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De grands bouleversements à l’Assemblée nationale

Publié le mercredi 26 mai 2004 à 07h16min

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Sur la foi de ses sources, Kantigui se prépare à assister aux grands bouleversements en vue à l’Assemblée nationale, à l’occasion du renouvellement des structures de cette institution, prévu pour demain 27 mai 2004, à 9 h et à 16 h.

Le CDP a décidé de prendre ses responsabilités dans la gestion des affaires de l’AN. Ce parti majoritaire qui a toujours privilégié le partage du pouvoir a souvent été remercié en monnaie de singe.Ainsi certains "alliés" qui profitent plus du pouvoir qu’ils ne le defendent seront sanctionnés pour leur manque d’objectivité politique.

Des opposants va- t - en guerre qui doivent leur responsabilité dans les différents bureaux de l’AN et dans les organisations sous- régionales et africaines ne pourront plus bénéficier des voix du CDP.

Seuls les partis dont les responsables ont le sens de la mesure et le respect de la République seront soutenus. A chacun de savoir désormais que la démocratie ne se construit pas dans la haine mais dans un dialogue fécond qui rapproche les divergences. Désormais, le CDP opte pour la collaboration avec l’opposition responsable et les alliés qui ont la reconnaissance de la valeur des pactes d’alliance.

Kantigui qui suit de très près cette "révolution démocratique au sein de l’AN espère que le CDP ouvre ainsi une nouvelle ère pour une démocratie apaisée et réconciliée avec les valeurs patriotiques.


Duel Bado - Sankara ...

Kantigui constate qu’entre les députés Laurent BADO et Bénéwendé Stanislas SANKARA le courant ne passe plus. En effet, le Professeur Laurent BADO n’entend pas se faire donner de leçons de droit par son élève, Me Sankara (voir débat télévisé sur Canal 3) non encore diffusé. Pour tous ceux qui connaissent l’homme, les vérités seront dites et bien dites. Parole de Kantigui


Divorce PAI/CDP ?

Kantigui constate que le PAI de Soumane Touré a été écarté de toutes les structures des démembrements de la CENI, dans le Kadiogo. Et cela, pour "position politique ambiguë", affirment des sources dignes de foi.

Un coup d’œil sur le procès verbal d’une réunion tenue par les partis de la majorité présidentielle de la région du Centre, sous la présidence du député Noël Sourwèma, en dit long ...


Bientôt une chaîne de montage de motos Access au Burkina

Le Burkina tient à jouer à fond, sa réputation de pays des deux roues.

Ainsi, loin de se contenter de l’importation tous azimuts d’engins à deux roues, il favorise l’implantation d’unités de montage de ces moyens de locomotion sur son territoire. Kantigui a ouï dire qu’un puissant opérateur économique, natif du pays, s’apprêterait à lancer très prochainement une chaîne de montage de motos de marque Access (Chine).

Comme on le voit, après la cuisine avec les bouillons Calnor et le transport aérien avec Burkina Air Lines, Obouf se lance un autre défi : offrir à moindre coût, des moyens de locomotion à ses frères et sœurs burkinabè.

Quand on sait que cette unité créera des emplois, on ne peut que saluer cette initiative qui participe de la lutte contre la pauvreté dans notre pays.


Sus à la petite irrigation !

Kantigui a presque perdu son latin quand la représentation nationale a "carrément" refusé le "quitus" pour le financement de la petite irrigation.

Est-ce la conséquence de ce que se dit dans certains milieux pour que la petite irrigation ne soit pas une campagne officieuse pour la présidentielle.

Ce qui surprend Kantigui, c’est que sur les 90 députés présents du jour, 17 ont voté contre le projet Subjectivisme politique ?

Kantigui se demande bien où est la place des populations dans les projets de développement de nos honorables ...

Quand le sac de maïs passe de 15 000 à 4 000 F, c’est le consommateur qui se frotte les mains. Et puis entre nous, quelle est la couleur de la faim comme aime à se demander un haut responsable de ce pays ?

La désertion de l’hémicycle par un nombre important d’élus aux sessions se voit déjà mal. Ce "refus" même politique pour un profane vient donc empirer les choses.

C’est vraiment se poser mille questions sans une seule piste de réponses.


Sport au Faso, quelle misère !

Le sport au Faso, c’est vraiment à se demander qu’est-ce qui ne va pas.

En dehors des disciplines-phares, les "petites" disciplines offrent le visage de la mésentente, de la désunion et des querelles souvent de clochers entre premiers responsables. Ce n’est donc pas surprenant que les résultats se fassent depuis attendre.

Kantigui a ainsi ouï dire que entre les présidents d’une fédération de sport de mains et son président de ligue, c’est désormais une relation de "chien et chat".

Pourtant, ces deux messieurs qui s’entendaient comme des larrons en foire étaient de très bons complices.

