Deuxième étape de la Tropicale Amissa Bongo : Le grand numéro de Amidou Yaméogo
Sur cette deuxième étape de la Tropicale Amissa Bongo, les Etalons ont réussi un coup de maître. Malgré l’armada des équipes professionnelles, Amidou Yaméogo a fait un grand numéro. A l’arrivée, il endosse deux maillots. Deux maillots qui font des envies sur cette compétition.
Le Burkina a fait honneur à sa réputation de locomotive de la sous-région ouest-africaine voire du continent en matière de vélo lors de la deuxième étape de la Tropicale Amissa Bongo. C’est quasiment un hold-up qu’a réussi Amidou Yaméogo, celui-là même qui était l’Etalon-cycliste le mieux classé (27) au terme d’une première journée catastrophique pour les Burkinabé.
Sur l’étape 2, Kabala-Franceville, longue de 129 km, il fallait se nommer Amidou Yaméogo pour tenter de prendre seul la poudre d’escampette au sein d’un peloton gonflé par « des pro » français et sud-africains assoiffés et affamés de victoires ! Comme pris par une folie, le Burkinabè a pris tout seul le devant de la route, direction Franceville au 10e km. Mais à y voir de près l’option n’était pas une folie.
En fait, c’est un coup savamment préparé par le staff technique. En fait, les « gros bras » de la course qui ne semblent pas courir contre les africains qu’ils estiment de plusieurs escaliers plus bas, prennent un malin plaisir à les laisser animer la course. Matinalement donc, la course se fait entre Africains.
C’est le moment idéal pour réaliser les coups. Et Amidou Yaméogo a saisi cette opportunité « pour filer à l’anglaise » et parcourir tout seul 26 km en tête de course. Il remporte deux points chauds et passe premier les deux sommets les plus hauts de la course sur trois. Et ironie du sort, le Burkina s’illustre fort bien dans l’épreuve que tous les coureurs de notre pays redoutent, la montée. Le plus anecdotique c’est que Amidou n’est pas le moins mauvais grimpeur des coureurs burkinabè en lice dans cette épreuve.
Tous croyaient que le grimpeur-maison était Noufou Minoungou. Effectivement, ce garçon a pu suivre une poignée d’autres coureurs (africains encore) sortis entre-temps à la poursuite de Amidou Yaméogo. Et comme si cela ne suffisait pas, Seydou Tall qui sait tout faire sur un vélo sauf grimper un monticule fera partie de ce groupe de poursuivants.
Décidément, le Burkina a eu son temps dans cette course. Pendant les 80 km, ils seront les animateurs de l’étape. Puis, les intouchables de la course décident de siffler la fin de la récréation africaine. CONFIDIS et son maillot jaune Thomas Dumoulin prennent le devant des opérations. Bouygues Télécom, AG2R-La Mondiale s’y mettent. C’est la panique au sein du peloton ! A l’arrivée, Julien Loubet l’emporte et subtilise le maillot jaune à COFIDIS. Mais sur le podium, un Burkinabé, naturellement Amidou Yaméogo se taille une place.
Il endosse le maillot de meilleur grimpeur et celui de la combativité. Ces deux maillots du Burkina ont fait des Etalons, l’une des équipes africaines les plus en vue sur cette compétition. Les autres africains auraient voulu faire une telle moisson dans une compétition de classe mondiale. La troisième étape, longue de 101 km, courue ce 21 janvier, a été également remportée par Amidou Yaméogo. Il conserve ses deux premiers maillots et s’adjuge même un troisième, celui des points chauds.
Jérémie NION
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 22 janvier 2010 à 03:08 En réponse à : Deuxième étape de la Tropicale Amissa Bongo : Le grand numéro de Amidou Yaméogo
Pourquoi meme le BF pense qu’ il peut briller au foot en quelques annees ? C’est la meme frenesie qui ns prend quand tout le monde pense qu’ il peut etre milliardaire. Et les avantages comparatifs, vous pigez ? en economie, c’est simplement se concentrer dans un domaine ou on va donner le meilleur de soi- meme et des autres meme si par ailleurs on est bon. Ainsi les Etats- Unis qui ont la techno et les engrais pour battre bcp de pays saheliens en matiere de coton, ne font pas un bon jugement en tentant de faire du coton. Puisqu’ ils sont plus ou moins imbattables en ordis ou en voitures qu’ ils peuvent ventre en masse par rapport au coton qu’ ils vont produire.
Donc burkinabe, pourquoi ne pas nous concentrer sur le velo et laisser le foot/ Les ethiopiens l’ ont compris. Ils se concentrent sur le marathon et ils portent aussi haut le flambeau de leur pays. Soyons malins. ca coute moins cher en argent et en crises cardiaques.
