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SOS : 3 milliards pour reconstruire Rood Woko

Publié le mercredi 16 juin 2004 à 07h54min

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Des informations dignes de foi parvenues à Kantigui révèlent que le devis de la reconstruction du marché central de Ouagadougou, Rood Woko s’élève à 3 milliards de FCFA. Kantigui apprend par ailleurs que tous les appels d’offres lancés pour détruire la partie endommagée de Rood Woko ont été jugés infructueux.

Face à cette situation, on aurait fait appel au valeureux génie militaire qui, pour des raisons de limites techniques, aurait décliné l’offre...

Décidément, le Rood Woko, new look ne sera pas pour bientôt !

Ah, quelle affaire, quelle casse-tête chinois, par ces temps qui courent !


* Affaire : Me Kyélem contre Sidwaya, un règlement à l’amiable

Observatoire national de la presse ( ONAP)

Communiqué conjoint

Suite à la citation de Maître Kyélem Apollinaire appelant le codirecteur de publication de Sidwaya, Michel Ouédraogo et les journalistes Boubacar Sy et Alassane Karama à comparaître par devant le Tribunal correctionnel de Ouagadougou le 17 juin 2004, pour répondre du "délit de diffamation en vertu de l’article 109 de la loi 56-96 ADP portant code de l’information", l’Observatoire national de la presse (ONAP) s’est autosaisi de l’affaire en vue d’une médiation.

En rappel, le délit, selon le plaignant a été commis par les deux reporters de Sidwaya sus-cités dans leurs différentes relations et les commentaires sur le procès de la tentative de coup d’Etat tenu du 6 au 17 avril 2004 à Ouagadougou.

Dans le cadre de sa médiation donc, l’ONAP a eu cinq rencontres avec les deux parties concernées dans la période du 19 mai au 10 juin 2004. De ces rencontres, l’Observatoire national de la presse a retenu une volonté et une disponibilité des deux parties à privilégier la voie de règlement à l’amiable en lieu et place de celle judiciaire. Fort de cet acquis et d’une analyse objective de la situation, l’ONAP a "managé", le 11 juin 2004 à la Maison de l’Avocat, une rencontre entre Maître Kyélem Apollinaire et le codirecteur de publication de Sidwaya en présence et avec le soutien du bâtonnier de l’Ordre des avocats, Maître Barthélemy Kéré. Ce contact direct au moyen d’un dialogue franc, ouvert, dynamique a permis aux deux parties de dissiper bien des nuages. Il a surtout débouché sur :

- Le constat des contraintes et insuffisances, d’ordre matériel, humain et technique que connaît l’exercice de la profession de journaliste au Burkina Faso.

- Le constat de dérapages et d’observation insuffisante, voire limitée des règles déontologiques et éthiques professionnelles dans le traitement de l’information sur le procès, dans certains cas.

- La présentation d’excuses du quotidien Sidwaya à Maître Kyélem Apollinaire pour les désagréments et préjudices à lui causés par les écrits incriminés, tout en insistant sur le fait qu’aucune intention de nuire n’a animé les journalistes.

- L’acceptation de ces excuses par Maître Kyélem Apollinaire et sa décision de retirer sa plainte.

- La publication d’un communiqué conjoint qui consacre le règlement à l’amiable.

Pareille issue heureuse autorise l’ONAP à saluer à sa juste valeur la grandeur d’esprit constructif dont ont fait preuve les deux parties. Puisse cet "incident" impulser une dynamique de compréhension et de collaboration entre la presse et le barreau, au profit de l’Etat de droit dont ils sont assurément des piliers majeurs.

Dans cette attente, les parties prenantes suggèrent en termes de leçons dynamiques :

- Davantage de professionnalisme des journalistes qui s’adosse à une maîtrise technique ainsi qu’à l’observation des règles déontologiques et éthiques,

la familiarisation par voie de formations multiformes en matière de procédure pénale, de connaissance du barreau...

- L’établissement de passerelles entre justice, barreau et presse : une connaissance mutuelle s’impose pour que ces différents piliers interactifs de sauvegarde et de consolidation de l’Etat de droit fonctionnent. En duo plutôt qu’en duel.

