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POT-POURRI : Des sanctions contre le gendarme discourtois de l’aéroport

Publié le vendredi 6 novembre 2009 à 01h50min

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Dans "Le Pays" n°4454 du vendredi 18 septembre, nous faisions cas de l’attitude incompréhensible d’un gendarme vis-à-vis des journalistes et des invités, à l’occasion de l’arrivée d’un avion algérien contenant des produits pour les sinistrés. Ce gendarme avait tenu des propos désobligeants à l’endroit de tous, qui sont indignes de son rang.

Et bien, après enquête, le ministre de la Défense a pris des sanctions contre l’intéressé. Il a été immédiatement relevé de ses fonctions et affecté dans un autre service, avec en sus une sanction disciplinaire pour attitude discourtoise. Visiblement, Tertius Zongo et son gouvernement ne semblent plus prêts à tolérer les mauvais comportements des agents publics.


Gaoua : une maman jette son bébé dans les toilettes

L’acte abominable commis par A.N. serait peut-être passé inaperçu si sa tante ne l’avait pas dénoncée auprès des forces de sécurité. En effet, cette jeune fille qui a donné naissance à un bébé le mardi 27 octobre 2009, a opté de le jeter dans les toilettes. Sa tante qui a appris la « bonne » nouvelle est allée pour voir le bébé le jeudi. C’est là que sa nièce lui répondit que le bébé était décédé et qu’ils l’avaient enterré, le père du bébé en question et elle. Insouciante, elle a fini par des éclats de rires. Offusquée par un tel comportement, la tante décida, malgré tout, d’aller manifester sa compassion auprès du père de l’enfant. Ce dernier tomba des nues et fit remarquer qu’il ne savait même pas que sa copine portait toujours la grossesse a fortiori qu’elle avait accouché d’un bébé. Car selon lui, il l’avait perdue de vue lorsqu’elle s’était rendue en Côte d’Ivoire. La tante se rendit de nouveau chez sa nièce au secteur 5 et lui demanda de lui montrer la tombe du bébé tout en prenant soin de lui faire part de l’entretien qu’elle a eu avec le père du bébé. Sur ces entrefaites, la nièce passa aux aveux et indiqua le lieu où elle avait jeté le bébé. C’était malheureusement dans les wc de l’école Sacré-Coeur de Gaoua. La jeune maman a été arrêtée en attendant la poursuite de l’enquête. De sources concordantes, elle aurait dans un premier temps décidé d’avorter lorsque l’homme s’y opposa.


Une jeune femme menace un camarade avec un poignard à l’ISTIC

Le lundi 26 octobre 2009, une scène digne de plateau de cinéma a stupéfié les étudiants d’une des salles de classe de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication. En effet, une jeune fille a menacé son camarade avec un poignard ; Tout a commencé par une phrase qu’a dite la jeune fille en réponse à une question du professeur. Le camarade contesta un terme dans la phrase qui ne conviendrait pas dans la réponse. C’est alors que la jeune femme s’offusqua de l’intervention de son camarade, mêlant injures et propos désagréables. Son vis-à-vis répondit pas des propos apaisants, invoquant l’honneur de l’Institut et leur maturité à tout deux. C’est ainsi que le professeur fit diversion, appelant l’une et l’autre à la raison, et contant, pour détendre l’atmosphère, l’anecdote de deux jeunes gens qui s’étaient battus mais ont fini par s’amouracher. L’incident fut donc clos. Mais en apparence, car aussitôt que le cours prit fin et que le professeur eut tourné le dos, la jeune femme prit son sac et en sortit un poignard. Et dans une classe remplie d’étudiants stupéfiés, la jeune femme marcha sur le jeune homme, le tançant de venir à elle s’il "était un garçon." Heureusement, les étudiants ne restèrent pas longtemps figés car un "mur humain" se dressa rapidement entre la jeune femme et le jeune homme. On exhorta ce dernier à ne pas réagir et l’irréparable put ainsi être évité. Jusqu’à l’heure où ces lignes étaient tracées, selon les témoignages de leurs camarades, les deux jeunes gens se regardaient toujours en chiens de faïence. L’administration de l’établissement serait en réflexion pour étudier la décision à prendre quant à cette affaire.


