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<I>Pot-Pourri </I> : Compteurs d’électricité : des voleurs en véhicule

Publié le vendredi 15 février 2008 à 09h45min

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Un des locataires d’une cour commune située au secteur 30 de Ouagadougou, à quelques encablures de l’Institut des sciences, a été victime de vol. En effet, de retour du service, quelle ne fut sa surprise de constater que son compteur d’électricité avait disparu ! Après renseignements, des voisins lui apprirent que deux hommes sont venus en vehicule, dans la matinée, ont fait un tour vers les compteurs avant de repartir.

Les habitants de la cour, croyant avoir affaire à des agents de la SONABEL, n’ont pas prêté grande attention aux deux hommes et à leur vehicule. La victime partie plus tard se renseigner à la SONABEL, apprendra que la nationale d’électricité n’a pas envoyé d’agents dans la zone pour une quelconque opération. Toutefois, la SONABEL a promis d’ouvrir une enquête car, semble-t-il, notre victime n’est pas la première personne à se plaindre de vol de compteur.


Ecole "A" d’Arbinda victime d’ingratitude

Pour ce lecteur, OST, l’école du plus grand département de la province du Soum est victime de l’ingratitude de ses fils. Il s’en explique à travers ces lignes.

"Je me suis adressé particulièrement au journal "Le Pays" pour la publication de ce présent article pour plusieurs raisons : son objectivité, sa volonté d’informer la population, son professionnalisme et surtout sa combativité dans le domaine éducatif sans oublier son accessibilité à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

L’école primaire d’Arbinda a été créée en 1947, c’est-à-dire avant les indépendances, avec pour premier directeur Amaga Guindo. Cette fameuse école normalisée à six classes après la colonisation reste le berceau et l’itinéraire de la plupart des intellectuels de ce département. Vieille de soixante ans, elle n’a connu aucune réfection, en dehors de quelques retouches faites sur les fenêtres ; même le pauvre grillage qui servait de clôture a disparu.

L’école du plus grand département de la province du Soum est victime de l’ingratitude de ses fils, ceux à qui elle a assuré une formation de base. Arbinda possédant un grand potentiel intellectuel renforcé par une diaspora non négligeable croule sous le poids de l’insouciance de ses ressortissants. Ceux-ci, divisés par l’orgueil et la politique, ne trouvent pas un terrain d’entente pour l’essor de cette commune rurale. Les manifestations d’anniversaire d’école publiées à travers les médias, et même celle de l’école de Sikré, village situé à dix-huit kilomètres d’Arbinda, laissent indifférents les intellectuels nés de cette vieille école. Ces comédiens politiques n’apportent à ce village que des meetings politiques, source de querelles inutiles incitant la population à s’entre-déchirer et à cultiver la haine. Cet écrit n’est point une insulte, ni un dénigrement mais juste un rappel à l’union, à l’entente, au travail, à plus d’amour, à la formation d’un bureau de parents d’élèves actif et dynamique et à la consolidation de l’Association des ressortissants d’Arbinda. Autant l’école a besoin de votre soutien pour sa réfection et son entretien, autant la commune saura profiter de votre lumière et expérience afin de parvenir à un développement radieux. La jeunesse d’Arbinda ayant connu l’amertume de la zizanie doit savoir défendre l’unité."


CDP Zambo : la révocation du maire demandée une fois de plus

Suite à sa lettre ouverte sur la "grave crise au conseil municipal de Zambo (dans la province du IOba), Pobessoa Somda, le secrétaire général de la sous-section CDP de ladite localité, a été convoqué au siège du parti majoritaire. Il adresse la présente lettre ouverte au directeur du siège du CDP où il réitère la révocation de l’actuel maire de Zambo. Pour des raisons d’éthique et de déontologie, nous avons amputé cette lettre ouverte, dont ampliation a été faite à plusieurs personnalités, de certains passages.

"Camarde,

J’ai l’honneur de vous informer que nous avons reçu votre convocation en date du 12 février 2008, référence 2008/004/CDP/CN/BPN/BEN/SG/DS. Nous sommes au regret de vous dire que nous ne pouvons pas venir parce que les moyens nous manquent, et je suis dans l’initiation Dagara.

En ce qui concerne la situation politique à Zambo, nous tenons à vous informer que nous n’avons pas écrit contre le parti, c’est plutôt contre le maire Méda Sobanfo Michel. Nous avons écrit pour demander son départ. Surtout qu’il a fait du faux et usage du faux dans sa déclaration individuelle du 27 décembre 2005. Il ne s’est inscrit sur aucune liste du Burkina Faso. Il n’est pas électeur. Nous l’avons découvert après son élection comme maire. La loi condamne cela : article 241242270272 du Code général des collectivités ; article 101 du Code électoral. Nous avons écrit au ministre de tutelle qui doit le révoquer (article 271 du Code des Collectivités). Combien de Burkinabè ont fait la prison parce qu’ils ont fraudé ou pour usage de faux ? Il y en a beaucoup. Nul n’est au-dessus de la loi, et nous vous demandons de ne pas couvrir M. Méda Michel.

Question : Si Méda Michel était un militant d’un parti autre que le CDP, qui aurait fraudé pour se faire voter comme maire, quelle aurait été la position du parti CDP ?

Nous, sous-section du CDP de Zambo, demandons de le révoquer.

Notre requête auprès du ministre est valable parce qu’en matière d’usage du faux, il n’y a pas de délai de recours.

Dans l’attente d’une suite favorable, veuillez agréer, Monsieur le Directeur du siège du parti CDP, l’expression de notre haute considération."


L’UNDD s’attaque à la vie chère

L’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) tient son 10e forum de communication alternative demain samedi 16 février à partir de 15h à Koudougou, dans la salle de conférences de la direction de l’environnement. Cette grande rencontre qui se tient sous la houlette du Mouvement des jeunes (MJ/UNDD) du Boulkiemdé va être une occasion pour les militants du parti de Me Hermann Yaméogo, et la population de la région de Koudougou, de passer aux cribles une problématique d’actualité au Burkina, celle de la vie chère. Les communications qui vont être livrées à l’occasion de cette rencontre des jeunes du parti s’inscriront dans la logique du thème général retenu pour ce 10e forum de communication alternative : "La vie chère, espoir et limite de l’engagement du Premier ministre."


Yako : Téma a son marché

Le village de Téma, dans la commune rurale de Bokin (province du Passoré), a désormais un marché. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que les habitants du village ont accueilli l’autorisation d’ouverture de leur marché qui se tient tous les trois jours. Ils se sont par ailleurs accordés à tenir leur marché le lendemain de celui de Bokin. Le premier jour du marché de Téma a eu lieu le dimanche 27 janvier 2008.


Ouahigouya : une assistance judiciaire aux populations rurales

La commission "Justice et paix" organise ce vendredi 15 février 2008 à l’OCADES CARITAS diocésaine de Ouahigouya, le lancement de la deuxième phase du projet "promotion de l’accès des populations rurales diminuées à la Justice au Burkina". Un projet qui vise l’information des publics cibles sur leurs droits et devoirs en les accompagnant vers des structures habilitées à les rétablir dans leurs droits bafoués. La cérémonie est placée sous la présidence du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Zakalia Koté, et le parrainage du ministre de la Promotion des droits humains, Salamata Sawadogo.

Le Pays

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