Fait à Ouagadougou le 14/06/2004

Ont signé

Maître Kyélem Apollinaire
Avocat

Michel Ouédraogo
Codirecteur de publication
de Sidwaya

Bassirou Sanogo
Président de l’ONAP


* Un terrain pour Sidwaya à Boromo

Kantigui s’est réjoui en parcourant une lettre émanant de la mairie de Boromo. Celle-ci est en effet relative à l’attribution d’une parcelle à l’effet d’y construire le bureau provincial de l’Agence d’information du Burkina. La lettre promet un kiosque à journaux dès la finition de la nouvelle gare routière. Face à une telle attitude, Kantigui ne peut qu’être reconnaissant aux autorités communales de Boromo et souhaiter que de telles initiatives fassent tache d’huile pour une meilleure circulation de l’information.


* Les forces de sécurité fortement équipées

Kantigui constate avec beaucoup d’intérêt que le combat mené par le ministre Djibrill Bassolé de la Sécurité, afin que nos forces de l’ordre soient bien équipées commence à porter fruit et beaucoup d’espoir. En tout cas, un important lot de véhicules de sécurité, tout terrain, de gilets pare-balles, d’armes et de munitions bien dissuasives, vient d’être acquis, par le ministère de la Sécurité.

Toute chose qui devrait permettre aux gendarmes et policiers de lutter efficacement contre le banditisme, pour le bien-être des populations burkinabè et pour assurer au prochain Sommet de la Francophonie, le rayonnement qui sied !

De sources A, Kantigui a appris qu’une cérémonie officielle de remise de ce matériel sera bientôt organisée et sera suivie, bien évidemment, d’une opération de sécurisation du Burkina, mètre carré par mètre carré...


* Dons aux commerçants de Ouagadougou

Vendredi prochain, les commerçants et les acteurs des différentes piliers du secteur informel burkinabè devraient se retrouver à la Maison des jeunes et de la culture, selon des bruits parvenus à Kantigui. Il ne s’agirait pas de tenir un meeting mais plutôt d’entrer en communion avec un des leurs qui siège à l’Assemblée nationale : l’honorable Hamidou Compaoré. Celui-ci devrait recueillir, selon certaines sources, leurs avis sur la construction de la cité burkinabè et à cette occasion, venir en aide aux commerçants de Rood Woko, aux taximen, aux vendeuses de fruits et légumes et aux travailleurs du secteur informel.

On parle de divers dons dont des vivres, des couvertures, des nattes etc.


* Des femmes burkinabè arrêtées aux Etats-Unis

Kantigui vient d’apprendre, à l’heure où se tient à Kombissiri, un séminaire consacré à la lutte contre la drogue, que des femmes, de nationalité burkinabè ont été arrêtées et incarcérées aux Etats-Unis. Et ce, alors qu’elles auraient été prises en flagrant délit de possession de drogue. Renseignements pris par Kantigui, une de ces bonnes dames, qui ne fait nullement l’honneur du passeport burkinabè, serait de Bobo-Dioulasso et également connue pour ses nombreux voyages au pays de l’oncle Sam.

Affaire à suivre de très près et Kantigui va ouvrir l’œil sur cette affaire, pour en savoir davantage.

Décidément, certaines villas luxueuses et véhicules d’un luxe insultant qui pullulent à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso ou ailleurs, au Burkina, sont souvent la face visible de l’indécence...


* L’Association burkinabè de sciences politiques se fait entendre

Il est parvenu à Kantigui qu’après avoir suscité la mise en place et l’opérationnalisation d’un département de troisième cycle à l’UFR/SJP (Unité de formation et de recherche en sciences juridiques et politiques) de l’Université de Ouagadougou, des intellectuels et universitaires burkinabè promeuvent avec les étudiants de la première promotion (2003-2004) du DEA sciences politiques, l’ABSP (l’Association burkinabè de sciences politiques).

C’est en 1996 que l’association est née, sous la houlette de plusieurs personnalités intellectuelles et universitaires. Une nouvelle équipe vient d’être élue pour porter haut le flambeau des initiateurs de 1996. Et ce, à travers un bureau de 9 membres, qui a pour ambition immédiate, l’adoption et la mise en musique du plan stratégique de l’ABSP.

