LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

La fête des langues à Brest(France) : la culture burkinabé et le Moore à l’honneur

Publié le lundi 22 juin 2009 à 11h41min

PARTAGER :                          

Le collectif d’associations breton « langues du tonnerre » de Brest a organisé la 9 è édition de la fête des langues du monde du vendredi 12 et du samedi 13 juin. Cette année, les langues et cultures de l’Afrique de l’Ouest étaient à l’honneur. Outre le Mali, le Sénégal, Djibouti et le Burundi, le Burkina Faso était représenté à cette fête par deux invités aux différentes activités au programme.

Le vendredi 12 juin, au centre socioculturel de Pontanenzen, des échanges ont eu lieu avec Monsieur Sayouba Traoré, écrivain burkinabé vivant à Paris et Monsieur Patrice KOURAOGO, gestionnaire du patrimoine culturel et Attaché culturel à l’ambassade du Burkina Faso à Rabat. Pendant plus de deux heures d’horloge, un débat intéressant et passionnant sur les problématiques de l’écriture littéraire, du développement, des langues et des cultures de notre pays a eu lieu. Il ressort que la pluralité des dialectes ou langues et le dynamisme de la parenté à plaisanterie du Burkina Faso expriment sa grande richesse culturelle sur laquelle le développement pourra se bâtir.

Le samedi 13 juin a été consacré à une exposition des stands des pays pour faire découvrir les richesses culturelles de chaque peuple. Toutes les langues parlées à Brest (afar, allemand, anglais, arabe chinois, breton, espagnol, italien, kinyarwanda-kirundi, malgache, portugais, polonais, russe, tagalog, le turc et le Mooré ) se sont ouvertes au public nombreux qui était convié.

Au niveau du stand burkinabè, Monsieur Patrice KOURAOGO a exposé des proverbes moosé très significatifs de la philosophie moaga dans tous les domaines de la vie sous forme de géants posters et un poème de sa propre composition institué « la case des mes ancêtres ». Des batiqks confectionnés par des artisans burkinabè exprimant l’ensemble des activités quotidiennes n’ont pas non plus déplu au public brestois très curieux.

Pour le président de collectif « langues du tonnerre », la présence du Mooré et la culture burkinabè à cette fête a permis aux brestois de découvrir rien qu’un petit pan mais très original de cette large et riche culture burkinabè qui demeure l’une des plus enviées de l’Afrique de l’Ouest. Rendez- vous à été pris pour la 10 è édition.

Zongo S. Adrien
Résident burkinabé à Brest"
sibiri27@hotmail.com

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 23 juin 2009 à 21:21, par Mechtilde Guirma En réponse à : La fête des langues à Brest(France) : la culture burkinabé et le Moore à l’honneur

    Si ma mémoire ne me trahit pas Brest doit se trouver en Bretagne (un long bras de la France), à l’intérieur des îles et des presqu’îles qui séparent la Manche et l’Atlantique. Je comprends l’intérêt de la culture moagha dans ce pays. En effet la Bretagne est surtout une localité gauloise, on sait que la Gaule avait des relations avec l’Égypte pharaonique (il suffit de lire Astérix). Eh bien mes chers amis, sachez quer les Gaulois croyaient comme les Mossé que la terre est l’épouse de Dieu. Tout comme nos forgerons, ils connaissaient la hache du tonnerre (Sa laré en moré). Bravo Monsieur Patrick, J’aurais cependant aimé avoir une copie de votre poème, « La case des ancêtres », cela pourrait enrichir ma reflexion sur la question, afin de poursuivre la recherche théologique et politique en matière de démocratie. Je vous remercie d’avance et bonne continuation.

