Du coup, le maquis s’est vidé, laissant le gérant seul avec son visiteur insolite qui le suivait au pas, avec son arme. C’est le commandant de la brigade de gendarmerie de Boussé, Pascal Paré, qui a permis d’éviter le pire. Arrivé sur les lieux, le pandore qui voulut négocier tout d’abord avec l’agresseur d’une nuit, s’est vu lui aussi traiter de tous les noms. L’ambiance n’était pas enviable en ces lieux, selon les sources de Kantigui. Profitant d’une petite inattention, avec un courage et une habilété propre aux pandores, une lutte âpre s’engagea entre le gendarme et l’individu.

L’homme maîtrisé, le gérant qui se tenait à proximité, profita pour s’emparer de l’arme avant que le commandant de brigade ne tienne l’agresseur en respect en le menottant. Kantigui félicite, par ailleurs, le commandant de brigade, qui au péril de sa vie, a évité un bain de sang surtout que pistolet était bien chargé. Selon certaines sources, ce même monsieur aurait semé la même panique dans les communes de Laye, Niou, Arbollé et Yako.

Brahima Sanou à la tête du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT

De sources sûres, Kantigui a été informé que notre compatriote Brahima Sanou a été élu le 8 octobre dernier au Mexique, directeur du Bureau de développement des télécommunications (BDT), l’une des trois directions les plus importantes de l’Union internationale des télécommunications (UIT).

Selon les sources de Kantigui, le poste a été âprement disputé entre trois candidats à savoir, le sortant Sami Al-Basheer de l’Arabie Saoudite, Hector Olavarria du Mexique et l’heureux élu Brahima Sanou.

Ce fut au terme de trois tours de vote que Brahima Sanou l’a remporté par 81 voix, devançant son concurrent immédiat, le Mexicain par 32 voix. Kantigui a appris même que le Burkina Faso a été également réélu au Conseil de l’UIT pour un mandat de 4 ans lors de cette conférence des plénipotentiaires de l’institution qui se tient du 4 au 22 octobre au Mexique.

La famille des gestionnaires va s’agrandir

Kantigui a ouï dire que la sortie de la 2e promotion de la Maîtrise en économie et gestion des entreprises d’économie sociale et solidaire (MEGEES) de l’Unité de formation en recherche en sciences économiques et gestion (UFR/SEG) de l’université Ouaga II se tiendra le samedi 16 octobre 2010 au CENASA à 8h.

La sortie officielle de cette cuvée dénommée "promotion Souleymane Soulama", sera patronnée par le ministre auprès du Président du Faso, chargé de l’analyse et de la prospective, Guéda Jacques Ouédraogo et parrainée par le directeur général de la fédération des Caisses populaires du Burkina. Kantigui se réjouit de cet évènement car ce contigent de diplômés viendra renforcer l’expertise de la gestion en entreprise d’économie sociale et solidaire au Burkina Faso.

Le ministre Bembamba interpelle les DG des EPE

Kantigui a intercepté une lettre du ministre de l’Economie et des Finances Lucien Marie Noël Bembamba adressée aux directeurs généraux des Etablissements publics de l’Etat (EPE). Dans cette correspondance, le ministre Bembamba invite les DG des EPE à lui transmettre au plus tard le 30 octobre 2010 les listes exhaustives de leurs agents émargeant sur le budget de leur structure et ceux qui sont toujours payés sur le budget de l’Etat.

Les listes devront par ailleurs être validées par le contrôleur financier de rattachement de chaque structure avant transmission. Les DG doivent aussi indiquer les dispositions prises, pour prendre en charge les agents émargeant sur le budget de l’Etat pour compter de 2011. Qu’est-ce qui a motivé une telle réaction du ministre de l’Economie et des Finances envers les DG des EPE ? s’est interrogé Kantigui.

Selon les sources, l’examen des avant-projets de budget, gestion 2011 des ministères et institutions intervenu en début juillet 2010 a montré que des agents affectés dans des établissements publics de l’Etat continuent d’émarger au titre du budget de l’Etat. Alors que la loi de finances portant exécution du budget de l’Etat gestion 2010 dispose en son article 39 que : "tout agent public de l’Etat affecté dans un établissement public de l’Etat, à quelque titre que ce soit, doit émarger au titre du budget de l’établissement qui l’emploie".

