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Une Lettre pour Laye : Kadhafi, roi des rois

Publié le vendredi 31 octobre 2008 à 02h46min

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Que te dire en cette fin octobre, sinon que la pluviométrie fut, ainsi que tu as pu le constater, des meilleures cette année ; de bonnes récoltes en perspective donc, et l’on peut même rêver d’un excédent céréalier. Bien sûr, il ne s’agit là que de spéculations, cher cousin, en attendant que les savants du département ministériel en charge de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques nous annoncent la bonne nouvelle de la saison.

Et ça ne saurait tarder, si j’en crois certaines sources, qui m’apprennent que Laurent Sedogo voudrait en donner la primeur au Conseil des ministres, une fois le président du Faso rentré de mission. Donc peut-être dès la semaine prochaine, le grand manitou ayant rejoint son palais hier en cours de journée après son voyage au Cap-Vert.

En tous les cas, la java a déjà commencé aux quatre coins du Burkina profond ; en témoigne la fête du nouveau mil, célébré dimanche dernier à Toma, la capitale du Nayala, chez nos cousins les Samos. Très bientôt, certainement, vous leur emboîterez le pas à travers vos fêtes coutumières, dont les funérailles, je n’en doute pas, seront bien arrosées. Fassent les mânes des ancêtres donc que la paix et la santé prévalent à ces grands rendez-vous de l’histoire.

En tout cas, l’heure de la bamboula vient de sonner, « à nous aller » donc ,en attendant la prochaine saison. Dans l’agenda officiel du Faso, cher Wambi, sitôt le Salon international du tourisme et de l’hôtellerie (SITHO) fini, le Burkina a ouvert ses portes aux fans de son annuel tour cycliste, qui accueille cette année une dizaine de pays.

Mais, peut-être l’as-tu déjà appris, en cette 22e édition, les nôtres, à la peine, n’ont pu jusque-là respecter leur tradition d’excellence. A peine entend-on parler de nos Etalons cyclistes, eux qui souffrent le martyr depuis le début de l’épreuve.

A l’allure où ils vont, cher cousin, si au sommet du ministère des Sports et des Loisirs, en passant par celui de la Fédération burkinabè de cyclisme (FBC) rien n’est fait pour la relève, leurs performances glorieuses des années écoulées appartiendront désormais à la légende, hélas !

Les lampions ne se sont pas encore éteints su ce fameux tour cycliste du Faso que les artisans du monde entier atterrissent, depuis bientôt des jours, dans notre capitale pour le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), qui ouvre ses portes ce vendredi-même. Ils seront, en effet, des milliers d’artisans d’ici et d’ailleurs, à rivaliser, pendant une semaine, d’ingéniosité.

J’entends dire que si Saponé a déjà conquis ce Salon avec son célèbre et séculier chapeau, du côté de Manga, l’on s’arrache les cheveux pour accompagner le fils du terroir, Jean Claude Bouda, commissaire général du SIAO, dans l’accomplissement de sa mission. Mais un tout autre défi s’impose aux sujets de Naaba Kiiba : comment, en effet, affronter l’échangeur de Ouaga 2000 qui, pour eux, constituerait une route en étage ?

A chacun ses angoisses, cher cousin, et j’ai bon espoir que, malgré tout, ce Salon africain de l’artisanat ne faillira pas à sa réputation. Ce tour d’horizon pour te dire, cher cousin, qu’en cette fin d’année, au Faso, tout semble baigner ; et le premier des Burkinabè est bien à l’aise pour voler aux quatre coins de la planète pour plaider la cause de ses concitoyens à l’heure de la crise financière internationale.

De retour du Sommet de la Francophonie, qui s’est tenu en milieu de mois à Québec, Blaise Compaoré a dû mettre le cap sur Cotonou, la capitale du Bénin voisin, où son Burkina était soumis à l’épreuve du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) sur la question de la bonne gouvernance. Ceux qui ont, en tout cas, eu le privilège de cette mission présidentielle me rapportent que le dossier du « Pays des hommes intègres » serait passé avec une mention honorable.

