Selon eux, ce sont des divergences politiques qui sont à la base des menaces de mort dont ils sont l’objet à Koubri de la part d’un certain Barthélemy Basga Bonkoungou, chasseur de son état. Leur crime, disent-ils, est d’être des militants du RDB, le parti du maire destitué de Koubri. Si au début, la rivalité avec le CDP n’était pas acerbe, elle s’est envenimée par la suite avec l’incendie en 2008 du véhicule d’un conseiller municipal local du parti au pouvoir.

Arrêtés tous les deux et détenus dans le cadre de cette affaire, ils seraient depuis leur libération menacés de mort par le nommé Basga qui ne cesse de les provoquer. En se confiant aux médias (après "Le Pays", ils sont allés raconter leur tracas sur les antennes d’une radio FM de la place) ceux qui se disent menacés espèrent que le caractère public qui sera donné à l’affaire mettra fin à leur calvaire. Après les avoir longuement écoutés, nous avons contacté le mis en cause pour connaître les raisons de ses agissements. Ce dernier, qui s’est aussi déplacé dans nos locaux, a dit être étranger aux accusations portées contre lui. Il a fait savoir qu’au contraire, ce sont ceux qui crient au loup qui le provoqueraient à cause de divergences politiques. Pour lui, tout cela relève d’une campagne de dénigrement orchestrée au départ par 6 personnes et entretenue aujourd’hui par le duo d’accusateurs. Il dit même être aujourd’hui payé en monnaie de singe par ceux à qui il a eu à rendre d’énormes services par le passé. Pour finir, il dit comprendre leur attitude parce qu’il est quelqu’un qui dérange beaucoup de personnes à Koubri.

Présentation de voeux au MESSRS : quand l’IDS devient momentanément comme une prison

La cérémonie de présentation des voeux du ministère des Enseignements secondaire, supérieur, et de la Recherche scientifique (MESSRS) s’est déroulée dans une ambiance désagréable pour certains dans l’enceinte de l’Institut des Sciences (IDS), le mercredi 20 janvier 2010. Ce désagrément est intervenu au niveau du portail de l’Institut. Les vigiles ont été particulièrement zélés pour empêcher les importuns d’entrer "manger" les victuailles de la cérémonie. L’interdiction formelle d’entrer était matérialisée par les portes qui obstruaient le passage. Un confrère photographe a dû rebrousser chemin devant cette forteresse. Mais les choses se compliquèrent lorsque le feu vert a été donné pour le cocktail. Ceux qui ne voulaient pas du cocktail et ont préféré rentrer chez eux ont été bloqués au portail. "On a dit de ne laisser passer personne. Que ce soit pour entrer ou pour sortir !", a expliqué l’un des vigiles, le visage décidé et s’appuyant fermement sur la porte. Et cela, laisse-t-on entendre, parce qu’il y a des "gens" dehors qui veulent entrer et profiter du cocktail. Il a fallu que les "prisonniers" forcent pratiquement la porte pour pouvoir "s’évader" de cet institut qui, pour eux, avait commencé à prendre les traits d’un pénitencier.

Voies poussièreuses à Karpala : SATOM doit faire quelque chose

Les habitants du quartier Karpala n’en peuvent plus face à la poussière, surtout en cette saison sèche. Pour comprendre le cri de détresse de ceux-ci, il suffit d’emprunter la grande voie sur laquelle est situé le jardin du maire de Bogodogo. Un vrai calvaire ! C’est avec des habits rouges de poussière que les habitants arrivent dans leurs services et obligés d’aller se laver les cheveux. Après des doléances auprès des autorités municipales à travers des lettres multiples, ces habitants ne comptent plus que sur la société SATOM dont la carrière pour la construction d’ouvrages publics au nombre desquels, l’échangeur de l’Est, est basée dans ce quartier. Les citernes de cette société arrosent les matins et soirs la voie mais avouons que cela ne saurait résoudre considérablement et durablement le problème et ce, parce que les citernes après leur arrosage cèdent le passage à d’autres véhicules, petits comme grands, et dont les roues creusent des trous (nids de poule) et éclaboussent des usagers sur la voie combien stratégique pour accéder en ville.

Poni : un policier se suicide à Kampti

Le policier Da Sami Pascal a été retrouvé mort à son domicile à Kampti. Tout porte à croire que le jeune policier s’est tiré une balle dans la tête à l’aide d’un pistolet. Avant de passer à l’acte dans la nuit du 13 au 14 janvier, il aurait envoyé des SMS à des connaissances à qui il aurait demandé de lui pardonner son acte. Selon son épouse, il était à Gaoua la veille (ndlr le 13 janvier) pour leur rendre visite. De retour à son poste à Kampti, il aurait appelé pour signifier qu’il était arrivé à bon port. Sa grande sœur en service à Memer dans le Ioba soutient également que tout jovial qu’il était la veille de son décès, il lui aurait téléphoné aux environs de 20 h et lui a dit ceci : « grande sœur, je t’ai dit d’appeler de temps à autre pour souvent avoir les nouvelles de tes petits frères ».

