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<I>Confidences du week end </I> : Du travail pour les militaires retraités

Publié le lundi 28 janvier 2008 à 10h15min

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On se rappelle que pour répondre aux doléances de certains militaires retraités qui s’élevaient contre les conditions de précarité dans lesquelles ils disaient vivre, le ministère de la Défense avait pris le problème à bras-le-corps.

En sus des 100 millions de F CFA que l’Etat avait mis à la disposition de la mutuelle de l’armée, le ministère de la Défense a proposé aux plaignants des postes dans d’autres secteurs de la Fonction publique. L’opportunité a été saisie par ceux qui sont décidés à entamer la deuxième phase de leur vie professionnelle.

C’est ainsi que sur un potentiel de 2700 personnes, 1183 se sont déjà inscrites, soit une moyenne de 44%. Il faut rappeler que l’inscription est volontaire. Au début, les fiches d’inscriptions ont mis du temps à être transmises au ministère en charge de la Fonction publique parce que la plupart étaient mal remplies. De source bien informée, les aspirants qui se sont inscrits seront bientôt appelés, le temps pour le département de la Fonction publique de bien peaufiner l’opération et de procéder à la ventilation de ces "anciens nouveaux fonctionnaires" dans la quinzaine de ministères qui devraient absorber ces militaires à la retraite.


Décès de détenus à la MACO : Que s’est-il passé ?

Le 15 janvier dernier, notre journal a été saisi pour un fait insolite à la morgue de l’hôpital Yalgado Ouédraogo. Moussa Konditamdé, Ouédraogo Amado et Pierre Tamini sont décédés alors qu’ils étaient détenus à la MACO. Pour en avoir le coeur net, nous nous sommes rendus à la morgue de l’hôpital Yalgado Ouédraogo. Talato Amidou Konditamdé, frère de Moussa, raconte ce qui est arrivé à son grand frère.

Tout a commencé, selon Talato Amidou Konditamdé, le 1er janvier 2008. Moussa Konditamdé, âgé de 31 ans et originaire de Manga Kugou, est un veilleur de nuit. Ce premier jour de l’an, il avait acheté des planches de bois et demandé à des jeunes d’aller les charger dans une charrette à traction asine. Alors que les jeunes revenaient, ils furent interpellés par des policiers qui voulaient connaître la provenance du chargement qu’ils jugeaient suspect. Les agents auraient alors confisqué la charrette tout en demandant que le propriétaire se présente. Las d’attendre, Moussa Konditamdé alla à la recherche des jeunes en question. Ensuite, c’est la police qui se rendit chez le vendeur de planches pour s’assurer de la véracité des propos de Moussa qui était déjà entre les mains de celle-ci.

Le commerçant n’étant pas à la maison, elle demanda à sa femme de lui dire de se présenter, une fois de retour, au commissariat de Ouaga 2000. Comme le commerçant ne se présentait pas, le 4 janvier 2008, Moussa sera déféré à la MACO (Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou) en même temps que Amado Ouédraogo et Pierre Tamini. Le 6 janvier, Moussa reçoit la visite de membres de sa famille à qui il aurait même dit avoir reçu son mandat pour se présenter le lendemain 7 janvier devant le Procureur, ce qui réconforta ses visiteurs.

Le 8 janvier, Moussa décédait à la MACO. En l’espace de 5 jours, Amado Ouédraogo, Moussa Konditamdé et Pierre Tamini sont décédés respectivement les 7, 8 et 11 janvier 2008. Cette succession de décès en a intrigué plus d’un, notamment notre informateur.


Lycée Lompolo Koné : la reconduction du bureau APE décriée

La reconduction des membres du bureau de l’Association des parents d’élèves (APE) du Lycée Lompolo Koné de Banfora n’est pas du goût de tous ceux qui y ont des enfants.

Il se susurre que le bureau reconduit est en place depuis 1993 sans que l’on voit des résultats probants. L’on fait état par exemple de salles de classe sans fenêtres adéquates, de plafonds croulants. Dans cette situation, que pourront faire les membres qui rempilent pour un 4e mandat de 5 ans, se demande-t-on du côté de la Cité du paysan noir. Au nom du respect des statuts et du règlement intérieur des APE ainsi que de la transparence, la direction régionale de l’Enseignement secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique est invitée à faire un audit.


Air France modifie ses horaires d’enregistrement

Les horaires du pré-enregistrement et de l’enregistrement à Air France sont désormais les suivants :

- 18h30-20h30 les lundi, mercredi, samedi.

- 18h30- 20h30 les mardi, jeudi, dimanche.

Ce changement d’horaires vise à mieux satisfaire la clientèle, en raison de l’encombrement de la salle d’enregistrement. C’est anisi que l’opportunité lui a été également offerte de faire le pré-enregistrement sur Internet 30 heures avant le départ du vol.


Pouvoir traditionnel et pouvoir moderne : Me Sankara expose en Allemagne

Le président de l’UNIR/MS, Me Bénéwendé Sankara, a animé une conférence le mercredi 23 janvier dernier sur le thème "La coopération et les conflits résultant du partage des pouvoirs politique et social entre le pouvoir traditionnel et le pouvoir moderne en Afrique : le cas du Burkina Faso sous le régime du président Thomas Sankara". L’exposé a eu lieu à l’université Johann Wolfgang Goethe de Francfort dans le cadre du festival Africa Alive.


Agriculture : une première semaine du grenier à Gaoua

Il s’est tenu du 18 au 22 décembre 2007 à Gaoua, la première édition de la semaine du grenier. Le thème de cette manifestation, qui faisait à cette date son baptême de feu, a été "Agriculture, gage du développement de la province du Poni."

L’exposition de produits agricoles en a été l’activité principale. La foire a également connu l’exposition de diverses marchandises et a été placée sous le patronage du haut-commissaire de la province, Bernard Yalgado Sawadogo.

Le promoteur, Moïse Hien de "Sidjèfou culture", promet d’améliorer la seconde édition.


"Mokili" projeté à Bouaké

"Mokili", le long-métrage burkinabè entièrement tourné à Bobo Dioulasso par le réalisateur Français Berni Goldblat a été projeté le samedi 26 janvier dernier à Bouaké, en Côte d’Ivoire, dans la salle de ciné "Le Capitole". La projection a marqué la réouverture de cette salle obscure bouakevilloise qui était restée fermée depuis 6 ans, en raison de la crise politique qu’a connue le pays d’Houphouêt Boigny. "Mokili" est également prévu pour être projeté à Bamako, en février prochain, dans le cadre de la Semaine du cinéma burkinabè au Mali. C’est donc la suite de la série de succès qu’a connu cette fiction bobolaise qui, on se rappelle, a fait la ronde des festivals internationaux de film sur tous les continents, en 2006 et en 2007.


Reporters du Faso : la section du Nord détermine son programme d’activités

Un mois après la mise en place du bureau régional du Nord, les choses semblent aller plus vite que prévu. Le samedi 19 janvier 2008 au sein de la radio "Voix du Paysan", le bureau a rencontré ses membres avec pour objectifs de présenter les activités de l’année en cours. Les représentants des différents organes et les animateurs des radios ont pris part à la rencontre. Ils se sont tous engagés pour la bonne marche de la nouvelle structure régionale.

Un accent particulier est mis sur le renforcement des capacités des journalistes à travers des formations ciblées. En perspectives, le bureau régional prévoit la visite des sites touristiques du Nord, l’organisation d’un tournoi de football de Reporters du Faso, l’organisation d’une soirée culturelle et d’un prix annuel Reporters du Faso pour distinguer les acteurs du monde sportif et culturel.


UUB : un bulletin pour informer les étudiants

Les étudiants de l’Unité universitaire de Bobo (UUB) disposent maintenant d’un journal intitulé "Le grenier et la technologie". Son lancement officiel a eu lieu le 12 janvier dernier dans la Cité de Sya, sous le haut patronage de Monseigneur Anselme T. Sanon, archevêque de Bobo Dioulasso et recteur de l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO). En initiant ce bulletin bimestriel destiné avant tout aux étudiants lecteurs, les acteurs entendent informer, éduquer, initier à la communication et à la recherche scientifique. Le journal dont le directeur de publication se nomme Georges Ido, va traiter de divers sujets : la vie universitaire, la culture, la santé, la religion, l’actualité, l’économie, le développement, les droits humains, etc.


