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Burkinabè du Sénégal : L’ambassadeur Hyppolite Ouédraogo rencontre les étudiants et stagiaires

Publié le jeudi 9 avril 2009 à 10h13min

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L’ambassadeur Hyppolite Ouédraogo

C’est le dimanche 05 avril 2009 autour de 16 heures que Son Excellence, Monsieur Hyppolite Ouédraogo, Ambassadeur du Burkina Faso au Sénégal a reçu les étudiants et stagiaires burkinabè dans l’enceinte même de l’Ambassade pour une prise de contact.

Après avoir souhaité la bienvenue et saluer la participation massive de ses hôtes, Monsieur Ouédraogo a rappelé que les locaux de l’Ambassade constituent une enclave du Burkina et que de ce fait, ils restent ouverts à tous les élèves, étudiants et stagiaires ressortissants du pays des hommes intègres, dont il a rappelé les valeurs et la nécessité de défendre l’image par un comportement décent et exemplaire.

A la suite de l’Ambassadeur, le Président de l’Union fraternelle des ressortissants burkinabé au Sénégal (UFRBS) a salué l’assistance et magnifié les étudiants pour leur mobilisation lors des différentes activités de l’Union. Il a salué l’initiative de l’Ambassadeur et a invité les étudiants à exploiter le potentiel intellectuel que constitue l’Union pour animer des conférences sur la vie estudiantine et se porte d’ores et déjà volontaire pour une conférence sur la vie associative.

Une vue des étudiants et stagiaires

Tour à tour, Monsieur Moustapha Bagagnan et Monsieur Arnold Minoungou, respectivement présidents de l’association des scolaires burkinabè (ASB) et de l’association des stagiaires et étudiants burkinabè au Sénégal (ASEBS), ont salué l’Ambassadeur pour la noble initiative de rencontre avec les étudiants qu’ils souhaitent voir renouveler, avant d’exprimer leurs doléances. Celles-ci se résument comme suit :
-  la construction d’une maison de l’étudiant burkinabè ;
-  l’élargissement de la bourse et à défaut l’octroi d’aides aux non boursiers ;
-  l’extension de la période d’accueil du campus pour les étudiants qui restent pendant les vacances pour des stages ;
-  l’extension de la durée et la baisse du coût de délivrance des cartes consulaires ;
-  le respect de la carte consulaire auprès de certaines institutions financières du Sénégal ;
-  la résolution du problème d’assurance et de prise en charge médicale des étudiants ;
-  l’insertion au pays des étudiants en fin de cycle, surtout pour les agents de santé.

Autant de doléances reprises par nombre d’intervenants et que l’Ambassadeur Ouédraogo a dit avoir pris bonne note. Pour S.E.M, Hyppolite Ouédraogo, l’Etat burkinabè et son gouvernement oeuvrent déjà dans la dynamique du renforcement du capital humain, auquel le Président Blaise Compaoré y tient personnellement. Il n’est donc pas question que les étudiants soient laissés à eux-mêmes et pour compte. Car ils constituent la fierté de la nation et de leurs parents, et l’avenir du Burkina Faso.

Concernant la carte consulaire, il a rappelé la haute importance et le caractère officiel de ce document qui dans certains milieux sont préférés aux passeports, et invité les uns et les autres à lui signaler toute difficulté rencontrée lors de son usage, pour une intervention auprès des autorités compétentes.

Pour terminer, il a invité tous les étudiants à militer fortement pour la cohésion, l’entente, l’entraide, à travers leurs différentes associations, qu’il considère être des cadres de formation au leadership et à la valorisation de soi. « Soyez des carriéristes tout en cultivant le leadership ! », a-t-il soutenu.

L’ambiance était forte et, pour clore cette belle soirée, l’Ambassadeur a convié ses hôtes à un rafraîchissement, avant de se donner à une autre cérémonie, celle de la passation de service entre bureaux entrant et sortant de l’UFRBS.

