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UNSE : Conseils pratiques pour l’expédition angolaise

Publié le mardi 5 janvier 2010 à 03h03min

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La Coupe d’Afrique des nations de football approche à grands pas et à l’Union nationale des supporters (UNSE), on active les préparatifs pour l’expédition angolaise. Le jeudi 24 décembre 2009, au stade municipal de Ouagadougou, le nouveau bureau a rencontré les supporters qui se sont inscrits pour le voyage à Cabinda. Il s’agissait, au cours de cette rencontre, de donner des informations aux uns et aux autres quant à la conduite à tenir.

Pour le déplacement à Cabinda, l’UNSE avait, lors d’une conférence de presse le lundi 14 décembre 2009, fixé le montant du voyage à 500 000 FCFA. Une somme qui comprend le billet aller-retour Ouaga-Pointe-Noire par avion et Pointe-Noire-Cabinda-Pointe-Noire par car.

L’hébergement et l’entrée au stade sont à la charge des organisateurs. Georges Marchal, qui était en fin de mandat, avait laissé entendre que toutes les dispositions étaient prises pour que le séjour des supporters soit des plus agréables. Quant aux documents administratifs, une mission se rendra incessamment à Abidjan avec les passeports des inscrits afin d’établir les visas d’entrée en Angola.

Comme on le sait, c’est Yacouba Jacob Barry qui préside aujourd’hui aux destinées de l’UNSE après son élection le 19 décembre dernier au stade du 4-Août. Ayant pris le relais, c’était donc à lui de s’entretenir avec les supporters qui se sont inscrits pour le voyage.

M. Barry, d’entrée de jeu, a présenté les membres du bureau qui ont été élus avec lui. Il a ensuite fait le point des inscrits (ils sont plus de 40) et rappelé à tout un chacun que la vie est chère à Cabinda. L’UNSE, a-t-il dit, a fait ce qu’elle pouvait faire grâce à la volonté politique et sur un autre plan, c’est maintenant aux supporters de faire en retour des efforts.

Sans circonlocution, il a expliqué aux inscrits que la restauration est à leur charge. Barry l’a répété à maintes reprises devant tout le monde pour que chacun sache à quoi s’en tenir. En clair, chacun s’occupe de sa « bouffe ». Il n’est donc pas question, une fois arrivés à Cabinda, que des supporters réclament à l’UNSE de quoi manger.

Mais pour que les choses se passent bien, il a été demandé à la quarantaine de supporters déjà inscrits à la date du 30 décembre 2009, d’avoir Africard que la BIB met à leur disposition. Chacun devrait au minimum verser une somme de 500 000 FCFA.

Ce qui serait la preuve qu’il pourrait s’occuper de lui-même. A Cabinda, il peut, par exemple, faire un retrait de 25 000 FCFA par jour selon ses besoins du moment. C’est la condition pour être retenu définitivement sur la liste. L’UNSE, qui ne semblait pas plaisanter, a même fait venir au cours de cette rencontre, un responsable de la BIB pour expliquer les avantages qu’offre Africard.

Barry a informé l’assistance qu’avant le départ (le 8 ou le 9 janvier 2010), chaque supporter doit avoir un tee-shirt aux couleurs nationales, une carte de supporter, un badge et bien sûr Africard. Le tout d’un montant de 25 000 FCFA. Des informations que tous les inscrits ont noté dans leur calepin en attendant le départ.

Justin Daboné


Encadré : Il faut être financièrement prêt

Issa Tago est le consul honoraire du Burkina Faso en Angola. Après un séjour à Ouagadougou où il nous a rendu visite à notre Rédaction, il a regagné le pays du président Dos Santos il y a trois semaines. Passionné de football, il sait que les Etalons ne seront pas seuls à Cabinda où ils évolueront avec les Eléphants de Côte d’Ivoire, les Eperviers du Togo et les Black Stars du Ghana.

Dès son retour à Luanda, il s’est rendu dans cette enclave où il a fait cinq jours. Selon lui, il a réservé des chambres dans des hôtels et la nuitée fait au minimum 100 dollars. Il y a aussi des pensionnats et des réfectoires qui peuvent être utiles et dont les prix sont acceptables. L’autre possibilité, qui s’offre aux supporters qui le désirent, est de rester à Pointe-Noire (Congo Brazzaville) et venir assister à chaque match des Etalons. Pour le faire, il faut avoir un visa, mais ils auront à subir les multiples contrôles de la police angolaise à l’entrée de la ville.

Le consul conseille aux supporters d’avoir leurs documents à jour et d’être surtout prêts financièrement. En ce mois de janvier, précise-t-il, il fait chaud à Cabinda et la chaleur est moite.

L’Observateur Paalga

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