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<I>On Murmure </I> : Vente de vivres à prix social : un préfet du Centre-Nord relevé de ses fonctions pour détournement de fonds

Publié le mercredi 21 mai 2008 à 10h37min

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Il est parvenu à Kantigui que dans l’opération vente de céréales à prix social, un préfet de la région du Centre-Nord a été relevé de ses fonctions pour détournement de fonds. L’autorité indélicate en question aurait collecté l’argent des populations qui ont exprimé le besoin d’acheter les céréales au prix social à 9000 F CFA le sac et ne l’aurait pas versé à l’Action sociale. Conséquence, il ne pouvait pas enlever les vivres pour ses administrés qui, fatigués d’attendre, ont fini par manifester et porté l’affaire en justice.

Selon des sources bien informées que Kantigui a eues, le préfet en question a été relevé de ses fonctions par un message rapide du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Ainsi, il a déjà passé service à un intérimaire et son dossier suit son cours au palais de justice territorialement compétent pour traiter de l’affaire. Kantigui qui déplore les actes irresponsables posés par le préfet en question, pleure les pauvres paysans qui attendent leurs vivres pour tenter de joindre le deux bouts dans ce contexte de vie chère. C’est pourquoi, Kantigui ouvre l’oeil et le bon et suit de près cette affaire.


* Un Salon international de littérature orale en gestation à Bobo-Dioulasso

Il est revenu à Kantigui que l’association “Maison de la parole” s’active à mettre en place pour décembre prochain, un salon consacré à la littérature orale et à la jeunesse à Bobo-Dioulasso. Kantigui a appris par ailleurs, que la manifestation, prévue pour être une biennale, devrait se nommer “Salon international du livre de la jeunesse et de la littérature orale de Bobo-Dioulasso” dont l’acronyme serait SILLOB. Ses objectifs, selon les informations parvenues à Kantigui, seraient les suivants :
- créer un cadre de rencontre, d’échange et d’expression des professionnels du livre et de la littérature orale,
- initier les structures d’exploitation que sont les établissements scolaires et universitaires à l’expression écrite
- valoriser la tradition orale,
- susciter la cohésion entre les structures d’exploitation et les professionnels.
Si le SILLOB se matérialisait, ce serait une autre corde à l’arc de l’association “Maison de la parole” qui organise déjà le festival international “Yeleen” consacré aux contes et arts du récit et qui sera à sa 12e édition, du 22 décembre 2008 au 2 janvier 2009. Déjà, a remarqué Kantigui, du côté de Bobo-Dioulasso, Siaka Charles Sidibé, l’un des promoteurs du SILLOB, est à pied d’œuvre pour sa mise en route et surtout sa réussite. Mieux, dit-on, Hassane Kouyaté, l’autre promoteur de la manifestation, basé en France est en train de mettre les petits plats dans les grands pour que le coup d’essai du SILLOB soit un coup de maître.


* Une distinction à El Hadj Oumarou Kanazoé

L’Interafricaine de communication et de sondage (ICS) vient d’attribuer à El Hadj Oumarou Kanazoé, cet opérateur économique burkinabè de renom, le Prix panafricain ICS 2007-2008, du meilleur promoteur du codéveloppement en Afrique de l’Ouest. Cette distinction couronne "les actions et projets de développement initiés par El Hadj Oumarou Kanazoé en faveur des populations de la zone CEDEAO".
Selon l’ICS, "les compétences de cet homme ont retenu l’avis favorable des 41 membres du jury".

La cérémonie de remise du prix à El Hadj Oumarou Kanazoé par les donateurs, se déroulera, samedi 28 juin 2008 à 10 h, à l’hôtel Sofitel de Ouaga 2000. Pour mémoire, l’ICS est une ONG spécialisée dans la communication et les sondages, basée en Côte d’Ivoire et regroupant des journalistes issus du continent africain. Elle a comme objectif de "développer l’Afrique par la reconnaissance du mérite des hommes politiques, des spécialistes de l’économie...".


* Médipôle de Sya : des lueurs d’espoir pour le projet du Pr André Ouezzin Coulibaly

Kantigui a eu l’agréable surprise de constater que le projet de la Médipôle de Sya du Pr André Ouezzin Coulibaly, en souffrance depuis belle lurette, est en train de renaître. En fait, a-t-on dit à Kantigui, le projet intéresserait des Néerlandais et des Africains vivant aux Etats-Unis. Les premiers ont invité le porteur du projet au cours de la première décade du mois d’avril, à mieux expliquer de quoi il s’agit. Ainsi, d’Amsterdam à Rotterdam en passant par La Haye et Eindhoven, le Pr Ouezzin a présenté la Médipôle de Sya, un hôpital de premier ordre sur les plans technique et professionnel à vocation internationale et basé à Bobo-Dioulasso, ville à laquelle son promoteur est tant attaché.