Patrice Zombré
Délégué CSBE/Sénégal

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Vos commentaires

  • Le 9 avril 2009 à 12:44, par Nagadef En réponse à : Burkinabè du Sénégal : L’ambassadeur Hyppolite Ouédraogo rencontre les étudiants et stagiaires

    - Notez que le Président de l’Union fraternelle est Monsieur Der Poda Rogacien

  • Le 9 avril 2009 à 13:08, par BoudYam En réponse à : Burkinabè du Sénégal : L’ambassadeur Hyppolite Ouédraogo rencontre les étudiants et stagiaires

    - Que de revendications qui sont d’ores et déjà vouées à la non-satisfaction.
    - Ces étudiants doivent probablement rêver ou simplement ils ont du zèle.

    - Analysons les doléances une à une :

    - 1. la construction d’une maison de l’étudiant burkinabé  ;
    Cela semble une vieille revendication qui n’a jamais abouti. Les coûts d’un tel projet sont élevés et l’entretien à long terme est problématique. Le Burkina Faso a d’autres priorités.

    - 2. l’élargissement de la bourse et à défaut l’octroi d’aides aux non boursiers ;
    La question qui me vient à l’idée, c’est "il y a donc des boursiers burkinabé au Sénégal ?" les burkinabé ne semblent pas très informés ! Son élargissement serait enfoncer de plus la balance de l’équité en défaveur des étudiants de l’UO.
    Des aides aux non boursiers, oui c’est possible, mais sur les mêmes conditions que les étudiants du pays naturellement.

    - 3. l’extension de la période d’accueil du campus pour les étudiants qui restent pendant les vacances pour des stages ;
    Ok, c’est une bonne revendication.

    - 4. l’extension de la durée et la baisse du coût de délivrance des cartes consulaires ;
    Ok, c’est aussi une bonne revendication.

    - 5. le respect de la carte consulaire auprès de certaines institutions financières du Sénégal ;
    Ok, c’est aussi une très bonne revendication. Sinon à quoi sert cette carte consulaire si elle n’est pas reconnu labas.

    - 6. la résolution du problème d’assurance et de prise en charge médicale des étudiants ;
    Hum. Je n’ai pas de commentaire.

    - 7. l’insertion au pays des étudiants en fin de cycle, surtout pour les agents de santé.
    Évidemment, mais dans une logique de libre concurrence sur le marché de l’emploi.

    Portez vous bien.

    • Le 9 avril 2009 à 15:50, par ami En réponse à : Faites attention à l’endroit où vous mettez les pieds !

      Il y’a des fantoches partout, même à Dakar.
      En ce qu’on sache l’ASB est le seul syndicat d’étudiants burkinabè à Dakar.Un syndicat est une organisation habilitée à faire des revendications pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses membres. Les points que tu n’approuves pas, sont issus de la PFR de l’ASB envoyée dans les boites mails.Cette PFR a été amendée en AG et si quelqu’un n’est pas d’accord sur un point dans une AG, alors il intervient pour convaincre les gens de son point de vue.
      Au lieu de te cacher derrière un site pour raconter ce que tu penses, vas rencontrer leur CE pour savoir la faisabilité des revendications.
      J’espère que tu connais l’UGEB. Attaquer l’ASB c’est attaquer l’UGEB, demandes à tes parents s’ils ont été étudiants ils te le diront.

      • Le 9 avril 2009 à 18:33, par Benkadi En réponse à : Faites attention à l’endroit où vous mettez les pieds !