En tout état de cause, "toute affection dans ces établissements entraîne cessation de paiement au titre des dépenses de personnel du budget de l’Etat". Les agents affectés dans les EPE ne doivent plus continuer d’émarger au titre du budget de l’Etat et le grand argentier du pays tient au respect de cette disposition de la loi .

Tougan célèbre feu général Aboubacar Sangoulé Lamizana

Il est parvenu à Kantigui que sous la houlette du maire Mathias Zerbo, président du comité d’organisation, le Conseil municipal de la commune urbaine de Tougan est en train de mettre les petits plats dans les grands pour honorer, ce samedi 16 octobre, la mémoire de ses illustres disparus.

En première ligne, feu général Aboubacar Sangoulé Lamizana, deuxième président de l’histoire du Burkina Faso, décédé en mai 2005. Des cars seront mis à la disposition de tous ceux qui voudront effectuer le déplacement et le départ est prévu pour le vendredi 15 octobre à 15h30 devant le domicile du président Saye Zerbo à Ouidi.

A travers cet hommage mérité qui marque les cinq ans du rappel à Dieu du premier chef d’état-major de l’armée nationale, le pays san voudrait se souvenir de tous les enfants du terroir qui ont devancé à l’au-delà. Le programme des manifestations prévoit une conférence, un match de football, des baptêmes de rue et d’autres activités récréatives.

En marge de la finale de la première coupe « Général Aboubacar Sangoulé Lamizana » qui opposera sous le coup de 15 h sur le stade du même nom, les équipes de l’USFA et de Sourou Sports, deux grandes rues de la ville de Tougan seront respectivement baptisées aux noms de colonel Saye Zerbo, ancien chef d’Etat et de feu commissaire Maurice Tiéba, ancien directeur général adjoint de la Sûreté nationale.

Toutes ces retrouvailles sont placées sous le très haut patronage du président Blaise Compaoré, sous le co-parrainage de Mogho Naaba Baongo et de Oumarou Kanazoé. Prévue initialement pour se dérouler au mois de mai, cette cérémonie en mémoire du général Lamizana a été repoussée en octobre à la demande du président du Faso qui a entrepris de rénover entièrement le stade qui porte son nom.

Les CNIB pour tous les électeurs inscrits

L’élection présidentielle du 21 novembre se profile à l’horizon mais tous les électeurs inscrits n’ont pas encore la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB). Selon des informations parvenues à Kantigui, le Centre d’études et de recherches sur les migrations internationales et le développement (CERMID) félicite les autorités pour le courage dans la prise de la décision instituant le vote avec la CNIB. A entendre le centre, cette décision contribuera à réduire les irrégularités et les fraudes lors des consultations électorales.

Cependant, le CERMID interpelle les autorités d’éviter qu’un nombre élevé d’électeurs ne soit tenu à l’écart de l’élection présidentielle. A cet effet, il recommande aux autorités de prendre toutes les mesures nécessaires pour que tout électeur inscrit soit en possession de sa CNIB avant les élections.

Le CERMID, a-t-on fait savoir à Kantigui, recommande par ailleurs à l’Office national d’identification (ONI) de déployer davantage des équipes mobiles d’enrôlement au profit des zones non encore couvertes afin de diligenter la remise des CNIB à leurs propriétaires.

Que devient l’entraîneur Rainer Willfeld des Etalons juniors ?

En vue d’un développement harmonieux du football burkinabè, le gouvernement a doté chaque équipe nationale d’un encadrement performant coiffé par des entraîneurs pétris d’expérience. C’est ainsi qu’à l’instar des autres formations nationales, le ministère des Sports et des Loisirs par le biais de la Coopération germano-burkinabè (le Comité olympique allemand et la Fédération allemande de football, structures indépendantes) a mis à la disposition du gouvernement burkinabè un formateur des jeunes footballeurs.

Kantigui se souvient que depuis son arrivée en octobre 2008, il a participé au tournoi de l’UFOA avec les moins de 20 ans à Warri au Nigeria. En Février 2009, il a gagné le tournoi de la CEN-SAD avec le même groupe de joueurs à Niamey au Niger et le ministre des Sports en personne a fêté la 1ère médaille d’or chez les Etalons juniors. En outre, Kantigui note, qu’en août 2009, il a pris la tête des cadets avec lesquels il a atteint les huitièmes de finale de la Coupe du monde de leur catégorie au Nigeria.