  • Le 24 juin 2009 à 12:05, par Erwann En réponse à : La fête des langues à Brest(France) : la culture burkinabé et le Moore à l’honneur

    Attention aux contenus d’astérix

    Un grand bonjour de Bretagne, et de Brest...
    Je crois cher ami que la lecture de cette bd si célèbre vous induit en erreur...le peuplement celtique de l’Europe est très postérieur à l’Egypte des pharaons...Les bretons ne sont pas des gaulois mais des celtes, par contre les gaulois étaient eux mêmes des celtes...en fait on parle de celtes mais ce nom regroupe un foultitude de peuples et tribus différentes.

    autre exemple d’erreur dans astérix, obélix et ses menhirs...la civilisation des mégalitiques n’a rien de celtique, elle à plusieurs milliers d’années d’antériorité !
    certes les gaulois ont cohabités avec ses monuments, qu’ils ont parfois réutilisés à d’autres fins, mais ils n’en sont pas les créateurs Voilà pour cette petite précision historique.Amicalement.
    kénavo (au revoir) comme on dit chez nous
    Erwann Denez

    • Le 25 juin 2009 à 00:37, par Mechtilde Guirma En réponse à : La fête des langues à Brest(France) : la culture burkinabé et le Moore à l’honneur

      S’il vous plaît Monsieur Erwan Denez, vous ne m’apprenez rien de l’histoire de la France. Je l’ai apprise d’abord avec des petites française pour passer le certificat d’étude primaire « autrefois notre pays s’appelait la Gaule et ses habitants les Gaulois, la Gaule était alors couverte de Forêt. Une cérémonie avait lieu chaque année dans la Forêt. La cueillette du gui par les druides. Vercingétorix est le héros de la guerre d’indépendance que les gaulois ont soutenu contre Jule César et les romains vaincu et amené prisonnier à Rome l’an 52 avant Jésus Christ il a été mis à mort par les romains. Charlemagne est le plus grand conquérant... » Voulez-vous que je continue. Ensuite pour passer le BEPC. Notre sujet en géographie était de dessiner la carte de la France et d’y placer les principales regions agricoles pour les deux principales cultures. Evidemment nous devions deviner que c’était le blé et la vigne, et dire que la Bauce par exemple était l’un des greniers de France, et ne pas oublier que la Champagne était un vignoble pour le vin le plus célèbre du monde. Savez-vous qu’au moyen âge alors que la peste et la famine faisaient rage, on cultivait le mil en Vendée ? Je sais parfaitement que la Gaule des Gaulois regroupait sous ce nom beaucoup d’ethnies. Quant à ses relation avec l’Égypte pharaonique, j’ai parlé d’Astérix pour le commun des mortels. Il y a même si voulez le film. Que dites-vous alors de cet auteur français qui affirme que Paris tient son nom d’un temple dédié au dieu égytien Isis : Per (temple) et Isis qui est devenu Parisii puis Paris.
      Merci Monsieur de m’avoir donné l’occasion de me rappeler de mon histoire de France.

  • Le 30 juin 2009 à 13:33, par Patrice En réponse à : La fête des langues à Brest(France) : la culture burkinabé et le Moore à l’honneur

    Bonjour à vous tous. je voulais tout juste prendre le contact mail de Monsieur Guigma afin de lui envoyer la copie du poème" la case des ancêtres". ou bien il peut m’écrire au :kou_patrice3@yahoo.fr.
    Bien de choses à vous

  • Le 30 juin 2009 à 13:36, par Patrice En réponse à : La fête des langues à Brest(France) : la culture burkinabé et le Moore à l’honneur

    Toutes mes excuses. c’est plutôt Monsieur Mechtilde Guirma au lieu de Monsieur Guigma.

    • Le 2 juillet 2009 à 02:43, par Mechtilde Guirma En réponse à : La fête des langues à Brest(France) : la culture burkinabé et le Moore à l’honneur

      En réalité mon nom est Guigma. Mais ce fut la déformation des transcriptions tantôt Guigma, tantôt Guighma (tout comme Songhoï ou Songhaï qui est devenu Sonraï. Mon père a servi dans les années 1930 au Niger, plus précisément à Saye), qui a fini par donner Guirma. Cela nous a collé à la peau, mais on se porte bien quand même. Je vous contacte alors par e-mail.

  • Le 23 juillet 2009 à 15:29, par zidouemba andre En réponse à : La fête des langues à Brest(France) : la culture burkinabé et le Moore à l’honneur

    bravo monsieur patrice d’avoir porté un volet de la culture moaga a l’exagone
    de andre

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique