La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est intervenue lors du match ASFA-Y # BPFC de la 7e journée joué le 27 janvier au stade municipal. Deux penalties sont refusés à l’équipe.
Cette injustice permet à l’ASFA-Y de battre le BPFC. La faute de l’arbitre est grave, ont déclaré les dirigeants du club. Du reste, le public sportif a pu voir les actions à la télévision et bon nombre ont effectivement désapprouvé l’attitude de l’arbitre. En rappel, lors de la première journée, le même arbitre avait brimé le club à Banfora, le contraignant au nul face à l’USCO.

La saison 2004-2005, le même arbitre lors de la première journée de D2 avait terrorisé le BPFC qui jouait contre AS Maya à Bobo.
Les dirigeants retiennent par ailleurs, que lors des rencontres du BPFC-USO à Koudougou, la 4e journée et BPFC#EFO lors de la 3e journée, des insuffisances notoires de l’arbitrage ont été constatées. Un penalty avait été gracieusement offert à l’EFO qui a également battu le BPFC 2-1. Face à l’USO à Koudougou, un penalty a été refusé au BPFC.
Cela a même été reconnu par le président Tiemtarboum de l’USO.

Face à cette série de brimades, le bureau exécutif du BPFC est monté au créneau pour condamner avec la dernière énergie, le comportement honteux et calamiteux de certains de nos arbitres. Par la même occasion, le BPFC interpelle la commission centrale des arbitres, la Ligue nationale de football et la Fédération burkinabè sur le comportement de ces arbitres qui pourraient influencer non seulement le rendement futur du BPFC mais fausser même le résultat final du championnat.

Tout en prônant le fair-play (le club a toujours eu un prix fair-play), les dirigeants attirent l’attention des uns et des autres sur le fait que l’attitude des arbitres, notamment de Pascal Marie Dipama, est de nature à provoquer un mauvais comportement des supporters du club. Au demeurant, précise le président du club, M. Moumouni Béréwoudougou, nous ne ménagerons aucun effort pour toujours inviter nos supporters au calme quelle que soit la situation.

Et au directeur technique du club le chef du quartier Bourkina d’ajouter : "nous ne demandons aucune faveur à qui que ce soit ; nous demandons seulement à tous les acteurs du football, en l’occurrence les arbitres, de siffler avec impartialité afin que chaque club puisse mériter en fin de course la place qui lui revient".

François KABORE
AIB/Koudougou

Sidwaya