        L’Association des Stagiaires et Etudiants Burkinabé au Sénégal (ASEBS) est la seule et digne structure répondant aux préoccupations académiques, sociales, culturelles (pour ne citer que ceux là) des stagiaires et étudiants burkinabé au Sénégal. A ce titre elle défend valablement les intérêts matériels et moraux de ses membres et sympathisants estimés à environ 800 sinon plus. Elle est née en 1997 dans un contexte où les stagiaires et étudiants burkinabé éprouvaient le besoin criard de se réunir au sein d’une structure, d’un cadre organisé répondant à leurs aspirations les plus profondes. Le 1er juin 2003, alors que j’étais toujours à Dakar, l’on prenait connaissance lors d’une sortie inter communautaire d’intégration, à travers des tracs, de la volonté d’un groupe (comité d’initiative) de réanimer une structure (ASB) en hibernation, une structure tombée en léthargie pour ne pas dire qui a connu une mort naturelle depuis 1990. Ce manque de courtoisie associative a naturellement engendré un dérapage à telle enseigne que les organisateurs de cette sortie en l’occurrence, les membres du bureau central de l’ASEBS ont sommé ce groupe (qu’ils ont qualifié de "mal intentionné, avec des idées sombres, obscurs et divisionnistes) à réintégrer les rangs, à faire prévaloir leurs idées afin qu’éblouisse une union fraternelle des stagiaires et étudiants burkinabé au Sénégal. Des aînés ont proposé leur médiation à l’ambassade. Lors de la réunion et après également, l’Association des Stagiaires et Etudiants Burkinabé au Sénégal a précisé qu’elle reconnaissait la liberté associative et prônait la courtoisie associative si bien qu’elle n’avait pas apprécié qu’en tant qu’organisatrice d’une sortie, des individus s’infiltrent distribuer des tracs sans avoir la politesse d’en informer les organisateurs responsables de tout dérapage éventuelle. D’ailleurs, toutes les associations de burkinabé dans les écoles supérieures et dans les universités se reconnaissent de l’ASEBS. Elles sont en d’autres termes affiliées à l’ASEBS qui est une structure fédérée de l’Union Fraternelle des Ressortissants Burkinabé au Sénégal. Nous reconnaissons et comprenons parfaitement la liberté et le besoin d’une minorité qui voudrait se réunir au sein d’une association (l’ASEB). C’est un droit qui leur est reconnu. Cependant, l’ASEB sans frustrer qui que ce soit, n’a fait que reprendre les revendications documentées par l’ASEBS depuis 2001-2002 et figurant dans les archives tant de l’ambassade que de l’ASEBS. Jusqu’à ce que je quitte le Sénégal, j’ai constaté qu’il n’y a eu aucun effort de leur part dans la description et dans l’analyse des problèmes des étudiants et stagiaires burkinabé au Sénégal. Soyons donc viligeants dans nos choix !

        Vive l’Unité des Stagiaires et Etudiants Burkinabé au Sénégal !
        Vive l’ASEBS !

    • Le 9 avril 2009 à 16:25, par Dougoutigui En réponse à : Burkinabè du Sénégal : L’ambassadeur Hyppolite Ouédraogo rencontre les étudiants et stagiaires

      BoudYam, ton intervention que je trouve outrecuidante (qualifier toute une communauté de rêveur ou d’avoir du Zèle) me permet de réagir pour réajuster les choses car tu fais une analyse superficielle du vécu de ces étudiants et émets des conclusions sans aucun fondement. Analysons point par point le fruit de ta réflexion.

      - "Que de revendications qui sont d’ores et déjà vouées à la non-satisfaction". C’est votre point de vue que l’on pourrait respecter mais rien ne vous fait dire que ces revendications ne vont pas aboutir ou du moins que certains des points évoqués ne puissent pas avoir satisfaction.
      - "Ces étudiants doivent probablement rêver ou simplement ils ont du zèle". Je vous comprends aisément car l’information placée sur le site n’est pas le reflet des doléances exprimées. Le délégué CSBE est certes bien dévoué mais il n’a pas su traiter l’information comme il le fallait. D’abord, la retranscription n’était pas fidèle. Ensuite, les deux associations d’étudiants avaient des revendications qui se rejoignaient mais différaient tout de même sur certains points. L’analyse du fruit de votre réflexion vous permettra de vous en édifier davantage.