Voilà qui ne peut que nous réjouir et nous conforter à mieux faire davantage dans nos différentes luttes contre la corruption, l’impunité, et j’en oublie. L’enfant terrible n’a pas eu le temps de se désaltérer qu’une autre mission l’a conduit au Cap-Vert, où, depuis mardi dernier, il est question de lutte contre la prolifération de la drogue sur le continent noir. Mission après laquelle il prendra les airs en mi-novembre pour Paris, où il est attendu par Nicolas Sarkozy le 18 au palais de l’Elysée.

Assurément, un calendrier des plus chargés pour notre Blaise, dont la prochaine sortie dans le Burkina profond aura lieu le 11 décembre, à Fada, la capitale du Gourma, à la faveur de la commémoration de la fête nationale, au cours de laquelle nombre de nos concitoyens recevront des distinctions pour leur dévouement au travail, ou services rendus à la nation.

Et, en la matière, cher cousin, il semble n’y avoir pas de logique linéaire, que ce soit au niveau des Ordres du mérite ou à celui des Palmes académiques. Car il est courant de voir un travailleur valeureux qui, jusqu’aux portes de la retraite, n’a été distingué de la moindre médaille, pendant que des bambins politiques, après seulement deux ans à la fonction publique, croulent sous le poids des médailles, indûment acquises bien sûr.

Tout ça pour te dire qu’à la faveur de la Journée internationale des enseignants, commémorées le 5 octobre, je me suis réjoui, comme nombre d’observateurs de la scène nationale, qu’enfin le professeur Yembila Abdoulaye Togueyéni, premier recteur burkinabè de l’Université de Ouagadougou, ait été promu au grade d’officier de l’ordre des Palmes académiques.

Des plus heureux, ce jour-là, le professeur Jean-Baptiste Kientéga, lauréat du même grade, était comblé par l’honneur, bien que tardif fait à son doyen. Tu voudras donc, cher Wambi, joindre ta voix à la mienne, pour leur présenter nos félicitations, et souhaiter que la voie tracée par eux soit empruntée par d’autres icônes de l’enseignement supérieur. Oui, cher cousin, ainsi qu’on le voyait venir, les rêves du leader libyen se révèlent au grand jour.

Lui, roi des rois, des sultans, princes et cheikhs des tribus africains. Telle est la conclusion d’un sommet des rois, sultans, princes et cheikhs africains, qui se serait tenu les 28 et 29 août 2008, à Bengazi, et dont je te propose la teneur ; mais, bien sûr, sans commentaire, en attendant de savoir qui de nos têtes couronnées a pu prendre part à une telle rencontre inédite. Lis plutôt :

« Nous, Rois, Sultans, Princes et Cheikhs africains, réunis dans la ville de Benghazi en Grande Jamahiriya les 28-29/8/2008 pour la première fois en un événement sans précédent, Attachés à l’unité de l’Afrique, qui forme par sa base populaire nos royaumes et nos sultanats, Saluons et estimons hautement le rôle historique joué par le frère leader en vue de réaliser la liberté et la dignité de l’Afrique et construire son unité, Considérons ses contributions dans la libération de l’Afrique du colonialisme, par son soutien en armes, finances et formation aux mouvements de libération africains, dans l’élimination de l’apartheid dans sa partie australe et son rôle pionnier et fondamental dans la construction de la grande union africaine, établie le 9/9/99 à Syrte, Affirmons que l’unité véritable est celle des peuples, qui ne peut se réaliser que par la volonté des masses populaires, Annonçons notre détermination à prendre nos responsabilités pour faire bouger pour elle les masses de nos royaumes, sultanats et tribus sous la conduite sage du Guide Mouammar Kadhafi, fondateur de l’Union africaine et de l’espace (Cen-sad) ; base et pierre angulaire de cette union, qui a traversé à plusieurs reprises des milliers de km par route à travers les déserts et les forêts africains pour se rendre compte par lui-même des situations de nos masses populaires partout /vivre leurs souffrances et pour leur affirmer son attachement total ; déterminé à les sortir de l’emprise de l’ignorance, de la misère, des maladies et du sous- développement.

