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35è anniversaire de l’Obs : Les trois cultes

Publié le mercredi 4 juin 2008 à 11h32min

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En plus des aspects festifs et sportifs, L’Observateur Paalga a tenu à donner une dimension spirituelle à la commémoration de son 35e anniversaire au service de la démocratie et de la liberté de presse et d’expression. A la chapelle de la Rotonde, à la grande mosquée et au siège du journal, catholiques, musulmans et protestants ont demandé des bénédictions pour le journal.

• Te deum à la Rotonde

C’est l’abbé Augustin Ouédraogo qui a présidé cette messe d’action de grâce au cours de laquelle le Te deum a été entonné par la chorale grégorienne de la cathédrale de Ouagadougou et la multitude de fidèles qui ont participé à cette célébration eucharistique le 28 mai 2008 à la chapelle de la Rotonde à Ouagadougou.

L’abbé a construit son homélie autour des conclusions et du décret du concile Vatican II sur la partie concernant les moyens de communications sociales. L’Eglise, a-t-il rappelé, met l’accent sur le rôle et la place qu’occupent ces moyens de communications dans la vie des gens de notre ère. L’abbé Augustin Ouédraogo a essayé de montrer comment, à travers son parcours, notre journal, L’Observateur Paalga, s’est inscrit dans cette direction, dans cette mission sociale.

Considérant le rôle joué par le journal en 35 ans et les défis futurs, le célébrant principal a estimé que nous devons en faire « un bouquet spirituel que nous offrirons au Seigneur à l’adresse de L’Observateur ». Il a souhaité que Dieu accorde au journal la joie, le bonheur, la persévérance afin qu’il puisse « poursuivre sa route, poursuivre le travail engagé dans la paix, la foi et la sérénité ». Sur notre site internet, www.lobservateur.bf, vous pourrez lire l’intégralité de cette homélie.

Le directeur de publication du journal, Edouard Ouédraogo, a, dans une brève intervention, justifié la tenue de cette célébration par une volonté de « dire merci à Dieu pour toutes les grâces dont il a comblé L’Observateur, ses travailleurs et aussi pour la liberté de presse dans notre pays durant ces 35 dernières années ». Edouard Ouédraogo a également tenu à remercier tous les partenaires et lecteurs du journal.

Cette messe a été relevée par la chorale grégorienne qui a merveilleusement exécuté son riche répertoire de chants en français et en latin. Bien évidemment, côté chants, le clou a été le Te deum entonné en chœur par l’assemblée en prière. Le Te deum, dans la tradition catholique, est un chant d’action de grâce à Dieu pour toutes ses merveilles.

Aux côtés de l’abbé Augustin Ouédraogo, trois autres prêtres ont concélébré cette messe d’action de grâce. Il s’agit des abbés Jacob Yoda, Anicet Kaboré et Henri Noël Zongo.

• Culte d’action de grâce au siège du journal

Le culte d’action de grâce pour l’Observateur paalga, à l’occasion de la commémoration de ses 35 ans de vie, a eu lieu au siège du journal le jeudi 29 mai 2008 à partir de 18h 30 mn.

Il a connu la participation d’une centaine de chrétiens évangéliques, notamment le Groupe biblique universitaire, des frères et sœurs en Christ des différentes rédactions, de la Cellule Zabré Tum-tamdba, de la ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Mme Pascaline Tamini, du maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré, et du secrétaire général du Conseil supérieur de la communication, Songré Etienne Sawadogo.

Parmi les pasteurs, on a noté la présence des représentants du Conseil national des Assemblées de Dieu, de l’Union internationale des chrétiens (UIC) et du Centre international d’évangélisation.

C’est le pasteur Mamadou Philippe Karambiri, premier responsable de cette dénomination citée, qui a livré la parole de Dieu à l’assistance. Pour qui connaît l’homme hyperchargé, sa présence à la cérémonie n’était pas évidente surtout qu’il était orateur principal d’un séminaire de Pentecôte de son église qui se poursuivait dans la soirée du jeudi.

Dans son message d’exhortation qui s’est appuyé sur 2 Samuel 7, v.12 "Jusqu’ici l’Eternel nous a secourus", il a rendu hommage au directeur de publication, Edouard Ouédraogo, pour avoir creusé des tunnels, contourné des montagnes en vue de servir la Nation entière.

"Chaque matin, je lis l’Observateur paalga, c’est un journal qui, dans son observation, nous invite au changement, et sa ligne éditoriale est toujours pour la paix sociale", a dit l’homme de Dieu. Avant de poursuivre "J’ai vu Edouard Ouédraogo marcher dans la rue de Ouagadougou, les mains au dos et le visage contre terre après l’incendie de son journal et je priais dans mon cœur pour lui en disant à Dieu de le relever, car il a subi une injustice, et aujourd’hui il fait la fierté de tous".

A la fin de son prêche, il a fait cadeau au directeur d’une Bible, du vin, et une enveloppe pour le Dassandaga de Kienfangué. La ministre Pascaline Tamini a aussi rendu un court témoignage de la persévérance du directeur de publication du journal avant de remettre un cadeau à son premier responsable.

Le groupe vocal chorégraphique du GBU, Séraphine Bancé et Emile Kafando ont plongé l’assemblée dans la louange et l’adoration.

•Doua à la grande mosquée

Le vendredi 30 mai dernier, c’était au tour des musulmans d’organiser un culte religieux pour L’Observateur paalga.

A l’occasion, de nombreux responsables du bureau de la Communauté musulmane du Burkina (CMBF) ont fait le déplacement à la Grande mosquée de Ouagadougou. Comme de coutume, la prière de vendredi est officiée par l’imam Aboubacar Sana. Après le rituel du jour, place à la cérémonie de "doua" dédiée à notre quotidien qui fête ses 35 ans d’existence.

Mais avant, un bref rappel historique sur la naissance du journal et son évolution est fait aux fidèles par le secrétaire général du bureau exécutif de la CMBF, Moussa Semdé. Celui-ci a salué le rôle que l’Obs. joue dans la promotion de la paix et la tolérance dans notre pays.

Il s’est également réjoui du fait que c’est un journal qui n’a jamais blâmé l’islam. Bien au contraire, le canard contribue, selon lui, à la promotion de l’islam à travers les pages qu’il consacre aux activités islamiques. A sa suite, la parole a été donnée au doyen de la mosquée, El hadj Abdoulaye Tapsoba. Suivront ensuite, le Cheick Mahmoud Bandé et deux "frères" égyptiens.

Tous, après la lecture de quelques versets coraniques, ont fait des bénédictions pour l’Observateur paalga et son personnel avant que le grand imam Aboubacar Sana ne clôture la séance de prières consacrée à cet effet.

A l’issue de la cérémonie, une forte délégation conduite par le Cheick Mahmoud Bandé est venue visiter les locaux du quotidien (Direction, imprimerie, rédaction, PAO). Sur place, les fidèles musulmans ont encore fait des "doua" pour que vive L’Obs. et que règne la paix au Burkina Faso.

San Evariste Barro

Abdou Karim Sawadogo

Adama Ouédraogo Damiss

L’Observateur

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