2. Le 22 janvier 2010 à 09:33 En réponse à : Deuxième étape de la Tropicale Amissa Bongo : Le grand numéro de Amidou Yaméogo
Chapeau l’Artiste
Le 22 janvier 2010 à 22:02, par Gaston En réponse à : allez les étalons !!!!!!!!!!!!!
merci mon ami pour ton commentaire sur les étalons et félicitation aux étalons cyclistes. mais je vois que tu n’y comprends rien au football. écoute on ne se lève pas un matin pour devenir champion d’Afrique ou du monde. il faut du temps et beaucoup. il y a quelques année, avant 1996 on ne parlait même pas du Burkina en matière de football, aujourd’hui on parle du burkina. nous avaons raté deux can de suite ; cette année nous y avons participé. petit à petit le foot burkinabé grandira et atteindra mais pour l’instant patience. même la côte qu’on compte parmi les grands en Afrique n’a qu’une seule can remportée depuis 1992. c’est çs le foot mon ami !!!!!!
continuons à travailler on verra dans quelques année ce que ça va donner !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le 24 janvier 2010 à 06:41 En réponse à : allez les étalons !!!!!!!!!!!!!
Ton commentaire regarde ceux qui par complexe d’ inferiorite mal placee, voient les ivoiriens comme une nation de football. Ils restent a prouver beaucoup car quelques hirondelles comme Drogba, aussi talentueux soient- ils, ne pourraient annoncer le printemps. Mais le burkinabe est tellement complexe qu’ il regarde la CI comme sa France. On le sent meme dans la maniere de tenter de parlerle faux francais pour se dire branche.
Y en a marrre des singeries. Imitez direrctement les blancs, c’est encore mieux puisque c’est ce qu’ ils ont voulu en nous colonisant.
3. Le 22 janvier 2010 à 10:15, par Kândé En réponse à : Deuxième étape de la Tropicale Amissa Bongo : Le grand numéro de Amidou Yaméogo
Bravo ! Au moins ces cyclistes, malgré la modestie des moyens mis à leur disposition, font honneur au Faso. Félicitations et courage à vous !
4. Le 22 janvier 2010 à 11:11, par Le sage En réponse à : Deuxième étape de la Tropicale Amissa Bongo : Le grand numéro de Amidou Yaméogo
Voilà au moins des Burkinabè qui s’affirment en mouillant vraiment le maillot. Honneur à vous. Si au moins on reconaissait leur talent. Hello, mr le ministre des sports, puisque les cyclistes et les boxeurs font si honneur à notre pays, faites encore des effort pour les mettre dans des conditions encore meilleur. Des efforts sont faits, mais il faut redoubler ces efforts pour les soutenir. Comme il a été dit que les étalons doivent être les mêmes quelque soit les disciplines, voilà une occasion pour recompenser ceux qui se battent vraiment.
5. Le 22 janvier 2010 à 18:55, par tak En réponse à : Deuxième étape de la Tropicale Amissa Bongo : Le grand numéro de Amidou Yaméogo
Je vous le dis, il faut arrêter de jeter l’argent dans le football et plutôt financer des sports où les gens se distinguent, en l’occurence la boxe et le vélo.
6. Le 23 janvier 2010 à 09:51, par fred En réponse à : Deuxième étape de la Tropicale Amissa Bongo : Le grand numéro de Amidou Yaméogo
C’est domage lorsque le journalisme rhime avec mensonge dans notre pays. Mr le journaliste a raconté n’importe quoi,d’où tire t’il mm ses infos ? qu’il arrète d’intoxiquer le monde. je vous invite à aller voir sur le site officiel de la Tropicale Amissa Bongo les résultats des différentes étapes ainsi que les classements. les burkinabé se battent bien mais les résultats que tu les attribues sont inexacts. honte à ceux mentent pour compenser des lacunes
7. Le 23 janvier 2010 à 12:33, par johnson En réponse à : Deuxième étape de la Tropicale Amissa Bongo : Le grand numéro de Amidou Yaméogo
En effet il est temps que nos autorités misent sur le cyclisme vu que les gars se battent pour l’honneur des couleurs du Faso !
Déjà leur permettre de faire des stages en europe car les cyclistes pro européens s’entraînent dans des regions montagneuses et arrivé dans nos compétitions Africaines ils rafflent tout puisque le terrain est plat !
Pour finir,leur doter des vélos-pro et de salles d’entraînements+musculation et l’on verra qu’ils vont décoller.