Le Guide est l’espoir pour diriger l’Afrique et réaliser son unité et sa dignité. Au moment où nous sommes rassemblés en ce jour historique, conscients des sacrifices du Guide de la grande révolution du Fatah, qui occupe une place prépondérante dans les cœurs des masses africaines. Nous décidons ce qui suit :

Premièrement : faire allégeance au Guide Mouammar Kadhafi en tant que Roi des Rois, des Sultans, Princes et Cheikhs des tribus africains. Il est à partir de ce jour Roi des Rois africains et prend en conséquence toutes les compétences, privilèges et responsabilités de ce titre.

Deuxièmement : Création d’un Forum des Rois, Sultans et Cheikhs africains en tant que cadre qui régit les relations entre eux. Le Guide Mouammar Kadhafi étant son Président. Le Forum se réunit le 9/9 de chaque année. Troisièmement : Créer un secrétariat permanent pour le forum, dont la ville de Syrte serait le siège.

Quatrièmement : Certifions la nécessité de former un gouvernement fédéral africain au cours du prochain sommet en 2009, qui doit comporter les ministères des affaires étrangères, de la défense, du commerce extérieur, du transport et des télécommunications en tant que base de l’unité de l’Afrique. Cinquièmement : Affirmons la nécessité de mettre en œuvre la charte de l’Union africaine en rapport avec la non-agression et la défense commune et de déclarer la constitution de l’armée africaine unique pour la sauvegarde de l’Afrique de toute convoitise.

Sixièmement : Décidons la nécessité de créer une monnaie africaine unique. Septièmement : Faciliter la libre circulation au citoyen africain partout sur le continent, en activant la création d’un passeport africain unique. Au moment où nous annonçons ces résolutions, nous affirmons notre disposition totale à agir avec nos directions politiques fidèles à nos masses en vue de réaliser cet objectif.

Nous réitérons nos remerciements au Guide Mouammar Kadhafi, Roi des Rois, Sultans et Cheikhs africains pour son aimable invitation et au peuple libyen pour avoir abrité les travaux de ce forum ». Les Rois, Sultans, Princes, Cheikhs et Chefs coutumiers Benghazi, les 28-29 / 08/2008

Retour au Faso, cher Wambi, pour t’apprendre que le réseau, c’est-à-dire la communication, n’est pas encore établi du côté de la nationale des télécommunications, où le bras de fer qui oppose les travailleurs à travers leur syndicat, le SYNATEL, à la direction générale de la boîte n’est pas près de prendre fin. Déclenché le 22 octobre dernier, ce mouvement social de 48 heures s’est rapidement dégradé pour se muer en une vaste opération de sit-in continue le 24 de ce mois. Depuis, jour et nuit, les travailleurs, qui ont complètement décroché, se relaient pour assurer le piquet de grève.

Depuis le 22 octobre donc, les grilles de l’Onatel sont continuellement baissées. L’exigence principale des frondeurs étant le départ du directeur général, du directeur administratif et financier et du chef du département Réseau, mais aussi l’amélioration des conditions de vie et de travail de l’ensemble du personnel de l’Onatel. Inutile de dire que cette situation pose problème à de nombreux clients de la maison, qui ne savent plus à quel fil (téléphonique) se vouer pour faire soit identifier leur puce téléphonique, soit faire les dépannages.

Et ce ne sont pas que les clients qui goûtent à ces désagréments. En effet, le directeur général de l’Onatel et administrateur général de TELMOB, Mohamed Morchid, est, depuis le début de cette grogne de ses travailleurs, complètement déconnecté du réseau. Les grévistes ont procédé à la coupure (désactivation de sa puce) de son téléphone portable et de sa ligne fixe à domicile ; ils lui ont aussi suspendu son accès internet par le biais de la maison.

