Elles étaient six équipes en hommes et trois en dames à aller à la recherche de la médaille d’or du championnat national de volley-ball 2010-2011. Le clap de fin a consacré l’AS-SONABEL en dames et l’EFO en hommes championnes 2010-2011, le 6 août 2011 à Ouagadougou, au Palais des sports de Ouaga 2000. Pour ces phases finales, il y avait l’EFO, l’AS Douanes et l’USFA, l’AS GMB de Banfora, Griffins de Bobo et Zoom club de Ziniaré, côté hommes. Elles ont constitué 2 poules. La poule A avait comme équipes l’EFO, l’AS-GMB et l’AS Douanes. Quant à la poule B, elle était animée par Griffins, l’USFA et Zoom club. A l’issue des rencontres, l’EFO est sortie première de la poule A et l’USFA première de la poule B.

Si le match de classement a vu la victoire facile de l’AS Douanes par 3 sets à 0 contre Griffins, c’est une victoire à la pyrrhus pour l’EFO qui s’est difficilement défait de l’USFA. En effet, il a fallu recourir au tee-break pour que l’EFO se hisse à la première place. Au finish, elle a gagné par 3 sets contre 2 pour l’USFA. Chez les dames, il y a eu directement les demi-finales avec comme opposition, l’ASA contre l’AS-GMB et l’AS-SONABEL contre l’AS LONAB. A la finale, l’AS SONABEL a eu besoin de 4 sets pour réduire en charpie l’ASA, non sans un suspense de Thriller. Les 2 équipes s’équivalent et nous en voulons pour preuve les points, par set, d’un écart très réduit. Au constat général, le volley-ball du Faso se porte bien. L’équipe nationale qui devrait se regrouper dans les jours à venir ne devrait pas mal se comporter. Mais cela reste conditionné par le soutien et le traitement qui lui seront réservés.

Nous brûlons un cierge afin qu’elle soit mieux traitée et que le volley-ball, de façon générale, soit mieux vu et pris en considération et ce à tous les niveaux, et dans tout le pays. Nous avons été sidérés de voir par exemple l’équipe féminine de Banfora jouer avec un jeu de maillots estampillé LDB (Lycée départemental de Bérégadougou). Vous avez compris, cette équipe de D1 ne possède pas son propre jeu de maillots. On imagine aisément dans quelles conditions elle évolue en province. Elle ne pouvait donc pas mieux faire au regard de ses conditions. Il en est de même pour l’équipe hommes qui évolue dans la même difficulté. Jadis soutenue par le défunt GMB, l’AS-GMB est aujourd’hui orpheline et crie au secours pour éviter de passer de vie à trépas. Ce qui ne sera pas à l’honneur des structures du sport national. Ne serait-ce que pour lui être reconnaissant. En effet, il n’existe pas d’équipe à Ouaga qui n’a pas au moins un joueur fourni par l’AS-GMB.

Boureima DEMBELE

Le Pays