Durant près de deux heures d’horloge, l’ambassadeur TIAO a échangé avec quinze journalistes tous médias confondus sur les questions relatives à la tenue des Journées économiques, l’environnement des affaires au Burkina Faso, mais aussi l’opportunité en ces temps de crise financière de la tenue de ces Journées. Les éclairages apportés par l’ambassadeur TIAO ont permis aux hommes de médias de mieux comprendre les objectifs des dites Journées.

Présenter aux investisseurs français les potentialités économiques du Burkina Faso et les facilités d’investissements qu’il offre, nouer des partenariats économiques et attirer des investisseurs français au Burkina, tels sont entre autres les principaux objectifs visés par la 4ème édition des Journées économiques du Burkina en France selon l’ambassadeur TIAO. Elles sont organisées par le Burkina Faso avec deux partenaires français que sont la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris et la Maison de l’Afrique.

Pour cette quatrième édition, environ cent cinquante opérateurs économiques burkinabè de plusieurs secteurs d’activités sont attendus (agro-alimentaire, agriculture, mines, bâtiment, électronique, télécommunications, transport, hôtellerie, banques, énergie). La stabilité politique observée au Burkina depuis maintenant plus de deux décennies est sans aucun doute un atout favorable aussi bien pour les opérateurs économiques nationaux qu’étrangers pour y mener des activités économiques.

De même, l’environnement juridique rénové et les nombreuses dispositions prises contre la corruption plaident en faveur de l’investissement. Enfin de par sa position géographique, le Burkina Faso, pays carrefour en Afrique occidentale, fort de la qualité de son réseau routier et de sa desserte par plusieurs transports aériens, est une véritable plaque tournante économique et touristique. Pays enclavé, le Burkina Faso veut travailler à faire de sa position géographique une opportunité pour les hommes d’affaires nationaux et étrangers. Toutes ces conditions favorables selon l’ambassadeur sont à même d’encourager les opérateurs économiques pour d’éventuels investissements au Burkina Faso.

L’organisation des journées économiques est aussi l’occasion offerte aux opérateurs économiques burkinabè de s’ouvrir au monde extérieur et de prendre contact avec des opérateurs économiques français pour des partenariats d’affaires futures, soulignera par ailleurs l’ambassadeur TIAO.

A la suite à cette présentation technique, les hommes de presse se sont un peu inquiétés des dates retenues ce, au regard de la crise qui frappe les bourses internationales et dont les répercussions risquent à terme de déstabiliser l’économie mondiale. Ils ont aussi cherché à savoir si pareilles journées étaient organisées dans d’autres pays, tels les pays arabes qui offrent d’autres opportunités en matière de partenariats et en investissement. Les participants à ce déjeuner de presse ont également échangé avec l’ambassadeur TIAO sur les principaux secteurs d’activités bénéfiques pour le Burkina Faso et qui pourraient intéresser des investisseurs français.

S’invitant aux débats, la crise alimentaire dont a été victime le Burkina Faso cette année a été longuement commentée par les participants à ce déjeuner de presse. Même si cette crise alimentaire relève désormais du passé elle aura permis au gouvernement de revoir sa politique en la matière. Pour l’heure a fait remarquer l’ambassadeur TIAO, la campagne agricole présente a été jugée bonne dans l’ensemble, en témoigne l’excellent excédent céréalier qui se profile à l’horizon. Toutefois, la crise alimentaire, a fait comprendre qu’il ya nécessité de renforcer les stocks de sécurité et de protéger les populations des spéculateurs.

Et comme l’économie burkinabè est à dominante agricole, des dispositions ont ainsi été prises pour mettre fin à la précarité de l’activité agricole de type essentiellement pluvial par la maitrise de l’eau et le développement d’une agriculture irriguée. De même, un accent sera mis sur l’intensification de la mécanisation agricole en lieu et place d’une agriculture et d’un élevage extensifs consommateurs de ressources.
Enfin, matière d’investissement directs étrangers, l’ambassadeur TIAO a reconnu qu’ils sont en nette progression dans des secteurs tels les mines, mais aussi par le biais de la privatisation.

Les Journées économiques du Burkina en France sont placées sous la présidence effective du Premier ministre Tertius ZONGO. Il sera accompagné des ministres du Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat, du ministre de l’Economie et des Finances, du ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie et du ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication.

Service presse
Ambassade Burkina / Paris