La raison de ces actes, c’est que, selon les manifestants, M. Morchid n’est plus le directeur général de l’Onatel, et, par conséquent, il ne peut plus continuer à bénéficier gracieusement des services liés à ce poste. On le voit, cher Wambi, la mayonnaise de la privatisation de l’Onatel ne veut pas prendre. Et Maroc Telecom, l’actionnaire de référence et partenaire stratégique, doit se demander ce qu’il est venu foutre dans cette galère burkinabè.

Avec l’annonce d’une grève illimitée, faite au cours de la conférence de presse de mercredi dernier, on se demande bien à quand le bout du tunnel. Mais une chose est sûre, ce mouvement ne peut pas perdurer sans grand dommage pour les travailleurs, l’état de santé de la nationale des télécommunications, et aussi pour les clients, qui vont, à terme, aller voir du côté des opérateurs concurrents pour satisfaire leurs besoins de télécommunication. Mais, fait aussi inquiétant, jusque-là, depuis le début de ce mouvement, on n’a pas entendu la voix du conseil d’administration. Pas davantage celle des autorités ministérielles de tutelle.

L’Onatel est quand même un bien de l’Etat, puisque le Burkina a toujours des actions (49%) dans la boîte. Alors est-ce que les autorités peuvent se taire indéfiniment sur un sujet aussi brûlant, qui touche une des plus grandes entreprises du pays ? A moins qu’on ait décidé de laisser les syndicats faire la sale besogne… Peut-être, d’ici là, en saurons-nous davantage ; mais, en attendant, tournons-nous vers le carnet secret de Tipoko l’Intrigante :

- Jusqu’où ira cette crise qui divise les femmes de Bobo dans le cadre de la mise en place des coordinations des associations féminines dans les arrondissements, la commune, la province et la région ? Bien malin qui saura le dire. Toujours est-il que ceux qui étaient encore là à banaliser cette histoire ont vite fait de se raviser avec les événements du lundi 27 octobre 2008, au gouvernorat des Hauts-Bassins.

Outre les manifestantes qui protestaient contre la reprise des élections, on a aperçu sur les lieux des chefs coutumiers bobo. Une présence qui ne pouvait pas passer inaperçue et qui pourrait donner une autre dimension à cette crise. En tous les cas, cette sortie des sages de Dioulasso-Bâ semble réconforter certains à l’idée selon laquelle des hommes politiques, et pas des moindres, seraient au centre de cette affaire.

Des politiciens quelque peu dépassés par les événements et qui se voient contraints de recourir à des forces sociales pour atteindre leurs objectifs. De grâce, épargnez nos honorables chefs coutumiers de cette crise que vous avez vous-mêmes provoquée et qu’on aurait pu éviter. Une bagarre qui, certainement, aura des conséquences sur les échéances électorales à venir dans le Houet.

- Un nom que les milieux bancaires et des affaires burkinabè gardent en mémoire, bien que celui qui le porte soit invisible dans les rues de Ouagadougou depuis bientôt cinq ans. Non pas que l’intéressé ait quitté le monde ici-bas, mais simplement parce qu’il a « déserté » le Burkina pour d’autres horizons. Beaucoup l’auront imaginé, il s’agit de l’ami des jeunes, comme on l’appelait, Mahmud Hammuda, précédemment Directeur général de la BCB (Banque commerciale du Burkina).

Annoncé pour le Niger, puis pour la Libyan Forling Bank (la plus prestigieuse banque libyenne), c’est en définitive à Alger que notre Bédouin a déposé ses pénates, où il dirige une jeune institution bancaire, qui, au dire de certains, est en train de faire des progrès remarquables. Eh bien, Hammuda, après plusieurs tentatives pour nous rendre visite, a fini par réussir ce coup-ci. En effet, depuis quelques jours, il a surpris plus d’un de ses amis en leur passant un coup de fil pour leur dire qu’il est au Faso pour quelques jours.