Un chef qui divise

Dans une région du pays, un responsable coutumier qui aurait maille à partir avec des habitants de sa localité n’aurait pas trouvé mieux que de calomnier certains d’entre eux auprès de toute nouvelle autorité affectée dans la région et principalement dans sa province de résidence. Tout préfet, commandant de brigade de gendarmerie, commissaire de police, nouvellement affecté dans la province reçoit la visite du responsable coutumier en question, non pas pour parler de développement, mais pour être sensibilisé sur la guerre qu’il mène contre ses "ennemis" qui ne sont autres que des personnes du même village que lui. Il n’est pas jusqu’au haut-commissaire et autres hommes de loi qui ne reçoivent sa visite. Une fois "sa campagne de sensibilisation" terminée, il retourne dans son patelin et clame à qui veut l’entendre que telle personnalité nouvellement arrivée serait son ami. Le problème est que dans sa lancée, il n’épargne pas les prédécesseurs de ses nouveaux "amis" au risque de paraître comme un vulgaire "mounafica". Pourtant, rien ne l’empêche de porter une plainte en bonne et due forme contre ceux qu’il accuse de lui causer du tort, plutôt que de s’adonner à la délation. Apparemment, il ignore que ses démarches peuvent le conduire un jour devant les tribunaux pour dénonciations calomnieuses.


UNIR/PS - NDI : un protocole d’entente signé

L’UNIR/PS et le NDI renforcent leur collaboration. Ils viennent de signer un accord à cet effet, comme l’indique le communiqué de presse ci-dessous. "Le vendredi 30 octobre 2009 s’est tenue au siège de l’Union pour la renaissance / Parti sankariste (UNIR/PS), une signature de protocole d’entente entre le National Democratic Institute for International Affairs (NDI) et l’Union pour la renaissance / Parti sankariste (UNIR/PS). Ce protocole d’entente établit la base de collaboration entre le NDI et l’UNIR/PS dans le cadre du programme " Réforme et renforcement des capacités des partis politiques" soutenu par l’USAID. Cette collaboration s’inscrit dans la volonté du NDI et de l’UNIR/PS de réaliser des activités de formation et d’accompagnement techniques auprès des membres de l’UNIR/PS. Ce protocole d’entente poursuit notamment deux objets spécifiques qui sont : 1- Renforcer les capacités de communication et de planification stratégique de l’UNIR/PS ; 2- Renforcer les capacités de l’UNIR/PS à participer de manière efficace à la gouvernance locale. L’échéance du 31 juillet 2010 a été fixée pour la réalisation des différentes activités. Le protocole d’entente a été paraphé par Mme Aminata Faye Kassé, directrice résidente du National Democratic Institute qui a conduit la délégation du NDI, et Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’Union pour la renaissance / Parti sankariste qui conduisait celle de l’UNIR/PS. Les deux parties se sont félicitées des rapports de bonne collaboration qui ont toujours existé entre le NDI et l’UNIR/PS et souhaité qu’ils puissent perdurer pour l’ancrage de la démocratie au Burkina Faso. "


Des patrons de presse africains au Nigeria

Du 4 au 6 novembre se tient à Lagos, au Nigeria, le forum des responsables de presse du continent africain. Ce forum regroupe l’Afrique dans sa diversité géographique et linguistique (anglophone, francophone, lusophone). Le DG du groupe de presse "Le Pays", Boureima Jérémie Sigué, participe à cette rencontre.


Secteur 17 de Ouagadougou : les vols par effraction de plus en plus courants

Une famille au quartier Kourittenga, au secteur 17 de Ouagadougou, a reçu la visite nocturne (aux environs de 2h du matin) de bandits. En effet, ayant réussi à entrer dans le salon, alors que les occupants des lieux dormaient, ils emportèrent une mobylette de marque Crypton ainsi que les documents de la mobylette, avant de continuer dans la chambre à coucher où ils prirent de l’argent et des cellulaires. Ce n’est pas la première fois que les délinquants font parler d’eux dans ce quartier. Et presque toujours, par le vol par effraction.


Cinkansé : des parcelles qui divisent

Une affaire de parcelles divise des résidents de la commune rurale de Yargatenga, dans la ville de Cinkansé. Ces derniers temps, elle prend une ampleur dangereuse et mérite que les autorités s’y penchent sérieusement. L’affaire est entre les mains de la Justice, à Tenkodogo, mais les audiences ont été plusieurs fois reportées. Un des groupes de résidents a adressé une lettre ouverte au maire de Yargatenga, pour exprimer son mécontentement pour la façon dont il gère la crise.


