêt précoce de certaines unités. Il souhaite pour cela que l’année prochaine soit meilleure et que les dispositions soient prises pour effectivement satisfaire les besoins de ses membres. Le Groupement des transformateurs de produits oléagineux du Burkina compte 44 membres repartis sur l’ensemble du territoire national. Il a pour objectif principal de regrouper les producteurs d’huile dans un cadre responsable afin d’unir leurs forces pour un meilleur exercice de la profession de transformateur de produits oléagineux.

Séri Aymard BOGNINI

L’Express du Faso

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