A côté de ce sport, il se pointe à l’horizon une bagarre entre un autre président et les membres de sa fédération. Diantre ! Cette fameuse philosophie qui veut que dans le milieu, c’est plus le volontariat que toute autre chose qui prévale, devait tout laisser voir sauf cette image vraiment désolante.


Qui sera le candidat unique de l’opposition ?

Dans une récente interview, Halidou Ouédraogo, le président du "pays réel", a relancé le débat sur la candidature unique de l’opposition. L’Observateur Paalga, dans son édition de lundi, a passé en revue une série de candidats virtuels à la candidature unique de l’opposition. Lefaso.net (www.lefaso.net) a décidé de soumettre la question aux internautes.

De Laurent Bado, Joseph Ki-Zerbo, Gilbert Ouédraogo, Ernest Nongma Ouédraogo, Emile Paré, Bénéwendé Sankara, Norbert Tiendrébéogo, Hermann Yaméogo, qui sera le candidat préféré de l’opposition des internautes ? Rendez-vous dans quelques jours. D’ores et déjà, au dépouillement des résultats du sondage lancé hier mardi, le peloton de tête était composé de Laurent Bado, Joseph Ki-Zerbo et Emile Paré. Alors, internautes, à vos urnes en ligne !


Un Dassandaga Samo à Ouagadougou

Décidément, il plaît aux Samos de narguer à fond, leurs parents à plaisanterie Mossi. Ainsi, sous la coupe de l’association "Hommes et femmes pour le développement du Sourou-Nayala" (HOFEDE/SN), les Samos de ces deux provinces se préparent à envahir Ouagadougou le 29 mai 2004, à travers un Dassandaga.

Lieu : Maison des jeunes et de la culture. Il est parvenu à Kantigui que les Mossi sont les premiers invités à cette fête populaire, avec à leur tête, le ministre Mahamoudou Ouédraogo de la Culture.

Au menu de cette fête, du poisson fumé, du dolo (bière traditionnelle) samo, du riz du Sourou, du soumbala original, des pagnes dafing, pour ne citer que cela.

Kantigui a ouï dire que le vieux samo, le général Lamizana, qui vient de voir sa pension réhaussée, offrira un grand pot aux invités de marque qui y feront le déplacement.

De 8 h, heure d’ouverture, à 18 h, heure de fermeture.

A ce qu’il paraît, le Mogho Naaba pourrait y faire un tour, si la manifestation se poursuivait le lendemain dimanche.


Délégation du Médiateur dans les provinces : peu de moyens de fonctionnement

Kantigui constate que des délégations du Médiateur du Faso, fonctionnent très difficilement, avec très peu de moyens, dans les provinces. Et c’est fort atténué que de parler ainsi, pour certains cas où la débrouillardise serait reine.

En plus, il est parvenu à Kantigui que "les délégations provinciales se limitant aux délégués", certains citoyens se demandent bien quelle est leur raison d’être.

D’autant plus que leur présence sur le terrain, en dehors des nécessités protocolaires, serait fort peu visible et lisible.


ADF/RDA : le chef de file de l’opposition

Kantigui a ouï dire que l’ADF/RDA a été consacrée chef de file de l’opposition burkinabè. Cette information est parvenue à Kantigui à travers des sources dignes de foi.

Selon l’article 12 de la loi n° 007-2000/AN du 25 avril 2000 portant statut de l’opposition politique, le chef de file "est le premier responsable du parti de l’opposition ayant le plus grand nombre d’élus à l’Assemblée nationale. En cas d’égalité de sièges, le chef de file de l’opposition est le premier responsable du parti ayant totalisé le plus grand nombre de suffrages exprimés aux dernières législatives". Voilà bien une polémique de réglée. Bravo ! au président de l’AN, Roch Marc Christian Kaboré qui a pris ses responsabilités en faisant appliquer la loi.


SOS, cri du cœur, demande secours d’urgence

Kantigui a reçu un écrit émouvant écrit qu’il propose à lire : " Le 19 mai 2004, sous l’effet d’un vent violent accompagné d’orage, la toiture du bâtiment de l’école primaire Songtaaba de Nonsin au secteur 19, zone 5 a subi de très graves dégâts. Toiture ébranlée, bois de charpente cassé, tôles froissées, arrachées et emportées, créant une situation vraiment désastreuse et très désolante.

Face à une telle situation et sans moyens financiers aucun, l’association des parents d’élèves et la direction de l’école lancent un SOS, leur cri du cœur, demandant à toute organisation, toute institution, toutes les bonnes volontés, personnes physiques ou morales à leur venir en aide. Soit en matériel ou financièrement pour pouvoir procéder à la réparation urgente de la toiture du bâtiment scolaire dans le seul intérêt des enfants, la future relève, les bâtisseurs de demain."

Présidente de l’APE (Association des parents d’élèves de l’école.

Dianda Passékéba Mariétou

Directeur de l’école : Kalaga Alhassane

S’adresser à Madame l’inspectrice de Ouagadougou N° 2 en cas de besoin

Tél. : 50 30 18 07

Kantigui

Sidwaya

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