LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Gestion des Ressources humaines : Faire planer la fonction au firmament

Publié le vendredi 10 octobre 2008 à 00h45min

PARTAGER :                          

250 gestionnaires des ressources humaines participent à ces 15e JARH

Les Journées africaines des ressources humaines sont un cadre privilégié de partage d’expériences et de réflexions prospectives et de l’heure sur le devenir et l’importance des ressources humaines pour les entreprises et les administrations du continent.

Cette année, c’est Ouagadougou qui accueille la 15e édition de cette importante rencontre de 72 heures qui a débuté le 9 octobre 2008. Venus de différents pays d’Afrique, les professionnels de cette fonction ont répondu à ce rendez-vous du donner et du recevoir. Des ressources humaines qualifiées et compétentes constituent la force de frappe d’une entreprise, d’une administration et d’un Etat. Au début et à la fin de tout processus de production se trouve l’homme. Une bonne gestion et un bon usage des ressources humaines est à coup sûr la clé du succès.

C’est dire toute l’importance et le poids de la charge que portent ceux-là qui sont chargés de gérer les ressources humaines dans nos entreprises et administrations publiques et privées. En décidant de s’organiser au niveau national et à l’échelle continentale, il est évident que les gestionnaires des ressources humaines ont une claire conscience des responsabilités qui sont les leurs.

C’est ainsi qu’est née l’Association africaine des formateurs et directeur du personnel (AFDIP). C’est elle qui organise, chaque deux ans, en marge de son congrès, les Journées africaines des ressources humaines (JARH). La 15e édition de ces journées se tient à Ouagadougou du 9 au 11 octobre 2008 sur le thème « Politiques et plans de carrière dans les organisations en Afrique : réalités, innovations et défis ». Plus de 250 professionnels de la gestion des ressources humaines prennent part à cette rencontre placée sous le haut patronage du Premier ministre, Tertius Zongo, et le parrainage du président de la Commission de l’UEMOA, Soumaïla Cissé.

A l’ouverture des travaux, Seydou Marcel Konkobo, le président de l’Association burkinabè des gestionnaires des ressources humaines (ABGRH), a exprimé sa gratitude à l’AFDIP « pour la confiance faite à l’ABGRH et au Burkina en nous confiant l’organisation des 15e JARH ».

Pour lui, la compétitivité et la mondialisation requièrent une prise de conscience pour une meilleure valorisation des ressources humaines. « L’Afrique est connue pour ses ressources naturelles, mais pas pour ses ressources humaines. Nos entreprises nous ont permis de nous retrouver, c’est donc un devoir pour nous d’atteindre nos objectifs », a-t-il dit.

Alioune dit Mawa Faye, le président de l’AFDIP, a insisté dans son discours sur la place importance qu’occupe le capital humain dans l’essor d’une entreprise. En fin de mandat, il a exhorté son successeur, qui n’est autre que Seydou Marcel Konkobo, à travailler dans le sens de l’obtention d’un statut d’observateur auprès de l’Union africaine et de l’UEMOA.

Représentant le Premier ministre, Jérôme Bougouma, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, s’est appesanti dans son discours d’ouverture sur la pertinence du thème de cette rencontre. Il s’est réjoui de ce que l’AFDIP ne cesse de grandir. Aussi a-t-il rendu hommage aux pionniers de l’association et exhorté les pays qui n’y ont pas encore adhéré à le faire. Le ministre a cité quelques actes qui montrent que le gouvernement burkinabè fait de la valorisation du capital humain une préoccupation. Les entreprises doivent en faire autant et savoir que « retenir un talent suppose qu’on lui propose un plan de carrière intéressant ».

Douze communications et deux conférences sont inscrites au programme de ces JARH qui se déroulent à l’hôtel Azalaï Indépendance. Au cours de la cérémonie d’ouverture, quatre prix spéciaux ont été décernés au Burkina, au Maroc, au Sénégal et au Groupe Challenge Afrique.

San Evariste Barro

L’Observateur Paalga

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina : Une économie en hausse en février 2024 (Rapport)