- Une Maison des jeunes et de la culture digne de ce nom pour Simonville. Cette idée, qui a longtemps germé dans la tête du bourgmestre (peut-être est-ce une des raisons de la perte de ses cheveux), est en train de prendre corps du côté du secteur 16 (Cissin). En effet, nous apprend-on, le chantier, qui a démarré sans tambours ni trompettes, avance à grands pas. Et, selon la maquette, ce sera une œuvre qui fera non seulement plaisir aux jeunes de Ouagadougou, mais aussi aux personnes de l’autre génération. Peut-être y ferons-nous un tour un jour pour nous en imprégner davantage.

- Ceci est une adresse de l’Association pour la défense et la promotion des Droits des personnes handicapées (ADEPROH) au ministre de la Justice, garde des Sceaux. Un témoignage de gratitude pour l’effectivité des rampes d’accès au palais de justice de Ouaga :

« Monsieur Le Ministre,
Dans L’Observateur Paalga n° 7065 du 06 février 2008, nous faisions publier un écrit dans lequel nous vous demandions l’installation de plans inclinés au Palais de justice de Ouagadougou pour en faciliter l’accès aux personnes handicapées. Aujourd’hui, nous constatons, avec beaucoup de satisfaction, l’effectivité des rampes d’accès, construites dans les normes, au Palais de Justice de Ouagadougou. Cette prompte intervention témoigne de la grandeur d’esprit des autorités burkinabè et de la vôtre en particulier.

En accédant à notre demande, vous contribuez ainsi à faire justice aux personnes handicapées. Dorénavant, elles pourront, comme tout le monde, aller au Palais de Justice sans soucis et sans déranger personne. De cette manière, la réforme de la justice connaît l’un de ses plus grands succès en ouvrant la brèche aux plus défavorisés.

Du fond du cœur, toutes les personnes handicapées, par ma voix, vous remercient et souhaitent que votre exemple soit suivi par les autres départements ministériels pour ce qui est de leurs locaux. Tout le monde y gagne. Les grands hommes ont toujours été ceux qui savent être à l’écoute des plus petits. Encore merci, monsieur le Ministre. Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération ».

Elisabeth Kientéga

- Dans 4 jours, les Américains se rendront devant leurs machines à voter pour élire le 44e président des USA. Une élection historique, quelle que soit l’issue du scrutin. En effet, pour la première fois, un Noir est aux portes de la Maison-Blanche : Barack Obama. Qu’il gagne ou qu’il perde, après cette élection, politiquement, rien ne sera plus comme avant dans ce pays. L’Observateur paalga y sera, à travers son envoyé spécial, le chef du desk politique, Z. Dieudonné Zoungrana (ZDZ) ; ce séjour, le journal le doit à un partenariat avec la Bank of Africa (BOA-BF), qui a accepté de prendre en charge les frais y relatifs.

- C’est connu, le transporteur officiel des pèlerins du Hadj 2008 est STMB Tours. Ainsi en a décidé le Conseil des ministres. Problème : 650 pèlerins s’étaient inscrits chez les concurrents de STMB et se retrouvent donc sans transporteur. Heureusement, tout semble rentrer dans l’ordre, puisque le gouvernement a décidé de les faire acheminer à la Mecque par des vols réguliers, sur Ethiopian Airlines notamment. Mais, attention, toute autre agence qui accepterait des inscriptions en dehors de ces 650 déjà inscrits devra maintenant négocier avec STMB pour leur transport. En rappel, les inscriptions se poursuivent jusqu’au 7 novembre, puisque les premiers vols vers la terre sainte de l’Islam débuteront le 10 novembre 2008.

- Les lecteurs de l’Observateur paalga, ou du moins ceux qui le lisent sur Internet, auront remarqué que leur journal favori a entamé un relookage profond de son édition en ligne. Sur le site www.lobservateur.bf, en plus des articles d’information générale, vous avez le droit non seulement d’interagir avec vos commentaires sur le s articles, mais également de participer au sondage que nous vous proposons. Celui en cours porte sur la qualification des Etalons à la CAN et au Mondial 2010. Pour donner votre avis, regardez à gauche, dans la fenêtre orange, cliquez sur votre choix et validez ; cela ne vous prendra qu’un fragment de seconde. Allez, tous sur le site !

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir.
Ton cousin, Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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