      - Analysons votre réflexion point part point :

      - 1. "la construction d’une maison de l’étudiant burkinabé ; Cela semble une vieille revendication qui n’a jamais abouti. Les coûts d’un tel projet sont élevés et l’entretien à long terme est problématique. Le Burkina Faso a d’autres priorités".
      Sur ce point, je me permets de préciser qu’aucune des deux associations n’a demandé la construction d’une maison de l’étudiant burkinabé. Cela serait irréaliste et je pense que les étudiants burkinabé au Sénégal ont la tête sur les épaules rassurez vous. Même l’Ambassade du Burkina Faso au Sénégal est en location pour le moment. Idem pour l’Ambassade du Sénégal au Burkina Faso si bien que les deux parties au regard de la réciprocité ont décidé de s’accorder deux terrains(un pour la résidence et l’autre pour la chancellerie) afin que dans chacun des deux pays, les ambassades puissent être érigées sur leur propre parcelle. Les étudiants n’ont fait que demander la location d’un immeuble pour les accueillir d’autant plus que la capacité d’accueil au niveau de la cité universitaire est très faible (5000 lits pour 60000 étudiants). Le Burkina Faso dont l’effectif des étudiants est d’environ 800 à 1000 n’a eu droit qu’à dix lits (cela se comprend aisément car les autorités des œuvres universitaires se doivent de loger leurs nationaux et les autres communautés : Mali, Niger, Côte d’Ivoire, Comores, Djibouti, Caméroun, Togo, Tchad, Maroc, Tunisie, Algérie, Mauritanie, Bénin, Congo, RDC etc). Les autres sont confrontés à la vie très chère (chambre entrée couchée entre 50000 Fcfa et 70000 Fcfa, le repas le moins cher fait en moyenne 500 F le plat à midi et le soir 700 Fcfa sans compter les éventuelles consultations médicales, les ordonnances etc). Si l’État loue un immeuble, il pourrait recruter un gestionnaire qui va collecter à la fin du mois les loyers des étudiants non boursiers par exemple. Les étudiants boursiers qui font 1/6 de l’effectif total des étudiants, verront leur loyer subventionné. Cela permettra aussi à l’Etat d’avoir une idée sur le coût de la vie ici car rien ne sert d’envoyer des étudiants boursiers en ne s’assurant même pas du minimum : qu’ils soient logés en cité universitaire ! Tenez vous bien, la bourse du 1er cycle fait autour de 44000 Fcfa ; celle du second cycle fait environ 47000 Fcfa. La bourse de ces étudiants ne peut même pas louer une chambre entrée couchée pour eux. Elle devrait être appelée une aide sociale envers ces derniers !!!

      - 2. l’élargissement de la bourse et à défaut l’octroi d’aides aux non boursiers ; La question qui me vient à l’idée, c’est "il y a donc des boursiers burkinabé au Sénégal ?" les burkinabé ne semblent pas très informés ! Son élargissement serait enfoncer de plus la balance de l’équité en défaveur des étudiants de l’UO. Des aides aux non boursiers, oui c’est possible, mais sur les mêmes conditions que les étudiants du pays naturellement.
      Tenez vous bien, il y a des étudiants de l’UO qui viennent à Dakar avec des bourses de troisième cycle afin d’embrasser des spécialisations n’existant pas au pays. D’autres étant admis à l’école de télécommunication ou à celle de polytechnique viennent avec la bourse. Aussi, la formation de chirurgien dentiste n’existant pas au Faso, l’Etat envoie des gens ici. En revanche, ce qui est déplorable, c’est de constater des boursiers dans des structures privées à 1500000 Fcfa, 4000000 Fcfa voire 5000000 Fcfa la scolarité alors que l’on dit officiellement que l’Etat n’envoie pas de boursier là bas et des gens du public qui remplissent les conditions sont laisser en rade. Pire, ces étudiants du privé très souvent ne remplissent même pas les critères d’excellence exigés pour le bénéfice de la bourse dans le secteur public. On ne manque pas de constater ces étudiants poursuivre avec impunité au Canada, au Etats Unis ou en Europe avec la bourse négociée à quel prix ! Certainement ils sont mieux nés que les autres !!! De toutes les façons tout cela changera un jour. Pour ma part, je pense que la question de l’élargissement de la bourse et de l’aide aux non boursiers pourrait accentuer la discrimination en défaveur des étudiants du Faso. Il n’est pas logique de donner la bourse à des étudiants pour qu’ils fassent des filières de formation qui existent au pays (on a Quatre Universités Publiques au Burkina Faso et des universités et écoles supérieures privées. Pourquoi ne pas donner alors la bourse au Faso d’abord au public puis au Privé au lieu de venir enrichir des privés à l’extérieur qui sont parfois taxés de marchandiser l’enseignement supérieur au Sénégal au mépris des règles éthiques et déontologiques : volumes horaires non remplis, enseignants n’ayant pas la qualification requise pour enseigner au public). Autrement, l’Etat devrait assistance à tous ceux qui vont à l’immigration. En quoi les étudiants diffèrent-ils des autres jeunes qui se battent pour développer le pays au quotidien ? Les jeunes qui prennent la pirogue pour descendre aux iles Canaries devraient aussi avoir du soutien de l’Etat car ils y vont aussi dans l’objectif d’améliorer leur condition de vie, de soutenir leur famille et dans un moyen terme pouvoir monter une activité pérenne au pays et retourner. Il faut que nous soyons responsables ! Parfois, ces étudiants n’ont pas été orientés dans la discipline qu’ils auraient souhaité faire au pays (car n’ayant pas la moyenne requise) et par acrobatie on les retrouve boursiers au Sénégal. Il faudrait que l’on revoit de près la manière dont on attribue les bourses et aussi asseoir des mécanismes de contrôle, de recouvrement etc. Je parle en connaissance de cause car un certains nombre d’étudiants ont bénéficié de la bourse et à la fin de leurs études ils sont restés dans le pays d’accueil pour y travailler sans avoir même prospecté dans le pays qui a pris en charge toutes ses études supérieures.

