Composée de Pascaline Tamini, ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Hamadé Bélem, vice-président du Conseil de gestion du FNS et de Fatoumata Ouattara, directrice du Fonds national de solidarité, la mission a rencontré des membres de la communauté burkinabè établis à Paris et à Lyon. A Paris, la rencontre a connu la présence effective de notre ambassadeur en France, Beyon Luc Adolphe Tiao, qui a salué l’initiative et précisé son importance pour nos compatriotes.

Au cours des différents échanges, le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale a souligné que l’environnement international peu favorable et les conditions de vie difficiles de certains Burkinabè interpellaient tous les citoyens. En effet, dans de telles conditions, « la solidarité est une vertu cardinale qu’il faut ramener au cœur de nos préoccupations afin de consolider la cohésion sociale ».

Pour sa part, la directrice du Fonds national de solidarité (FNS) a fait un exposé sur le FNS et ses réalisations. Ainsi a-t-elle indiqué, de 2002 à 2008, plus de 50 000 personnes ont bénéficié des appuis du FNS pour un montant d’environ cinq cent quarante (540) millions FCFA.
Fatoumata Ouattara a également, fait cas des différentes contributions volontaires reçues et des principaux axes d’intervention du FNS. Il s’agit de l’assistance courante aux personnes et groupes vulnérables (défavorisés, marginalisés et en détresse), et de l’appui aux initiatives des groupes vulnérables et défavorisés en matière de promotion socioéconomique à travers l’aide par l’octroi de micro-crédits.

A ces deux aspects, s’ajoutent les secours d’urgence aux sinistrés des catastrophes naturelles et de crises humanitaires et l’appui à la réalisation de programmes de réhabilitation au profit des personnes victimes de catastrophes naturelles ou de crises humanitaires.
Les membres de la diaspora burkinabè ont positivement apprécié cet échange et ont exprimé des préoccupations portant sur le suivi et l’évaluation des interventions du FNS, les critères pour bénéficier des appuis du FNS, la gestion de certains cas de détresse, la bonne utilisation des dons, les moyens pour les donateurs de suivre l’utilisation des dons et le choix du mois de novembre comme mois de solidarité.

Satisfaits des réponses qui leur ont été apportées, nos compatriotes se sont engagés à instituer des journées de solidarité, afin de mobiliser des ressources pour renforcer les capacités d’intervention du FNS.
En marge de la rencontre avec nos compatriotes, la délégation a eu des échanges avec une structure similaire au Fonds national de solidarité, en l’occurrence le Fonds de cohésion sociale (FCS). Les informations recueillies seront mises à profit par le FNS dans le cadre du financement des projets générateurs de revenus des personnes et des groupes vulnérables. La délégation du Burkina a également fait un exposé sur le FNS à la réunion annuelle du groupe pays Burkina Faso sur la coopération décentralisée franco-burkinabè.

Au regard du grand intérêt manifesté par les Burkinabè de France, il s’avère nécessaire de poursuivre de telles initiatives en direction des compatriotes vivant dans d’autres pays. Ce serait le gage pour une réelle implication de tous les Burkinabè à la promotion de la solidarité nationale.

Service Mobilisation des Ressources et Communication FNS

Sidwaya