Des résultats qui lui ont permis de passer avec les cadets en juniors et commencé une formation systématique avec la même génération qu’il connaît parfaitement désormais. Avec cette génération d’or, il a remporté les tournois de Rézé en France, celui d’Ergenzingen en Allemagne et d’Ibiza en Espagne. Au regard de la vision de jeu et de la cohésion dans le groupe, le département chargé des Sports et des Loisirs a fini par se convaincre que le choix de cet entraîneur n’était pas mauvais. L’entraîneur des Etalons Juniors, Rainer Willfeld, a même été décoré en reconnaissance de la nation à ses efforts.

L’intéressé a même été félicité par le Comité olympique allemand et par la Fédération allemande de football pour le travail bien fait au Burkina. Seulement, on apprend que ce dernier dont le contrat avec le Comité olympique allemand est arrivé à expiration est sur le point de quitter le Burkina Faso. Le contrat que les autorités sportives envisageaient de signer avec lui serait remis en cause.

Selon les bruits qui parviennent à Kantigui, une personne qui aurait maille à partir avec l’entraîneur allemand pour des querelles de personne, aurait fait savoir à l’autorité que l’embauche du technicien allemand nuirait aux relations entre les deux pays. Kantigui espère que les premiers responsables des Sports sauront agir avec discernement si cette compétence peut encore être utile au Burkina Faso .

L’école de Tanghin Barrage célèbre son cinquantenaire

Kantigui a ouï dire que l’Association des anciens élèves de l’école primaire publique de Tanghin Barrage célèbre le cinquantenaire de leur école le samedi 16 octobre prochain à partir de 9 heures. Placé sous le parrainage de Mme Odile Bonkoungou, ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, ce grand rassemblement annoncé se tiendra dans l’enceinte de l’école sise au secteur n°23 de Ouagadougou juste en face du stade Mogho-Naaba- Baongo.

A en croire ce qui se dit, ce sera un véritable cinquantenaire de retrouvailles et les petits plats sont en train d’être mis dans les grands pour rendre l’événement inoubliable. Kantigui souhaite une bonne célébration du cinquantenaire et que ces retrouvailles transforment les jeunes pensionnaires de cette école en bâtisseurs du Faso à l’instar de leurs aînés.

Un présumé cerveau d’agresseurs à main armée au gnouf

Les partisans du gain facile trouveront toujours sur leur chemin les forces de sécurité qui sont décidées à les traquer par tous les moyens. « Tous les jours appartiennent au malfaiteur mais un seul appartient au propriétaire », dit-on. Kantigui a ouï dire que dans le village de Oumpoungoudeni, commune de Pama, chef-lieu de la province de la Kompienga, un groupe de délinquants s’illustrait par des agressions à main armée.

De ce qui est revenu à Kantigui, le groupe suspect aurait opéré une première attaque à domicile le 14 septembre 2010 et emporté 100 mille FCFA et deux portables puis une deuxième le 26 septembre dernier avec comme butin une somme de 75 mille FCFA, des portables et des clés d’une moto. La dernière qui daterait du 29 du mois dernier, s’est soldée par un blessé après avoir reçu 4 coups de machette.

L’homme transporté d’urgence au Centre médical de Pama serait aujourd’hui hors de danger. Mais ses agresseurs l’auraient dépouillé de la somme de 150 mille FCFA et de ses portables. Grâce aux fins limiers de la police de Pama, le présumé cerveau du groupe vient d’être arrêté le dimanche 10 octobre 2010. Ses acolytes, au nombre de deux, auraient réussi à prendre la fuite. En tous les cas, chapeau bas aux forces de sécurité et de défense qui traquent sans merci ceux qui n’ont aucune pitié pour leurs victimes.

Des milliers de CNIB établies en trois jours au Kourweogo

Il est parvenu à Kantigui qu’une opération d’envergure d’établissement de CNIB, courant fin septembre début octobre, a permis à quelques kourweogolais qui n’avaient toujours pas ce précieux sésame devant servir pour les prochaines échéances électorales, de l’obtenir. Ce sont au total 2719 personnes qui auraient été enregistrées dont plusieurs centaines inscrites sur les listes électorales avec des actes de naissance. L’initiative conduite par l’administration provinciale a impliqué les maires, les préfets et bien sûr des équipes mobiles de l’Office national d’identification (ONI).