Il va s’agir, selon des sources dignes de foi, parvenues à Kantigui de :

- favoriser la recherche et les échanges internationaux dans le domaine de la science politique ;

- de promouvoir le développement de la science politique au Burkina ;

- de l’identité, la spécificité et l’autonomie de la science politique au Burkina. Il s’agira aussi d’encourager la diffusion et l’introduction de la science politique dans les cursus universitaires et dans les écoles professionnelles au Burkina Faso.

A cet effet, c’est notre confrère Ibrahiman Sakandé des Editions Sidwaya qui a été porté à la présidence de l’Association burkinabè de sciences politiques. Avec une équipe de 8 personnes pour accompagner son action : Nouhoun Ouattara (vice-président), Delphine Ouandaogo (2e vice-présidente), Sanfo Aboubacar (secrétaire général), A. Thierry Zongo (secrétaire à l’organisation), Silvé Kapholo (secrétaire aux finances), Paul P. Bayili (secrétaire aux relations extérieures), Jean Pierre Guigma (secrétaire à la formation) et Luther Yaméogo (secrétaire à la communication).

Voilà une donne qui reçoit les encouragements de Kantigui et qui mérite d’être suivie de très près...


* Silence radio à Kourita FM : le CSI enquête... les Koupéliens intercèdent...

Le séjour d’une mission du Conseil supérieur de l’information (CSI) dans la ville "aux cailloux blancs’’ le jeudi 10 juin 2004, n’est pas passé inaperçu. Les Koupéliens qui ont vite deviné l’objet de cette mission du CSI dans leur ville, commencent à s’inquiéter quant à l’avenir de leur radio locale, la 93.7 FM qui s’est tue depuis le 24 mai dernier. Selon les informations, la famille des communicateurs locaux, aurait déjà entrepris des démarches auprès des notabilités coutumières et autorités politiques de la ville, afin qu’un coup de main soit porté au promoteur de Kourita FM pour éviter que la province ne vienne à perdre définitivement la fréquence 93.7. Les animateurs de la 93.7 en chômage forcé depuis le 24 mai, commencent aussi à faire entendre leur voix. Affaire à suivre !


* Grande conférence du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme à Koupéla : un participant demande la création d’une école de sorcellerie au Burkina... un abbé s’indigne...

La première grande conférence du ministère de la Culture, des Arts et de la Culture tenue à Koupéla, le samedi 12 juin 2004 sur le thème "Rationalité scientifique et sorcellerie’’ défraie la chronique dans la ville "aux cailloux blancs’’. Animée par le professeur d’université, M. Justin Koutaba, cette conférence a, le moins que l’on puisse dire, suscité des débats passionnés et passionnants. En effet, pendant qu’un des participants médusé par la thèse du conférencier, demandait la création d’une grande école de sorcellerie au Burkina Faso et que certains indignés, contre-attaquaient avec véhémence le discours du conférencier, d’autres "dépassés’’ par l’allure des débats, suppliaient simplement le conférencier de nuancer ces propos... de sorte qu’à la fin de la conférence (qui avait fait salle comble), on avait le sentiment que la communication du conférencier avait heurté des sensibilités.


* CEP à Ténado : elle accouche le jour du CEP

Pendant que ses camarades de classe se préparaient le 9 juin au matin pour l’examen du Certificat d’études primaires à Ténado dans la province du Sanguié, une petite fille de l’Ecole évangélique de ladite localité, elle, se préparait pour la maternité. Régulièrement inscrite à l’Ecole évangélique, Pascaline Tiemtoré était candidate au CEP et au concours d’entrée en 6e avec un âge compris entre 13 et 15 ans maximum. Le 9 juin au matin donc, Pascaline a senti des douleurs qui n’étaient autres que les signes annonciateurs de son accouchement. Conduite d’urgence à la maternité de Ténado, elle a mis au monde un garçon à 6h 58 mn soit 32 mn avant le début effectif des épreuves. Malgré la bonne volonté des sages-femmes de la maternité d’aider la candidate à récupérer rapidement, cela n’a pas été possible.

Pascaline Tiemtoré doit alors se contenter de son bébé en lieu et place du CEP qu’elle a pourtant préparé pendant six ans. Voilà un accouchement qui remet sur le tapis, l’épineuse question des grossesses indésirées et surtout celles des élèves. Cela remet certainement à jour, le combat mené par l’ABBEF depuis le début des années 70... Celui de la promotion de la planification familiale !

Kantigui
Sidwaya

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