Les Néerlandais, visiblement intéressés par ce projet qui date de 1993, ont même réactualisé l’étude de faisabilité. Il ne resterait plus que le montage financier (actualisé aussi) de la Médipôle de Sya, a-t-on soufflé à Kantigui. Du côté des Etats-Unis, la Médipôle de Sya intéresse également “The African diaspora medical project, INC” basée à Baltimore dans l’Etat du Maryland. Cette organisation regrouperait des Africains vivant au pays de l’Oncle Sam depuis plus de 30 ans. Kantigui se réjouit, en tout cas, de toutes ces bonnes nouvelles qui redonnent certainement espoir au Pr Ouezzin qui, bien que septuagénaire, tient toujours à la concrétisation de son projet. Kantigui espère enfin, que les choses vont s’accélérer pour que la ville de Bobo-Dioulasso dispose enfin, d’une structure sanitaire de renommée internationale.


* Une rupture de contrat mal digérée

Kantigui a ouï dire qu’un incident se serait produit à Boussé lors de la journée de l’enseignant tenue du 8 au 10 mai dernier. Et selon des sources dignes de foi, tout serait parti de la restauration des enseignants et des élèves. Cette tâche aurait été confiée à une dame qui s’illustre assez fort bien dans l’art culinaire.
Mais ayant constaté que les premiers repas servis aux enseignants manquaient de qualité, ceux chargés de la restauration auraient décidé de rompre le contrat qui les liait à la dame pour confier le volet restauration aux enseignantes.
Cette rupture de contrat aurait provoqué le courroux du mari de la dame qui se serait violemment pris au président de la commission restauration qui n’est personne d’autre qu’un enseignant.
Le monsieur n’aurait pas hésité à humilier l’enseignant devant ses collègues et les élèves. Kantigui qui regrette cet incident aurait également appris que les enseignants menacent de manifester si aucune excuse n’est présentée à leur corps et surtout à la victime.
Vivement que les esprits se calment !


* Attention ! Ça grogne dans les CEB

Il est parvenu à Kantigui que dans certaines Circonscriptions d’enseignement de base (CEB), ça grogne. Et pour cause, nombreux sont les enseignants qui attendraient leurs indemnités des classes multigrades. Si ce ne sont pas des prises d’otages, c’est des sit-in que de sources bien informées annoncent en cette fin d’année scolaire. Kantigui a d’ailleurs ouï dire que ces actions de revendication seraient déjà effectives dans certaines localités, mettant inspecteurs et directeurs provinciaux de l’Enseignement de base mal à l’aise. D’autres sources affirment que des enseignants attendent encore leurs indemnités de trois mois au titre de l’année scolaire 2006-2007.
Du côté du département chargé de l’Enseignement de base, la démarche serait entamée pour paiement des indemnités. A quelques jours des examens scolaires, Kantigui appelle les enseignants à plus de responsabilité pour ne pas compromettre l’avenir de ces milliers d’élèves innocents. Kantigui n’oublie pas aussi d’interpeller ceux qui détiennent les cordons de la bourse à plus de scélérité car dans cette vie devenue trop chère, l’espèce sonnante et trébuchante est plus que jamais précieuse.


* Un lotissement provoque des remous

Kantigui dont les radars sont multidirectionnels, a appris que le lotissement du quartier Kolonkoom de Boussé susciterait des remous. Ce quartier qui se trouverait être celui de la première adjointe au maire aurait posé des conditions préalables. Des négociations auraient même eu lieu entre les autorités municipales et les populations. Mais celles-ci n’auraient pas requis le consensus.
Ainsi, l’équipe chargée de l’attribution des numéros dans le quartier à lotir se serait vu refoulée en dépit de la présence de la police derrière cette équipe. Pour l’instant, l’opération de numérotation est en veilleuse et Kantigui espère que les deux parties s’entendront pour le développement, l’amélioration du cadre de vie des populations de Boussé.


