Pour le diplomate canadien, le 1er juillet marque le clou d’une série de festivités dans son pays dénommées “Canada en fête”. Elles se veulent être une halte du peuple canadien sur les principales dates de son histoire. La commomération du 1er juillet revêt cette année, une importance particulière.

Car elle intervient en même temps que l’organisation du XIIe Sommet de la Francophonie en octobre prochain au Québec et coïncidant avec les 400 ans de sa fondation. “Canada en fête est une occasion d’envisager l’avenir avec confiance et optimisme. Cette manifestation est un instant pour les Canadiens de prendre conscience d’être dans un monde interdépendant et d’apporter quelque chose à sa construction”, a expliqué le chef de mission, Jules Savaria.

En face de nombreux ambassadeurs accrédités au Burkina Faso et de plusieurs membres du gouvernement, le diplomate a salué l’excellence de la coopération canado-burkinabè. “La relation entre le Canada et le Burkina Faso est l’une des plus anciennes en Afrique subsaharienne francophone. Elles s’expriment dans l’éducation, la microfinance, les secteurs productifs, la bonne gouvernance...”, a rappelé Jules Savaria.

Le chef de mission de l’ambassade du Canada a reconnu les efforts fournis par les populations burkinabè pour bâtir le progrès. Il s’est aussi réjoui de son retour dans ce pays, après y avoir été ambassadeur avec le constat d’un “pays qui bouge” et le retour de plus en plus visible d’investisseurs canadiens : “Trois des quatre mines d’or qui ont démarré dans ce pays l’ont été avec des partenaires canadiens. A mon retour au Burkina Faso, j’ai trouvé un pays engagé dans la recherche du progrès et de la culture de la paix”.

Jolivet Emmaüs
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Sidwaya