Selon des informations parvenues à Kantigui, le ministre de la Sécurité, le colonel Emile Ouédraogo en personne, ressortissant de la province, aurait été au centre de cette opération d’envergure. Une opération qui est sans doute une épine de moins dans la recherche de CNIB pour les 5740 personnes en attente. Kantigui saisit l’occasion pour encourager tous les acteurs, qui de jour comme de nuit, sillonnent villes et campagnes pour doter les populations de ce document précieux et leur demande aussi d’être prudents pour ne pas commettre l’irréparable en dotant la nationalité à des individus qui n’en ont pas droit.

L’UDPS en conseil extraordinaire

Il est revenu à Kantigui que l’Union des démocrates pour le progrès social (UDPS) que préside Djéjouma Sanon tient un conseil politique national extraordinaire d’où pourront sortir d’importantes décisions ce samedi 16 octore 2010 à la Maison du retraité Antoine-Nanga au secteur n°9 de Ouagadougou. Une convocation est à cet effet adressée aux membres du Conseil politique national de l’UDPS. Kantigui qui a vu circuler cette convocation disponible au secrétariat du bureau du président a pu lire que l’ordre du jour portera surtout sur l’examen de la situation au sein du parti et les divers.

Traversé ces dernières semaines par des divergences qui ont occasionné des suspensions de certains membres, Kantigui espère que les uns et les autres sauront à cette occasion accorder leurs violons pour éviter l’éclatement du parti dont le symbole est le parapluie.

Deux élèves meurent par noyade à Banfora

L’omniprésent Kantigui a appris que deux élèves étaient restés dans les eaux d’un marigot à Bounouna, un des secteurs de la commune de Banfora. Il a été dit à Kantigui que ce sont deux élèves de la classe de CE 1 de l’école « Bounouna A ».

Ils auraient trouvé la mort pendant qu’ils se baignaient dans le marigot qu’ils traversent quotidiennement pour aller à leurs domiciles après les cours. Selon des témoins, il semblerait que ce sont plusieurs élèves de la même classe qui se baignaient dans ce marigot au moment des faits. Kantigui se demande comment cela a pu se passer ce samedi jour de classe aux environs de 9 heures, les élèves étant censés être à l’école à ce moment. Kantigui salue néanmoins la réaction rapide du maire de la commune de Banfora, Souleymane Soulama, du directeur provincial de l’Enseignement de base, Etienne Zoungrana et d’autres responsables de l’enseignement qui auraient accouru sur les lieux.

Cette marque de compassion aurait semblé avoir atténué la douleur des habitants du village. Ils auraient remis une enveloppe au village pour l’inhumation des deux corps. Kantigui dit simplement : « Paix à l’âme des ces espoirs disparus et consolation aux familles éplorées ».

Un cinquantenaire à nulle part pareil à Siby

Kantigui a appris de sources bien informées que les anciens de l’école primaire publique de Siby dans la province des Balé, jadis célèbre par sa gare ferroviaire où se négociait le bon poulet rôti, mettent les petits plats dans les grands pour marquer d’une pierre blanche les cinquante années d’existence de l’école dont ils sont issus.

A ce qu’on dit, personne ne voudrait se laisser tenter par toute idée « d’école buissonnière » et chacun œuvre pour ne pas se faire compter l’événement prévu pour le 23 octobre prochain. Kantigui qui pourrait être à Siby à cette occasion, espère rencontrer de grands responsables de services d’Etat et du secteur privé, sortis des bancs de cette école tels que : Seydou Bouda, ministre de la Santé, colonel-major Kodjo Lougué, chef d’état-major de l’Armée de terre, colonel Georges Compaoré, chef de cabinet du ministre de la Défense, Mamoudou Barry, secrétaire général du ministère de la Défense, Kobéna Ivo, inspecteur de mathématiques à Bobo-Dioulasso, Hippolyte Bassolet, directeur régional de la SONABHY à Bobo-Dioulasso, Mme Bintou Gnanou/Yao/Damoué, directrice des ressources humaines au ministère de l’Environnement et du Cadre de vie, Mme Fatou/Poda/Ganou, directrice de l’Administration et des Finances à SOTRACO, Issouf Ganou, conseiller en gouvernance locale à l’ambassade royale des Pays- Bas, Isidore Siénou, ingénieur de SITARAIL à la retraite… Kantigui qui a été informé que le général Kouamé Lougué sera le parrain de la cérémonie officielle ne peut que souhaiter joyeux anniversaire à tous et à toutes.

Kantigui

Sidwaya