Selon cette dernière, dans la communication qu’ils ont eu ensemble quelques heures seulement avant sa mort, aucun signe ne lui a permis de soupçonner un instant qu’il allait se donner la mort. Et pourtant il semble qu’il a même rédigé un testament. Il est difficile pour l’instant de savoir les mobiles réels de son suicide après à peine 3 ans de service comme assistant de police. Loropéni : le roi Gan perd sa femme dans un feu de brousse Une des femmes du roi Gan de Obiré dans la commune rurale de Loropéni a été retrouvée calcinée le 20 janvier 2010. Elle aurait trouvé la mort dans un feu de brousse. La dame aurait tenté de circonscrire le feu ravageur qui lui a finalement été fatal et a brûlé onze cases d’habitation et des greniers. La jeune femme portait une grossesse de 6 mois. Les feux de brousse sont légion dans cette localité. Il n’ya pas longtemps une partie de la zone tampon des ruines de Loropéni était également en proie à d’autres feux de brousse.

Camp Sangoulé Lamizana : l’église militaire en fête

Depuis le 19 janvier dernier, les regards sont tournés vers l’Eglise militaire Saint Sébastien sise dans l’enceinte du Camp Aboubacar Sangoulé Lamizana (secteur 9 de Ouagadougou). La raison est la fête paroissiale ainsi que la dédicace de cette église. Au programme de cette fête dont le clou est prévu pour le 24 janvier prochain : un concert de chorales ce 22 janvier à partir de 19h30 au sein de la paroisse, la messe solennelle de la Saint Sébastien et la dédicace de l’église le jour J à partir de 8h. Mais avant, il y a eu la visite du père archevêque les 19 et 20 janvier. Il faut signaler que l’archevêque métropolitain de Ouagadougou, Mgr Philippe Ouédraogo, est l’aumônier militaire catholique.

Religion : une semaine de l’élève et de l’étudiant catholique

La Communauté des élèves et étudiants catholiques de Ouagadougou (COCEO) organise du 24 au 31 janvier 2010 la semaine de l’élève et de l’étudiant catholique 2010 à la Rotonde. « Avec le Christ, grand prêtre, bâtissons une communauté vivante et missionnaire » est le thème de la semaine placée sous le patronage de l’archevêque métropolitain de Ouagadougou, Mgr Philippe Ouédraogo ; la présidence de l’abbé Isidore Ouédraogo, secrétaire exécutif national de l’OCADES-Caritas Burkina et le parrainage de Me Emma Félicité Dalla, marraine de COCEO. Au programme de la semaine : une messe d’ouverture le 24 janvier à 8h30 à la Rotonde, un concours biblique à 10h30 au même lieu et un match de football entre étudiants et élèves à 15h30 sur le terrain de l’Université de Ouagadougou. Du 25 au 29 janvier, se dérouleront la fête et la journée de communion des structures membres de COCEO. Le 30 janvier est retenu pour une action de salubrité et de décoration ainsi qu’un ciné-débat. Messe d’action de grâce, méga kermesse, compétition de chorale et repas communautaire sont les activités du dernier jour (31 janvier).

Les anesthésistes en conclave à Ouaga

Du 27 au 29 janvier prochain se tiendra à Ouagadougou, le 25e congrès de la Société d’anesthésie-réanimation d’Afrique noire francophone (SARANF) et le 2e congrès de la Société d’anesthésie-réanimation et de médecine d’urgence du Burkina (SARMU-B). Ces évènements, qui réuniront quelque 200 médecins et 300 infirmiers de cette discipline, se proposent de décortiquer des thèmes comme l’anesthésie-réanimation en traumatologie, l’anesthésie-réanimation en pédiatrie, l’anesthésie d’urgence. Des tables-rondes sur d’autres problèmatiques et des ateliers pratiques sont également au programme des conclaves de ces sociétés savantes.

Soutien aux personnes handicapées : 200 tricycles offerts en 2009

En 2009, le Fonds national de solidarité, sous la direction de Fatoumata Ouattara, a acheté 200 tricycles pour soutenir les personnes handicapées. La particularité de ce geste de solidarité est qu’il a un double impact. Au-delà de faciliter la mobilité des bénéficiaires, les tricycles ont été commandés auprès du Centre national des personnes handicapées du Burkina pour un montant de 10 millions de F CFA. Cette façon de procéder permet au centre de fonctionner et aux artisans handicapés de se faire un peu d’argent.