Inauguration du nouveau marché de Guipa

Il est parvenu à Kantigui la cérémonie officielle d’inauguration du nouveau marché de Guipa dans la commune rurale de Tema Bokin (province du Passoré) interviendra le dimanche 1er Juin 2008. D’ores et déja les filles et fils de la localité se mobilisent pour donner un cachet particulier à l’évènement. Kantigui a ouï dire qu’à Ouagadougou les ressortissants de Guipa entendent pleinenemt jouer leur partition pour que la fête soit belle.


* Un officier américain reçu à la Culture

Le ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication reçoit ce jour 21 mai, un officier américain pour parler de culture. Les échanges se dérouleront au cabinet du ministre, qui sera entouré de son staff technique.


* La relève du Club des hommes d’affaires

Dans le cadre de ses activités 2008, le Club des hommes d’affaires franco-burkinabè a organisé un séminaire top management au profit de ses membres et de certains chefs d’entreprises burkinabè non membres. Première d’une série de trois séminaires financés par l’ambassade de France au Burkina, cette formation, animée par le député-maire français et consultant en management et communication, Stéphane Demilly et le directeur général de Perfectum Afrique et de l’IAPM, Abdoul Karim Traoré, s’est déroulée du 8 au 9 mai dernier à l’hôtel Silmandé autour du thème : « Etre un manager à cerveau total ».

En collaboration avec les institutions nationales d’appui au secteur privé, le Club des hommes d’affaires franco-burkinabè, ayant à sa tête Miougoupri Joseph Baro, directeur général de AGF Burkina-Vie, a invité le directeur général des Editions Sidwaya à participer à ces formations, à côté d’une liste de chefs d’entreprises non membres du Club, « sélectionnés au regard de leur professionnalisme dans leur secteur d’activité ». Kantigui qui a jété son regard sur cet aréopage de managers, a remarqué la présence de Beld’or Cheick Sigué, directeur général adjoint des Editions « le Pays ». Y était présent également, Nana Boureima Fils. Tout se passe comme si ceux-ci se préparent comme il convient, à prendre la relève des papas le moment venu, afin d’entrer en force dans les affaires avec le bagage approprié.


* 10e anniversaire du RIARC à Abidjan

Le Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), créé en 1998 à Libreville, célèbrera son dixième anniversaire à Abidjan en Côte d’Ivoire, du 17 au 24 août 2008. Plusieurs manifestations marqueront ia commémoration de cet anniversaire dans la capitale économique ivoirienne. Le CSC du Burkina se prépare pour participer à l’événement.


*Une affaire de viol divise le palais de justice de Kongoussi

Kantigui a ouï dire qu’une affaire de viol, diversement appréciée, divise actuellement le palais de justice de Kongoussi. La victime, une employée d’un bar-dancing de la place aurait été violée dans la nuit du 11 au 12 avril 2008 dans un hôtel de Kongoussi. Des sources indiquent que l’auteur est un coiffeur reconverti en orpailleur. II aurait commis son forfait après avoir menacé sa victime avec un couteau. La victime a alors porté plainte à la police qui a procédé à l’arrestation du présumé auteur. Mis à la disposition du procureur du Faso, il a été relaxé pour des raisons que Kantigui ne saurait vous dire. La victime a alors reformulé et porté plainte avec constitution de partie civile adressée à un juge d’instruction. Ce dernier a délivré un mandat d’amener et le présumé auteur a été de nouveau arrêté et conduit à la maison d’arrêt, le vendredi 2 mai 2008.

Mais selon des indiscrétions parvenues à Kantigui, le juge d’instruction qui a décidé de poursuivre le présumé auteur et le procureur qui l’a relaxé dans un premier temps, sont à couteaux tirés. Le premier affiche sa détermination à ce que le prévenu réponde des faits qui lui sont reprochés alors que le second veut qu’il soit relaxé. Cette situation se serait envenimée et le procureur aurait délivré un Ordre de mise à disposition (OMD) qui devait conduire le juge d’instruction à maison d’arrêt. Selon les échos parvenus à Kantigui, cette décision (OMD) n’aurait pas été appliquée.

Ce bras de fer pour un cas de viol, qu’on n’arrive pas à comprendre, a amené Kantigui à faire ses petites investigations sur le présumé auteur. Et selon ses investigations, le prévenu est bien fiché par les forces de sécurité de Kongoussi (police comme gendarmerie) pour coups et blessures sur autrui mais aussi pour détention et consommation de drogue. Kantigui, sans vouloir donner raison ou tort à qui que ce soit, appelle les protagonistes à appliquer la loi et rien que la loi, seule issue pour un dénouement final qui préserve l’ image de la justice.

Kantigui

Sidwaya

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