Programme 5 000 jeunes entrepreneurs : la région des Cascades, mauvais élève

Le 29 octobre 2009, la Coordination nationale du programme de formation de 5 000 jeunes en entrepreneuriat par an était pour la deuxième fois dans la Cité du paysan noir en l’espace de deux semaines. Objectif de ces visites : encourager les jeunes qui se sont inscrits pour la formation au compte de la présente édition et inviter les bénéficiaires des fonds de la première édition à accélérer le processus de remboursement. Selon le coordonnateur du programme, Parfait Désiré Ouédraogo, la région des Cascades est classée 13e sur l’ensemble du territoire sur le tableau de recouvrement. Pendant que le taux de recouvrement se situe entre 78% et 100% dans les autres régions, dans les Cascades, il est de l’ordre de 36%. Dans cette région, ce sont en tout 22 jeunes qui ont bénéficié d’une enveloppe financière de près de 22 millions de F CFA. Cependant, a déploré le coordonateur, il y en a 21 qui ont effectivement démarré leurs activités. Du lot, seulement trois s’en sortent. Les jeunes ont été invités à faire diligence dans le remboursement afin que d’autres demandeurs de fonds puissent être satisfaits. Selon toujours le coordonateur, les dossiers pourraient être transmis à un huissier qui accompagne le programme si la situation persiste.


FILO : des stands disponibles

La 8e Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) se tiendra du 26 au 30 novembre prochain. Les organisateurs y ont prévu une exposition. Les frais de location des stands sont de 15 000 F CFA par m2 pour les nationaux et de 30 000 F CFA par m2 pour les étrangers. La commission Exposition, qui s’occupe de ces stands, est basée à la Bibliothèque nationale et répond au 70 25 38 56. Les inscriptions seront closes le 20 novembre.


Pédiatrie et Maison d’arrêt de Banfora : le CERFI au secours des pensionnaires

Dans le cadre de son programme d’activités 2009, le CERFI (Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques)/ Comoé est allé rendre visite aux pensionnaires de la pédiatrie du CHR de Banfora ainsi qu’à ceux de la Maison d’arrêt et de correction de Banfora (MACB) le samedi 24 octobre 2009. Les membres du cercle n’y sont pas allés les mains vides. Ils ont organisé une collecte de fonds qui leur a permis de remettre du savon, des biscuits et des oranges aux malades internés à la pédiatrie du CHR de Banfora. A la MACB, ils ont remis un sac de 50 kilogrammes de riz, une somme de 25 000 F CFA et un lot de vêtements. Selon le Secrétaire général du CERFI/Comoé, Amado Simporé, l’un des objectifs du CERFI dans lequel ce geste de solidarité s’inscrit est de contribuer au développement social, économique et culturel du pays. Dans ces deux lieux, les membres du Cercle ont prodigué des conseils et fait des doua pour que les uns recouvrent la santé et les autres, la liberté. Il faut noter qu’au cours de cette même année 2009, le CERFI a organisé au sein du complexe scolaire de la Fraternité Ousmane Dan Fodio un don de sang qui a permis de collecter 39 poches au profit de la banque de sang du CHR de Banfora.


Des conseillers burundais dans nos murs

Une délégation du Conseil économique et social (CES) du Burundi séjourne depuis le mercredi 4 novembre 2009 au Burkina. La délégation est venue s’inspirer de l’expérience du CES du Burkina. Mettant à profit le fait que le CES est actuellement en session ordinaire, les membres de la délégation ont eu une rencontre d’échanges et de travail avec le président du CES du Burkina et participé à une séance plénière du CES du Burkina. La délégation est composée de trois personnes : Dr Louis Ndikumana secrétaire général ; Guillaume Nzeye, secrétaire exécutif permanent et Pascal Girukwishaka, président de la commission macro-économique et des réformes structurelles du CES du Burundi. Ces conseillers quittent le Burkina, en principe, demain samedi 7 novembre.


Théâtre : pluie de prix au FITD 2010

Le Festival international de théâtre pour le développement (FITD) aura lieu en mars 2010. Les inscriptions sont déjà ouvertes et les conditions de participation peuvent être consultées sur le site internet www.atb.bf ou au siège de l’ATB (Atelier théâtre burkinabè) sis au secteur 9 de Ouagadougou (ex-quartier Gounghin). L’innovation majeure est que le festival se labellise pour cette édition. En effet, des prix seront décernés au meilleur spectacle, au meilleur comédien et à la meilleure comédienne, au meilleur spectacle populaire et bien d’autres prix. Le FITD 2010 sera couplé avec le CAPO (Concours artistique du primaire de Ouagadougou) et la fin en apothéose est prévue dans un village où les festivaliers vivront en live un spectacle de théâtre communautaire.

Le Pays

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