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<I>On Murmure</I> : Le roi Pelé au Burkina Faso

Publié le mercredi 3 octobre 2007 à 07h58min

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Entre deux éditions du FESPACO, la délégation générale du festival panafricain s’emploie au renforcement des assises de l’institution à travers d’autres festivals, mais aussi à l’organisation de semaines du cinéma de pays amis et partenaires. Kantigui a ouï dire que dans cette optique, le FESPACO s’apprête à organiser la semaine du cinéma brésilien du 15 au 21 octobre prochain dans notre capitale.

Durant une semaine, les cinéphiles auront droit à deux séances de projection tous les jours à 20 h 30 et 22 h 30. Au nombre des films retenus pour cette semaine du cinéma brésilien, figure le dernier film sur le célèbre footballeur de tous les temps Arentes Do Nasciment alias "le roi Pelé" intitulé "Pelé Eternel".
Kantigui a appris que c’est à l’occasion de la visite de 24 h, qu’effectuera le président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva dans notre pays le 15 octobre que cette semaine a été initiée.


Opération Burkina Identité : plaidoiries contradictoires à Manga

Afin de procéder au lancement officiel de l’opération « Burkina Identité » dans les provinces du Nahouri et du Zoundwéogo dans la région du Centre-Sud, l’Office national d’identification (ONI) a organisé un séminaire d’informations à l’intention des leaders d’opinion dont les maires de communes.

Selon des informations parvenues à Kantigui, deux bourgmestres de la région ont des visions totalement contradictoires sur ladite opération. En effet, pendant que le maire d’une commune urbaine de Manga, négocie la baisse du coût de la carte de 2500 F CFA (pour les habitants des zones urbaines) à 500 F CFA pour ses administrés, celui d’une commune rurale de cette région suggère d’adjoindre un timbre communal à la confection du document afin d’augmenter le prix (qui est de 500 F CFA pour les ruraux) dans le souci d’accroître le budget local. Décidément.


* Les arnaqueurs envahissent le net

Tous les moyens sont bons pour se faire de l’argent et les escrocs multiplient leurs stratégies pour appâter leurs victimes. Rares sont les internautes qui n’ont jamais "gagné" à la loterie de Bill Gate ou à tout autre jeu du hasard. Mais aucun internaute n’est réellement entré en possession de son gain. Ils sont plutôt nombreux ceux qui ont laissé des plumes dans ces annonces qui leur ont fait miroiter des centaines de millions d’euros. En effet, Kantigui constate que des escrocs internationaux usent de plus en plus de l’Internet pour arnaquer les individus assoiffés du gain facile.

S’ils ne se font pas passer pour des religieux, ils se présentent comme des héritiers de fortes fortunes qu’ils souhaiteraient partager avec de tierses personnes qui accepteraient de les aider à rapatrier leur fortune. Au cours des échanges de mail, ils useront de certains subterfuges pour soutirer une petite fortune à leurs victimes.
Puis, plus de contact. Kantigui demande encore plus de vigilance aux internautes qui reçoivent ces genres de propositions.


* Le premier Salon des métiers du Burkina Faso du 31 octobre au 2 novembre 2007

Kantigui a ouï dire que le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi organise du 31 octobre au 2 novembre 2007 à Ouagadougou, le premier Salon des métiers du Burkina Faso (SMB) en partenariat avec la région de Rhône Alpes en France. Le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal sont les pays invités à cette manifestation d’envergure qui rassemblera sur le site du SIAO plus de cent (100) exposants, cent (100) métiers en démonstrations et trente (30) secteurs d’activités.

Il est parvenu à Kantigui que ce salon s’inscrivant dans la politique de promotion de l’emploi s’adresse aux jeunes en formation aspirant à la formation, les scolaires désirant s’informer sur les métiers et les formations, les professionnels et les formateurs, les partenaires sociaux et les administrations publiques. Placé sous le thème "choisir son métier de demain", ce rendez-vous offre l’opportunité de découvrir et connaître les métiers porteurs, de favoriser l’orientation des jeunes, de procéder à des démonstration de pratiques professionnelles sur les métiers, de promouvoir la formation professionnelle et de soutenir le processus de certification. Kantigui souhaite que cette première édition du SMB vienne donner des repères pour résorber un tant soit peu le chômage.


* Des jeunes de Sandogo en veulent au maire de Boulmiougou

Kantigui a reçu un écrit des jeunes du village de Sandogo dans l’arrondissement de Boulmiougou piloté par Séraphine Ouédraogo.
Dans ledit écrit, ces jeunes réagissent à une assertion du maire de Boulmiougou, parue dans Sidwaya du 21 août 2007 où elle soutenait : "Dans quelques mois, on ne parlera plus de problème de parcelles à Boulmiougou".Kantigui, en parcourant le message a découvert que cette déclaration du maire a d’abord réjoui les jeunes de Sandogo qui s’étaient dit que voici enfin venues les attributions et chacun aura son chez-soi.

Mais leur réjouissance a été courte, car Kantigui relève que selon les jeunes de Sandogo, le maire Séraphine Ouédraogo a "oublié de dire que Wapassé est le nom d’un quartier du village de Sandogo et que l’arrondissement compte quatre villages dont Sandogo".

Ces jeunes ne décolèrent car, se demandent-ils, "Si Sandogo est un village, pourquoi aller détruire les maisons dans un village soi-disant que c’est après le lotissement que les gens ont construit de façon anarchique ?". Ces jeunes, à travers leur déclaration parvenue à Kantigui, tiennent à rappeler Mme le maire en ces termes : "Avez-vous oublié qu’avec la crise ivoirienne, bon nombre de nos parents, amis et frères sont rentrés définitivement ?

Où vont-ils loger, sinon que construire des maisons". En tous les cas, Kantigui, poursuivant sa lecture, a constaté que les jeunes de Sandogo demandent au maire de l’arrondissement de Boulmiougou d’arrêter la démolition des maisons. Ils demandent au maire Séraphine Ouédraogo de rechercher une solution à la crise par le dialogue. Les jeunes de Sandogo préviennent le maire que sans dialogue entre elle et les gens du village, ils ne croient pas que "dans quelques mois, on ne parlera plus de problème de parcelles à Boulmiougou".

Kantigui

Sidwaya

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