Pétrole : la moitié des ressources serait épuisée

La moitié des ressources pétrolières serait épuisée. C’est du moins ce qu’affirme Anergie Watd Hans-Josef Fell. Une déclaration qui intervient alors que l’or noir a dépassé les 100 dollars le baril. Selon EWG, le pic pétrolier, le moment où la moitié des réserves de brut de la planète a été épuisée, a été atteint en 2006. Depuis, l’extraction de pétrole est sur une pente déclinante de 3% par an. En 2030, la production pétrolière ne sera que de 39 millions de barils par jour, contre 81 millions aujourd’hui. Les réserves prouvées ne seraient pas actuellement de 1 200 milliards de barils, mais de 854 milliards ; une différence due à l’optimisme excessif des principaux producteurs ; le pic d’extraction en mer du Nord serait atteint en 2000. Le monde est au début d’un changement économique structurel. Il est désormais impératif de renforcer l’efficacité énergétique et d’investir dans les énergies renouvelables", affirme Jörg Schindler, l’un des dirigeants d’EWG.

Ces prévisions alarmistes sont cependant contestées. Plusieurs experts rappellent que le niveau exact des réserves pétrolières est invérifiable. En outre, ce scénario d’EWG sous-estime les progrès des techniques de forage et n’envisage pas une possible découverte de nouveaux champs pétrolifères.


Les commerçants de la région du Centre peaufinent leur organisation

La Fédération des commerçants des marchés et yaars de la région du Centre (FCMYRC) a procédé, jeudi 17 janvier 2008, à l’installation officielle de sa section du marché de Toécin Yaars, dans l’arrondissement de Sig-Noghin à Ouagadougou. L’association Sougr Nooma, c’est ainsi que se nomme cette section de la FCMYRC, existe depuis plus de 20 ans dans ce marché. Elle a vu son bureau renouvelé, conformément aux textes de la structure mère. C’est ce nouveau bureau qui a été officiellement installé ce 17 janvier, en présence du premier responsable de la fédération, l’ex-député Amidou Compaoré, et des autorités municipales de l’arrondissement. C’est Adama Kiemtoré qui a été porté à la tête de cette section. Il préside un bureau d’une vingtaine de membres. Le président Compaoré a, à l’occasion, prodigué des conseils aux membres du nouveau bureau, à qui il a surtout demandé de privilégier la concertation et l’entente comme seuls gages de réussite dans leur mission. La fédération, à en croire Amidou Compaoré, poursuivra l’installation de ses sections à travers les autres marchés et yaars de l’ensemble de la région, dans les semaines à venir.


Coopération : des hommes d’affaires taïwanais en prospection au Burkina

Depuis le 26 janvier 2008, des hommes d’affaires taïwanais séjournent au Burkina dans le cadre du Salon africain de l’agriculture, de l’hydraulique et de l’élevage (SAAHEL). Ils sont au nombre de 20 et se répartissent en experts et consultants (8), et en industriels et exposants (12), et proviennent de l’administration publique en charge de la promotion des petites et moyennes entreprises (PME), et de l’appui aux centres de recherche, de centres d’incubation et d’innovations technologiques. Cette visite intervient après celle d’hommes d’affaires burkinabè en Taïwan en décembre dernier.

La visite qui s’achève, en principe, le 31 janvier prochain, a, à son menu, outre l’exposition d’équipements agricoles et agroalimentaires au SAAHEL, un séminaire le 28 janvier à 14h au SIAO sur les équipements adaptés aux PME et la présentation de 4 projets clés en main dans les domaines de l’agro-alimentaire, la transformation des produits de la pêche, la boulangerie-buiscuiterie et les applications de l’énergie solaire. Une rencontre d’informations sur les opportunités d’affaires entre Taïwan et le Burkina est également au menu et aura lieu, en principe, le 29 janvier à Bobo.

Le Pays

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