Sécurité foncière et désenclavement : lancement des activités de terrain et des études

Les projets Sécurisation foncière et désenclavement du Millenium challenge account (MCA)/Burkina entament leur phase de concrétisation. Aujourd’hui, tout est fin prêt et ils vont prendre leur envol. Cela se fera le 29 janvier prochain à travers le lancement officiel des activités de terrain sur le foncier et des études détaillées des routes. C’est la commune rurale de Sabou dans la province du Boulkiemdé (région du Centre-Ouest) qui abritera la cérémonie.

Diplomatie : le Burkina dresse le bilan de 2009

Après un premier report, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale du Burkina remet à nouveau sa conférence de presse-bilan de l’action diplomatique du pays au cours de 2009. La rencontre avec la presse est programmée cette fois pour le 28 janvier à partir de 9h dans la salle de conférences du Système d’information du gouvernement (SIG).

Economie et Finances : bonne année M. le ministre !

Même après janvier, on peut toujours présenter ses vœux de nouvel an. C’est ce que vont faire les travailleurs du ministère de l’Economie et des Finances. En effet, ils ont choisi le 1er février pour souhaiter la bonne année à leur premier responsable, Lucien Marie Noël Bembamba. Ce sera au cours d’une cérémonie qui aura lieu ce jour à 16h au sein du ministère. De leur côté, les militants de la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB) sacrifieront à cette tradition un peu plus tôt. C’est demain 23 janvier à partir de 16h qu’ils se souhaiteront les meilleures choses pour la nouvelle année à la Bourse du travail de Ouaga.

Bobo : des magistrats contrôlent l’Etat civil régional

Les magistrats du Tribunal de grande instance de Bobo Dioulasso organisent des sorties sur le terrain dans les différents centres de l’état civil de ladite région. Le but est de se rendre compte du déroulement de l’opération de délivrance massive des actes de naissance ainsi que de s’assurer du fonctionnement effectif et efficient des tribunaux départementaux et d’arrondissement de la région des Hauts bassins. Débuté le 20 janvier dernier, ces sorties de contrôle devraient leur permettre de toucher du doigt, les réalités de ces tribunaux. Des villes comme Bama, Dandé, Koudougou, Toussiana, Lema Satiri, Fo, Farama, Peni.... sont concernées par cette opération. La mairie centrale de Bobo Dioulasso et ses arrondissements ne sont pas en reste.

FEBABO : "Yes we can" pour soutenir les sinistrés de Haïti

La FEBABO (Fédération des Amis de Barack Obama) est un regroupement d’organisations de la société civile burkinabè à caractère social et humanitaire reconnu officiellement le 12 novembre 2009. Elle a pour but de créer une synergie et un brassage culturel entre la jeunesse burkinabè et américaine afin de soutenir le programme du président américain, Barack Obama. Autrement, la FEBABO se nourrit du même slogan que le président des Etats-unis : "Yes we can !" La FEBABO a été touchée par le tragique tremblement de terre en Haïti et ne compte pas rester les bras croisés. C’est pour cette raison qu’elle organise le samedi 23 janvier 2010 un match amical sur le terrain miramare sis à Tampouy, non loin des rails. En levée de rideau, la parenté à plaisanterie arbitrera le duel footballistique entre les Gourmantché et les Yadsé. Ensuite, suivra la confrontation entre l’Assemblée nationale et la presse. En toile de fond de ce match amical, le lancement d’une collecte de fonds en vue de venir en aide aux sinistrés de Haïti.

Tropicale Amissa Bongo : le Burkina se signale après 2 étapes

L’édition 2010 de la course cycliste internationale la Tropicale Amissa Bongo a pris son envol le samedi 19 janvier dernier. Une sélection nationale du Burkina y participe tout comme celles du continent venues d’Afrique du Sud, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, de l’Egypte, du Maroc, du Kenya, du Rwanda, de la Tunisie et du Gabon de même que des équipes européennes. Ce sont au total 119 coureurs qui ont pris le départ de cette compétition. Si les Etalons cyclistes n’ont pas montré grand-chose lors de la 1re étape, ils se sont bien distingués au cours de la 2e étape longue de 129 km entre Kabala et Franceville. En effet, Amidou Yaméogo a réussi un grand coup en remportant à l’issue de cette étape 2 précieux maillots, à savoir celui du meilleur grimpeur et le maillot de la combativité. Il faut souligner que l’équipe burkinabè est composée du capitaine Seydou Tall, Rasmané Ouédraogo, Amidou Yaméogo, Noufou Minoungou, Omar Minoungou et Grégoire Yaméogo.

Le Pays