      - 3. "l’extension de la période d’accueil du campus pour les étudiants qui restent pendant les vacances pour des stages ; Ok, c’est une bonne revendication". Naturellement, c’est pertinent.

      - 4. "l’extension de la durée et la baisse du coût de délivrance des cartes consulaires ; Ok, c’est aussi une bonne revendication". La délivrance de la carte consulaire n’a jamais excédé les 72h. Parfois c’était dans la même journée que l’on avait sa carte. C’est peut être un cas isolé et cela n’a jamais été une revendication globale de tous les étudiants même si un des Présidents d’Association (BAGUIAN)l’a évoqué. Il doit avoir voulu plaider son propre cas. Pour le coût de la carte consulaire c’est en effet très cher ! 2750 Fcfa n’est pas évident pour des étudiants qui s’en sortent difficilement au Sénégal.

      - 5. "le respect de la carte consulaire auprès de certaines institutions financières du Sénégal ; Ok, c’est aussi une très bonne revendication. Sinon à quoi sert cette carte consulaire si elle n’est pas reconnu là bas". Tout à fait.

      - 6. la résolution du problème d’assurance et de prise en charge médicale des étudiants ; Hum. Je n’ai pas de commentaire. Oui, la protection sanitaire des étudiants au Sénégal reste une réelle préoccupation. Il faudrait que le centre des oeuvres universitaires de Dakar assume pleinement ses obligations de ce point de vue.

      - 7. "l’insertion au pays des étudiants en fin de cycle, surtout pour les agents de santé. Évidemment, mais dans une logique de libre concurrence sur le marché de l’emploi".
      Je partage votre point de vue tout en précisant que le souhait de voir privilégier dans le recrutement au pays les agents de santé est une doléance de l’Amicale des Etudiants Médecins Burkinabé et non de l’ensemble des étudiants. Cependant, je la trouve pertinente dans la mesure où l’on est loin d’avoir atteint le ratio du nombre de médecin par habitant, le nombre d’infirmier ou de sage femme par habitant fixé par l’OMS.

      Je terminerai pas un dernier point, les légalisations. Il semblerait que c’est l’assemblée nationale qui a adopté une loi fixant le prix de la légalisation d’un simple acte de naissance, d’une attestation de réussite à 3200 Fcfa à Dakar. La conséquence est que personne ou peu de gens légalisent des papiers à l’ambassade car le coût d’une seule légalisation fait 3200 Fcfa. Les ressortissants burkinabé se rabattent à la police ou à la mairie pour légaliser leurs documents à 100 Fcfa. Vivement que cette loi soit révisée et que l’on revienne sur terre.

      A bientôt !

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