La campagne médiatique autour du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) IXe édition, a pris de l’énergie avec ce point de presse qui a permis de faire le point des préparatifs. La IXe édition qui précède le Xe Sommet de la Francophonie devra montrer un visage d’un Burkina maître dans l’art des prestations de service de l’événementiel.

C’est pourquoi les organisateurs s’attellent à mettre les bouchées doubles pour offrir aux visiteurs et à tous les Burkinabè un SIAO 2004 de qualité. Vingt (20) pays sont déjà inscrits mais l’ambition est d’atteindre la trentaine. Un autre souhait des organisateurs est de voir la participation individuelle des artisans renforcée.
Pour ce qui est des visiteurs, les tickets d’entrée dans l’aire du SIAO va connaître une hausse, a précisé le directeur général du SIAO, M. Jean-Claude Bouda.

Il faudra donc pour les visiteurs, s’attendre à débourser plus de 300 FCFA. Néanmoins, l’on attend une affluence de plus de quatre cent mille (400 000) visiteurs.

"Le SIAO n’est pas un bazar"

Les stands non-climatisés coûtent 250 000 FCFA les 10 m2. Par contre, il faut débourser 500 000 FCFA pour occuper 10 m2 dans le pavillon climatisé. La date limite des inscriptions et de paiement des stands est fixée pour le 31 août 2004.

Le SIAO, après huit éditions, est devenu une vitrine de l’artisanat africain. Pour les organisateurs, il faut donc persévérer dans le sens du progrès et de la qualité. Dans ce sens, le choix des exposants sera strict car le SIAO appartient aux artisans et il faut le leur rendre. Cependant, "le SIAO 2004 ne sera pas Rood Woko. Il ne faut pas transformer le SIAO en un bazar" a martelé le directeur général du Salon, M. Jean-Claude Bouda.

Seuls les produits ayant trait à l’artisanat y seront exposés. Une "chasse aux sorcières" sera également livrée aux marchands ambulants et aux vendeurs d’eau, de bissap et autres jus dans les couloirs des stands. Le SIAO est un marché international qui se doit de présenter un visage honorable.

C’est la raison pour laquelle, au titre des innovations, on note la création d’un pavillon de la créativité avec compétition et la création d’un pavillon du design.

Quatre ateliers au programme

En plus des expositions-ventes générales, des expositions sectorielles, des animations et activités festives, quatre séminaires ateliers seront de cette IXe édition à savoir l’initiation d’une réflexion autour de la problématique du financement du secteur de l’artisanat. Les quatre thèmes qui feront l’objet de rencontre sont : "la problématique du financement de l’artisanat africain : quelles solutions adaptées ?", "Artisanat et développement en Afrique, "Mécanisme de garantie pour les industries culturelles organisées par l’AIF ; enfin, "Artisanat et développement en Afrique : quels services d’appui financier et non financiers aux entreprises avec quels opérateurs et sur la base de quelles actions prioritaires ?".

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
Sidwaya